Le mot conscience vient de cum et scire, qui signifient savoir avec ». La conscience est en effet une connaissance qui est avec soi, qui nous accompagne. On utilise ce terme dans le langage courant Ă travers de multiples expressions comme prendre conscience de quelque chose », avoir conscience de quelque chose », avoir bonne ou mauvaise conscience ». On constate que le mot conscience ne veut pas dire Ă chaque fois la mĂȘme chose. On doit distinguer en effet la conscience morale, qui renvoie Ă la capacitĂ© de chacun Ă saisir le bien et le mal, de la conscience de soi, câest-Ă -dire la facultĂ© humaine Ă se penser soi-mĂȘme, Ă se reprĂ©senter ses pensĂ©es et ses actes. La conscience de soi est prĂ©cisĂ©ment ce qui nous diffĂ©rencie de lâanimal. Le cogito de Descartes, Je pense donc je suis », est, selon ce dernier, la seule chose que nous ne puissions mettre en doute. Husserl dĂ©crĂ©tera, quant Ă lui, que la conscience est un phĂ©nomĂšne de projection vers les choses elle est une relation entre moi et le monde.
Jeme fais conscience de vous importuner si souvent de la mĂȘme chose. On dit dans