placepar la Ville de Montreuil et piloté par l’association Arpenteurs. Ils répondaient à une demande : la concep-tion et la réalisation d’une maquette pour comprendre le territoire d’aujourd’hui et les transformations à venir. Pour cela deux étapes étaient nécessaires. savoir-faire. Une maquette nous parle toujours d’au moins
Les villes de demain doivent être des villes durables, intelligentes et capables de faire face aux risques technologiques et naturels. Pour cela, elles doivent répondre aux besoins de leurs habitants en organisant l'approvisionnement en eau, en nourriture et en énergie, en développant des transports propres et efficaces, et en permettant d'améliorer le vivre-ensemble. Cependant, les projets des villes de demain comportent aussi des limites ils peuvent être pensés sans l'avis des populations concernées, n'être accessibles que par une minorité et avoir pour conséquence une surveillance accrue des citoyens. ILes objectifs des villes de demain ADéfinir les villes de demain Une ville du futur doit être une ville durable, c'est-à-dire une ville qui prend en compte les besoins sociaux, économiques et environnementaux des habitants. L'ONG Organisation non gouvernementale WWF propose des critères permettant de définir ce que doit être une ville durable ne pas émettre de carbone ; proposer des transports collectifs et non polluants ; produire une énergie renouvelable ; construire un habitat constitué de matériaux locaux et récupérateur d'énergie ; avoir une alimentation locale ; gérer l'eau durablement ; recycler tous les déchets ; élaborer les projets avec la participation des habitants. Dans cette définition, l'accent est surtout mis sur l'aspect environnemental, même si la concertation des habitants est évoquée. Or, pour que les villes de demain soient réellement durables, elles doivent prendre aussi en compte les dimensions sociale et économique, c'est-à-dire offrir des emplois à tous, réduire les ségrégations socio-spatiales et associer les habitants à ces ces objectifs peuvent être mis en place dans des écoquartiers. BLa smart city L'expression smart city » signifie ville intelligente ». En effet, pour répondre aux différents objectifs des villes du futur, elles doivent être des villes connectées et recueillir de nombreuses données avec des capteurs, des caméras, etc. sur les transports, la pollution, la température, etc. Une fois traitées et analysées, ces données doivent permettre aux décideurs publics, aux entreprises et aux particuliers d'agir en conséquence des informations reçues. Cette collecte et cette redistribution de données doivent ainsi permettre d'optimiser les ressources de la ville connectée peut décider de faire varier la lumière des bâtiments publics en fonction de la luminosité, indiquer aux habitants les zones les plus polluées de la ville, détecter rapidement une fuite d'eau sur le réseau de distribution, etc. CS'adapter aux risques Les villes doivent développer des moyens de protection pour faire face aux risques. En effet, qu'ils soient technologiques ou naturels, les risques augmentent et touchent de plus en plus les urbains, notamment dans les villes proches des littoraux. Les aménagements des villes doivent donc prendre en compte ces risques et proposer des solutions pour diminuer les conséquences en cas de plus en plus confrontée aux risques climatiques, la ville de New York a installé sur les bouches de métro des bâches permettant de bloquer l'entrée d'eau en cas d'inondation de la ville. IIRépondre aux besoins des habitants des villes de demain AApprovisionner la ville La ville de demain doit améliorer son approvisionnement en énergie qui constitue l'un des principaux défis des espaces urbains. Des alternatives aux sources d'énergie fossile existent, comme par exemple l'énergie solaire produite par des panneaux Abu Dhabi, la ville nouvelle de Masdar, dont la construction a débuté en 2008, sera équipée de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes pour capter les vents nocturnes du désert. Des hauts murs encercleront la ville, composée de ruelles étroites afin de limiter les fortes chaleurs et donc la consommation de la villes de demain devront aussi organiser différemment leur production de nourriture. Elles devront produire un maximum à l'intérieur même de la ville grâce au développement de l'agriculture urbaine ou se fournir à proximité des villes, afin de réduire le trajet des produits alimentaires. De même, une attention particulière doit être portée à la qualité des produits consommés. Agriculture urbaine L'agriculture urbaine est une agriculture développée dans les zones urbaines. Agriculture urbaine à Chicago © New croops Linda, Wikimedia Commons BRepenser les transports Les villes de demain doivent repenser les transports dans le but de mieux répondre aux besoins des habitants et de limiter la pollution. Il faut donc privilégier des transports collectifs qui ne produisent pas de \ce{CO2}. Il peut cependant exister des alternatives au tout collectif » avec les voitures électriques ou les véhicules personnels circulant sur un réseau aménagé. Un PRA Personal rapid transit, véhicule individuel circulant sur les routes aménagées pour sa circulation © Skybum, Wikimedia CommonsMais l'amélioration des transports ne nécessite pas forcément la création de nouveaux réseaux, les réseaux actuels peuvent être améliorés et étendus. CAméliorer le vivre-ensemble Les villes actuelles sont confrontées à de nombreuses inégalités socio-spatiales les populations les plus pauvres sont séparées des populations les plus aisées et habitent dans les zones avec moins de services. Les villes de demain doivent affronter ce problème en favorisant la mixité sociale, par l'accueil de différentes catégories sociales au sein des mêmes le quartier récent de Clichy-Batignolles à Paris, la moitié des logements sont des logements sociaux auxquels s'ajoutent 20 % de logements privés à loyers maîtrisés. Les 30 % restants sont libres. Cette diversité permet d'accueillir tous types de catégories sociales. Le quartier de Clichy-Batignolles © David Fleg, Wikimedia Commons Les services doivent aussi se diversifier et répondre aux besoins de tous les habitants et prendre en compte les évolutions démographiques Anticiper le vieillissement de la population en adaptant les villes aux personnes âgées. Répondre aux besoins divers et variés de la population, en fournissant par exemple de nombreuses places en crèche. Offrir un cadre de vie agréable en aménageant des espaces verts. À Séoul, 6 kilomètres de promenade ont été aménagés et ont remplacé une autoroute en plein centre-ville par un jardin. La promenade du centre-ville de Séoul IIILes limites des villes de demain ADes projets déconnectés des citoyens Souvent, les projets ne correspondent pas aux attentes des citoyens qui n'ont pas été concertés dans l'élaboration du projet. En effet, trop souvent, les projets de villes durables sont conçus dans des cabinets d'architectes et d'urbanistes et ne répondent pas aux attentes des habitants. Cela peut avoir des conséquences négatives Le quartier nouvellement construit n'attire pas les habitants et les entreprises car il est inadapté. Les habitants et les entreprises s'installent, mais la zone nouvellement construite manque d'une réelle vie de quartier et les habitants s'en échappent dès qu'ils souhaitent pratiquer des loisirs promenades, restaurants, shopping, sport, etc.. BDes projets sélectifs Les projets de villes de demain peuvent aussi n'être réservés qu'aux catégories les plus aisées. En effet, le prix de certains projets a pour conséquence de ne les rendre accessibles qu'aux plus fortunés. L'aspect social est alors totalement absent et on assiste à la création de nouvelles gated plus, ces projets sont encore trop peu nombreux et ne touchent qu'une infime minorité de la population urbaine. Le projet de Masdar City à Abu Dhabi, compte tenu de son énorme coût financier, ne sera réservé qu'à une élite aisée. CLa surveillance des citoyens De nombreuses critiques sont émises à l'encontre des villes du futur et plus particulièrement à propos de la notion de smart city. En effet, les responsables de la collecte des données urbaines disposeront d'une multitude d'informations sur les habitants des métropoles tels que leurs déplacements, leurs achats, leurs habitudes, etc. Ces données collectées ne doivent servir qu'au fonctionnement efficace de la ville et ne doivent pas être mises à profit pour exercer un contrôle des citoyens ou pour définir, à leur insu, des stratégies même, ces nombreuses informations peuvent être détournées par des pirates informatiques et échapper à tout contrôle.
Lestand du SIG 3D de l'eurométropole de Strasbourg était l'une des attractions de ce premier jour de FIG. Et pour cause : Philippe Slisse et son équipe ont recréé le centre-ville de Strasbourg, en 3D sur Imaginer la ville de demain Le 7 février a marqué la sortie d’un ouvrage collectif intitulé “Ville Makers 2019” initié par le directeur général de la banque LCL, Michel Mathieu. Son objectif ? Braquer le projecteur sur les acteurs qui changent la ville au quotidien à travers leurs initiatives originales qui répondent à un enjeu sociétal. En 2050, 6,5 milliards d’humains habiteront en ville. Face à l’immensité des enjeux qui s’accumulent dans des territoires métropolitains tentaculaires, une génération de Ville Makers » met en œuvre des solutions originales pour faire de la ville du XXIème siècle une ville verte, durable, inclusive et agréable. » Môm’artre a été choisie avec 9 autres porteurs de solutions pour parler de ses activités, et évoquer le fondement de son action une éducation artistique et citoyenne comme moyen d’éveiller chaque enfant à la créativité et au pouvoir d’agir, à son échelle. Notre force est de chercher à investir des lieux atypiques, avec deux objectifs ouvrir les enfants à la culture, mais aussi ouvrir la ville aux enfants. La ville de demain se doit d’être accueillante pour tous, les plus jeunes ne doivent plus y être des citoyens de seconde catégorie. Tous les lieux sont susceptibles d’accueillir des enfants, pour y susciter leur curiosité, leur soif d’échanges et de partage, sans compter que l’on finit toujours par toucher les parents. C’est ainsi qu’on transformera ce temps périscolaire en véritable temps citoyen, créatif et coopératif. » Chantal Mainguené, fondatrice de Môm’artre, dans Ville Makers 2019 » Môm’artre ou le pari d’investir des lieux atypiques En septembre 2019, deux nouvelles antennes Môm’artre verront le jour Môm’Bondy, en Seine-Saint-Denis, dans un local situé en gare ; et Môm’Italik, au cœur d’un nouveau centre commercial situé place d’Italie Paris 13. Ces deux nouvelles ouvertures sont des exemples de ce qu’imagine Môm’artre en tant que Ville Maker ». Les centres commerciaux Môm’artre est présente dans les centres commerciaux depuis 2014 avec Hammerson avec La Cabane, qui combine système de garderie et accueil Môm’artre sur les temps périscolaires aux Terrasses du Port à Marseille, à deux pas du quartier populaire de la Joliette. Septembre 2019 verra l’ouverture d’une antenne dans le nouveau centre commercial situé place d’Italie, Italik, selon une formule similaire. Les centres commerciaux sont désormais conçus comme un lieu de vie, de rencontres intergénérationnelles, sociales, culturelles, où un service d’accueil d’enfants est un vrai plus pour les usagers. Les promoteurs immobiliers Môm’artre est également sollicitée par les promoteurs qui conçoivent la ville de demain en accompagnant les rénovations urbaines et l’émergence de nouveaux quartiers, notamment avec Ceetrus ex-Immochan, ou encore dans le cadre de l’appel à projets “Réinventer Paris”. Des projets sont ainsi en cours d’élaboration, dans un centre commercial à Epinay-sur-Seine, et également à la Gare du Nord, dont la physionomie devrait grandement évoluer d’ici 2024. Les gares Dans l’optique de favoriser la vie quotidienne des familles, Réseau Môm’artre a inauguré une première antenne en gare à Argenteuil en septembre 2017, après avoir remporté le Challenge “Gares partagées” de Gares & Connexions. L’ouverture d’une antenne en gare de Bondy 93 est prévue pour la rentrée 2019. Les établissements culturels Depuis 2015, Réseau Môm’artre investit également les établissements culturels. Après une première expérimentation de plus de 2 ans au Théâtre des Bouffes du Nord, l’association a initié des partenariats avec d’autres lieux culturels emblématiques le Théâtre National de la Criée & la Friche La Belle de Mai à Marseille ; le Musée d’Arts à Nantes… autant d’initiatives atypiques qui décloisonnent ces institutions culturelles et les ancrent dans le quotidien des enfants et des familles. Liker
Sur Pinterest, tès nom euses pages d’exemples et de documents sur la ville de demain. - Le jeu SimCity a une extension « ville de demain » pour construire sa ville avec les innovations proposées. Ouvrages : - Christophe BARGE et Thierry SOLERE, La ville de demain, éditions du Cherche -Midi, 2014.
C’est certain, le paysage urbain se transforme au fur et à mesure des années ; mais le rôle d’une ville est aussi de changer avec son temps et surtout, en accord son environnement. Nos grandes villes doivent désormais s’adapter et adopter des alternatives durables, ou prendre des initiatives qui vont dans ce sens, afin de ne pas aggraver les choses. Que cela soit pour régler les problèmes de pollution, recycler les déchets ou encore aménager l’espace pour plus de nature, les villes que nous allons vous présenter proposent des solutions créatives qui méritent votre attention. Des initiatives et des inventions qui nous parviennent du monde entier et qui, en plus, redonnent le sourire ! Comme vous le savez, le sujet de l’environnement au sein des grands espaces urbains inquiète les habitants. Alors, pour vous montrer que pleins d’alternatives positives et durables pour la planète existent, nous vous avons fait une sélection de 8 idées, qu’on vous propose aujourd’hui en collaboration avec Business Insider France. Découvrez le premier baromètre de l’économie positive et durable du site média Business Insider France, qui a mesuré l’impact des préoccupations environnementales sur la consommation et les attentes concernant l’éco-responsabilité des entreprises. Article sponsorisé par Business Insider France Initiative n°1Londres recycle l’énergie du métro Utiliser la chaleur étouffante des transports en commun londoniens pour chauffer les foyers alentours, il fallait y penser ! Comment ça marche ? Une pompe à chaleur installée dans les tunnels de la Northern Line permet de collecter l’air chaud pour offrir un chauffage moins cher et plus vert aux habitants des quartiers à proximité en hiver. Un système qui permet également une meilleure ventilation du métro en été, pour assurer un air plus respirable et moins pollué aux usagers. Crédits Shutterstock Crédits Shutterstock Initiative n°2Utrecht fleurit ses abribus pour les abeilles Aux Pays-Bas, ces jolies fleurs et plantes sur le toit des abribus ont trois objectifs bien spécifiques d’abord offrir aux abeilles de quoi butiner, puis rafraîchir l’atmosphère et enfin améliorer la qualité de l’air. Aujourd’hui, 316 abris de bus ont été végétalisés, une fierté pour la ville et ses habitants que de permettre la préservation de l’environnement à leur échelle. Conjointement à cette mesure, les bus d’Utrecht se mettent également à l’électrique. À terme, ils devraient tous rouler de manière plus écologique. La commune disposera de transports en commun neutres en carbone d’ici 2028. Une résolution qu’il serait judicieux d’appliquer dans le monde entier. Crédits BrightVibes Crédits BrightVibes Crédits uitdragerij Instagram Initiative n°3Recycler l’énergie des cyclistes à Amsterdam Saviez-vous que chaque jour, les Amstellodamois pédalent plus de 2 millions de kilomètres ? Que sur cette même période, ils produisent millions de kwh ? Des chiffres qui donnent le tournis et qui ont mis la puce à l’oreille à deux créatifs qui ont imaginé S-Park. L’idée, qui est actuellement au stade de concept, repose avant tout sur les parkings à vélos, et sur l’installation de roues avant particulières, qui ont la capacité de stocker l’énergie produite par les coups de pédales dans une batterie. Une fois que vous avez fini de pédaler, il vous suffit de glisser la roue du vélo dans le dispositif pour connecter la batterie. L’énergie va ainsi se libérer pour être utilisée par la ville ou au réseau de consommation du quartier pour la vie quotidienne. Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Crédits S-Park Initiative n°4Mexique un arbre artificiel qui absorbe la pollution Nous le savons tous les grandes métropoles sont gravement polluées. Un phénomène alarmant, auquel une société mexicaine a décidé de s’attaquer en proposant une sorte d’arbre artificiel, capable de filtrer les gaz et autres particules contenus dans l’air urbain. La société BioMiTech a donc fait le choix de s’inspirer de la nature, en concevant cet arbre, capable de libérer une quantité d’oxygène équivalente à 368 arbres ! Comment ça marche ? Le “BioUrban” va absorber la pollution, grâce à des algues situées à l’intérieur, qui lui permettront de purifier l’air que nous respirons en s’inspirant du principe de la photosynthèse. Crédits BioMiTech Crédits BioMiTech Crédits BioMiTech Initiative n°5Australie un filet pour limiter la pollution des océans Cap sur l’Australie afin de découvrir cette idée que l’on doit à Kwinana, une ville de 40 000 habitants dans la banlieue de Perth. Pour faire face à la pollution plastique et aux déchets flottants dans les océans, la ville de Kwinana a eu l’idée de mettre en place des filets de drainage qui agissent comme de véritables pièges à déchets. Ces filets ont été placés sur les sorties des systèmes de drainage et ont été conçus pour empêcher les déchets plastiques et autres, transportés par les eaux pluviales, ou délibérément jetés par des individus, de se déverser dans la nature et dans les océans. Faciles à installer, il suffit de les ramasser avec une grue une fois pleins. Les déchets collectés sont ensuite récupérés pour être triés afin de séparer les ordures recyclables de celles qui ne le sont pas. Comme quoi, les idées les plus simples sont souvent les meilleures ! Crédits Ville de Kwinana Crédits Ville de Kwinana Crédits Ville de Kwinana Initiative n°6Collioure sensibilise avec des messages sur les bouches d’évacuation La commune de Collioure, dans les Pyrénées-Orientales, a eu l’idée de sceller une plaque à côté de 23 grilles d’évacuation des eaux pluviales sur laquelle est inscrit “Ne rien jeter. Ne rien vider. La mer commence ICI”. Le message est clair et s’adresse aux passants qui confondent les bouches d’évacuation des eaux pluviales avec des poubelles en pensant que le principal est que le détritus disparaisse. Car à Collioure comme dans bien d’autres communes, les bouches d’évacuation des eaux pluviales servent à récupérer les eaux de pluie pour les faire circuler dans des canaux sous-terrains qui, finalement, se jettent à la mer. Le mégot de cigarette que vous allez donc jeter le matin à travers les grilles, vous pourrez le retrouver lors de votre baignade l’après-midi même… Et si jeter quelque chose dans les grilles d’évacuation ne choque personne à première vue, jeter un détritus directement dans la mer est déjà beaucoup plus évocateur. Une sensibilisation simple, efficace et très visuelle pour faire changer les mentalités. Crédits France 3 Occitanie Crédits Initiative n°7Séoul transforme une autoroute abandonnée en parc géant En Corée du Sud, une parcelle d’autoroute à l’abandon a été transformée en un espace de promenade, avec une végétation luxuriante ! Un beau projet qui montre que la tendance est de plus en plus à la réflexion sur une urbanisation qui intègre la nature. Plus grande ville de Corée du Sud, avec plus de 10 millions d’habitants, Séoul est un monstre d’urbanisation. La ville comporte de nombreuses autoroutes urbaines, construites dans les années 60-80, qui ressemblent à d’immenses viaducs. Ces axes sont de moins en moins utilisés ou trouvent d’autres alternatives, ce qui amène la ville à les transformer. Alors au lieu de les détruire, pourquoi ne pas imaginer une autre utilisation, qui pourrait plaire aux habitants ? Voici l’idée de la société d’architecture néerlandaise MVRDV qui a ainsi dévoilé un parc suspendu intégrant plus de 24 000 plantes de 228 espèces et sous-espèces différentes ! Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Crédits MVRDV Initiative n°8Marseille responsabilise ses concitoyens Lancé par un citoyen d’origine britannique exaspéré par les déchets qui envahissent la ville de Marseille, 1 Déchet par Jour est un projet social et participatif qui vise à responsabiliser tout le monde dans une démarche de nettoyage urbain. Le principe est extrêmement simple les citoyens sont invités à ramasser un déchet, à se photographier en train de le jeter dans une poubelle, et à partager le cliché sur les réseaux sociaux avec le hashtag 1pieceofrubbish. L’idée est ensuite d’inviter ses amis à reproduire l’initiative pour créer une chaîne de “nettoyage social”. Les réseaux sociaux utilisés à bon escient peuvent parfois être très efficaces ! Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour Crédits 1 Déchet par Jour
Travailcollaboratif sur la ville de demain. Valérie Manac'h | 13 Nov 2016 | II. La ville de demain. | 0 |. Coruscant, Star wars. Thème 1 – Habiter une métropole : La ville de demain. Les élèves sont invités, dans le cadre d’une initiation à la prospective territoriale, à imaginer la ville du futur : comment s’y déplacer ?
Que nous les appelions smart, intelligents, futures, durables, le territoire, la ville, le quartier se réinventent... Comment percevoir la transformation numérique qui nous submerge tous dans les entreprises, les collectivités... ou dans notre vie de tous les jours en tant que citoyens ? L’objectif de ces villes futures est-il de développer des outils de planification urbaine grâce aux données pour mieux penser la ville de demain ? Faut-il penser l’outil numérique comme source d’information ou d’aliénation des habitants ? La création urbaine, l’action publique, le renouvellement urbain, passent-ils par ces nouveaux outils ? Comment imaginer le devenir d’un territoire et des gens qui le composent qu’ils soient habitants, passagers, utilisateurs... ? A l’instar de la loi d’orientation sur les mobilités, toutes les réponses à ces questions sont réfléchies au fur et à mesure que les problématiques autour de l’exploitation des données arrivent. Nous ne pouvons que constater que sur ces points, nous ne sommes capables pour le moment de ne penser qu’en réaction » plutôt qu’en anticipation » alors que le principe même de l’utilisation des grandes données a pour but de nous permettre de modéliser des actions, prédire des comportements et de prendre les meilleures décisions. Ces décisions qui, dans le monde de la fabrique de la ville, se prennent pour plusieurs décennies...La donnée est une matière première de la ville, elle est plurielle, elle est issue de différentes sources, elle est ouverte ou ne l’est pas, mais surtout, elle a besoin d’être gouvernée. Dans le domaine de l’immobilier, la donnée est dorénavant partout, nous pourrions la classer en deux grands types. Le premier type est la donnée environnementale, qui concerne le bâtiment lui-même signature numérique du bâtiment BIM, données de fonctionnement et consommation des bâtiments, développement de services au sein d’une typologie de bâtiments... Le second grand type de données, et certainement celui sur lequel nous avons le plus de recul en terme de statistiques, est celui de la donnée économique nombre et prix des transactions, prix des loyers.... Cette deuxième typologie de données dorénavant disponibles est celle qui fait aussi le plus évoluer la filière établie. La blockchain par exemple renouvelle et réinterroge la filière toute entière autour des tiers de confiance en produisant des certificats qui raccourcissent les circuits. De même, l’automatisation des outils, la digitalisation des processus actes notariés par exemple font évoluer les métiers. L’économie collaborative rendue possible grâce à la plateformisation » d’un grand nombre de données impacte aussi les métiers, car il désintermédie les professionnels, donnant le pouvoir aux l’ouverture des données n’est pas une fin en soi. Un territoire comme la Métropole de Lyon a mis en place depuis 2012 une plateforme de circulation des données sur le territoire Cette plateforme n’a de sens que par l’usage que l’on en fait, c’est-à-dire par les services qui sont développés à partir de ces jeux de données rendus accessibles. Les entreprises détentrices de données sont des partenaires privilégiés des collectivités publiques, c’est dans cette démarche partenariale que s’inscrit par exemple la plateforme de la Métropole de Lyon depuis sa création, tout en ne fragilisant pas ces mêmes entreprises à l’heure où des données sensibles pourraient être ouvertes. Au-delà des enjeux de collecte, de stockage, de traitement des données de la ville, il devient aussi nécessaire de faire se parler » ces données, c’est à dire de les rendre interopérables. Qu’il s’agisse de bâtiment résidentiels, tertiaires ou industriels, la finalité de toutes ces opérations autour des données est bel et bien de décider de l’action à mener mais aussi de prédire les comportements techniques et la circulation de ces données n’est pas sans risque pour la ville. Aujourd’hui ce risque ne vient pas du territoire lui-même, ni même du niveau national, mais il provient plutôt des géants du numérique, qui eux ne sont pas des spécialistes de l’urbanisme de nos villes mais de l’exploitation des big pourraient s’imposer comme des challengers sérieux de nos collectivités mettant en péril le service public rendu aux concitoyens. Nous pouvons aujourd’hui citer les calculateurs d’itinéraires qui tendent à ne pas respecter des zones protégées écoles, zones faibles émissions, ... mais aussi et pour revenir vers le domaine de l’immobilier, le développement de plateformes comme AirBnB qui rendent difficile la collecte de la taxe par les villes alors que ces entreprises dites disruptives » développant ces nouveaux services sont bien dans le même temps des utilisateurs des infrastructures de la cette data-géo-politique » est-ouest/américaine-chinoise, il est bien sûr nécessaire de saisir les opportunités de création de valeur pour les citoyens et de création de valeur économique pour nos entreprises. Ainsi les grands groupes acteurs de la ville se trans- forment et mûrissent la potentialité de la donnée qu’ils possèdent et les jeunes entreprises, comme les startup, développent des services en croisant différents types de données. Un outil comme le TUBA Tube à expérimentations urbaines impulsé en 2014 par la Métropole à partir de sa plateforme de données et construit en partenariat avec ces différentes natures d’acteurs a pour objectif d’accompagner l’innovation et les phases d’expérimentation de ces nouveaux services numériques en privilégiant le croisement des données et le lien avec les citoyens. L’innovation autour des données peut s’inscrire dans des approches plurielles, soit autour d’un besoin exprimé, on parle d’innovation bottom up », soit en recherchant en top down » le potentiel de jeu de données ouvertes en imaginant des cas d’usages l’objectif est que les services développés profitent aux citoyens et permettent aussi d’améliorer l’action potentiel d’innovation est illustré dans le domaine de l’immobilier par deux entreprises fondées sur l’utilisation des données environnementales et économiques. L’une, Futurmap rend disponible et exploite les données des bâtiments en produisant des plan 3D et des services de cartographie des bâtiments, et la seconde, Home In Love s’intéresse plus à la donnée économique intégrée très en aval, proche des 2015, Futurmap s’est développé avec l’ambition de créer le socle 3D de la ville intelligente. Le terme de Smart City est utilisé ici sous différents aspects, Futurmap part du principe que pour rendre une ville plus smart », une représentation en 3D de l’environ- nement, des infrastructures et des bâtiments est nécessaire pour y développer de nouveaux usages numériques. A travers quatre pôles, Futurmap propose la synthèse de réseaux enterrés en 3D et leur exploitation sur le Web, la création de maquettes numériques BIM pour le bâtiment, la numérisation à grande échelle des infrastructures routières et ferroviaires et la production de modélisation 3D à l’échelle d’un territoire. Ces services sont basés sur des données acquises par des scanners laser statiques, mobile mapping » ou des données disponibles en open data données ouvertes par les villes ou rendues accessibles par des collectifs. Avec l’avènement des technologies d’acquisition 3D, le traitement des données géographiques devient un enjeu crucial pour les collectivités et les entreprises pour planifier les rénovations, construire de nouveaux quartiers ou imaginer des plans de mobilité par réussir leur mobilité, les personnes doivent confronter leurs attentes et leurs aspirations à un nouveau territoire au cours d’un processus complexe d’ entrée en territoire » qui nécessite de mettre en œuvre des compétences que chacun est loin de maîtriser. Si la mobilité n’est pas un but en soi, elle peut constituer l’un des leviers de la lutte contre le chômage et favoriser la situation de certains individus sur le marché du travail, qu’ils soient ou non en emploi. Les personnes en quête d’un logement et encore plus ceux en mobilité géographique lointaine sont confrontés à trois défis savoir quoi chercher, savoir où chercher, et savoir comment de ces étapes met en jeu leur capacité à faire de la mobilité une opportunité pour les salariés et pour les entreprises. Pour répondre à cette problématique, Home in Love a créé une aide à la mobilité géographique des collaborateurs d’entreprises, pour accompagner dans l’organisation de la vie personnelle les collaborateurs souhaitant déménager pour se rapprocher de leur entreprise dès leur offre d’embauche ou de mutation. L’innovation numérique repose sur la recherche, l’analyse et la mise à disposition de données collectées en fonction du projet de la personne afin de trouver le logement idéal. La recherche de données sur les environnements de vie passe par la réutilisation des villes, des données environnementales comme la plateforme INSEE en la croisant aux données privées, comme la disponibilité des biens locatifs par exemple. Les outils numériques développés permettent à la personne de se projeter dans un nouveau territoire, et donc de faire évoluer son projet de mutation professionnelle mais aussi d’être accompagné dans ses prises de décision sur le choix final du logement dé nitif. Cette innovation numérique est accompagnée d’une double innovation sociale car elle est aussi proposée aux alternants et tous nouveaux embauchés au même titre que la mutuelle ou tout autre service mis en place dans l’institution. De plus ce service est pris en charge par les cotisations des entreprises à Action Logement au travers des dispositifs deux exemples illustrent très bien le champ des possibles de l’utilisation des données du bâtiment/logement vers la ville et la façon dont les filières se transforment grâce à leur capacité à innover. Mais alors que les outils numériques prennent de plus en plus de place dans la construction de la ville, il paraît aussi essentiel de penser l’Humain en son ville est espace de vie mais aussi de rencontres, fourmilière regroupant des individualités qui échangent et se rencontrent, par volonté ou nécessité. Il est couramment admis que la révolution numérique que nous vivons actuellement est au cerveau ce qu’a été la révolution industrielle du XIXème siècle au muscle... Rendez-vous donc dans quelques décennies pour en analyser les conséquences, externalités positives ou négatives comme l’a été la révolu- tion industrielle pour nos aînés...smartcity data immobilier observatoire innovation villeintelligente services citoyens mieuxvivre experimentation bigdataArticle écrit et publié pour les 50 ans du CECIM. Pour en savoir plus Dansle cadre des cours de géographie sur les métropoles, les élèves de 6ème ont imaginé la ville de demain en produisant des maquettes et en respectant certains critères
Activité de l'entreprise 1001rues propose de générer la conception des villes de demain par la parole des usagers. Pour concrétiser cette vision 1001rues conçoit des outils numériques de concertation citoyenne orientés projet. Les données récoltées par nos outils, une fois traitées, vont se matérialiser dans le design du projet. Offrant, aux décideurs et concepteurs, différents scénarios de conception des espaces issus de la parole de l’usager. La démarche de 1001rues ne s’oppose pas à une concertation sur le terrain, plus classique; elle cherche à la compléter et à gommer ses lacunes. Notamment, le manque de participation des usagers ou futurs usagers, la monopolisation de la parole par un individu ou groupe d’individu ou encore la difficulté à faire remonter des données concrètes et utiles au projet. Références de l'entreprise Localisation Seine-et-Marne Catégorie Démocratie locale et relation avec les citoyens Structure du client EPAMARNE BIM citoyen Le BIM Citoyen est un outil de concertation numérique en ligne qui permet aux utilisateurs d'agir sur différents scénarios proposés par les équipes de concepteur. A l’instar d’un serious game, l’internaute peut découvrir le quartier au travers d’une maquette en 3D et s’immerger dedans. Il peut ainsi modifier différents éléments de la ville tels que les voiries, les espaces verts, la hauteur des bâtiments… mais comme dans un serious game, tous ces changements sont soumis à des contraintes budgétaires et aux réglementations environnementales et urbanistiques. Ainsi, le “joueur” peut voir au cours de sa construction, les impacts carbone, économiques, esthétiques… de ses propositions. Lien de l'application Localisation Seine-et-Marne Catégorie Démocratie locale et relation avec les citoyens Structure du client EPAMARNE Imaginer son parc Quand SimCity rencontre la participation. Imaginer son parc c’est un jeu, qui à l’instar de SimCity permet à l’utilisateur de créer son projet idéal en partant d’un plateau de jeu à remplir avec des programmations préalablement choisie avec nos commanditaires. L’application a fourni un grand nombre de propositions parfois similaires, mais souvent très différentes les unes des autres. Ces propositions sont passées par plusieurs filtres d’analyse afin de fournir à l’arrivée une synthèse compréhensible par les professionnels de l’aménagement comme par les citoyens non familiarisés avec les pratiques des grands projets urbains . La plateforme était composée de deux outils une galerie de référence et un plateau de jeux . La galerie de référence permettait aux utilisateurs d’aimer les images de références de parcs existants qu’ils préféraient le plus. Plus de 500 likes ont été enregistrés sur les 90 images de référence proposées au vote. L’analyse de ces votes consiste à dégager les ambiances les plus plébiscitées pour le futur parc de Serris. Le plateau de jeu questionne directement sur la programmation. Il prend la forme d’un jeu de plateau et propose aux utilisateurs de composer leur propre parc sur un périmètre donné. Différents objets correspondant aux programmes possibles sont proposés à l’utilisateur qui compose son parc. Celui-ci est amené à faire des choix puisqu’il fait face tant à la contrainte budgétaire qu’à la contrainte de consommation de l’espace. 300 parcs ont été créés.
ilexiste des manières variées d’habiter, en résidant, travaillant, se déplaçant, de cohabiter avec des populations diverses au sein des métropoles. on peut imaginer d’autres manières d’habiter dans une perspective de développement durable. Supports: corpus documentaire varié + manuel Nathan. Temps: de 3 à 5 heures. La ville de demain programmation du trajet de navettes électriques 17 avril - Vidéo Sciences et technologie Lumni Ce cour de technologie a pour sujet la ville de demain en constat réalisé les grandes métropoles sont polluées mars 2019. Hypothèse serait-ce dû aux dépalcements des voitures à moteur à combustion ? Si on regarde la même carte réalisée en mars 2020, on remarque qu'il y a une baisse de la pollution, liée en partie à la baisse de la circulation automobile. Et si on imaginait la ville de deamin ? L'occasion de modifier nos pratiques. Comment la technologie pourrait nous aider à agir de manière ethique et responsable de façon à limiter la pollution urbaineet améliorer la qualité de l'air ? Onpasse ainsi du BIM au CIM (City Information Modeling), maquette numérique à l'échelle non d'un bâtiment mais d'un quartier ou d'une ville, qui accompagne la prise de décision en matière d
COMMENT IMAGINER MA VILLE DE DEMAIN? C’est la question posée aux élèves de 6e dans le cadre du programme de géographie et qui s’inscrit dans le fil rouge de l’année autour de la notion d’habiter» les espaces à fortes contraintes, les villes, les littoraux, ma ville de demain…. L’objectif est de faire comprendre à l’élève que les villes, aussi diverses les unes que les autres, sont composées de différents espaces, et qu’il existe des manières variées d’y habiter, le tout dans une perspective de développement durable. Après plusieurs séances de recherches, de réflexion et d’échanges par petits groupes de travail au CDI, les élèves ont pensé puis représenté la ville dans laquelle ils imaginent vivre demain… Affiches, dessins, plans, maquettes… autant de réalisations à la hauteur de leur imagination!
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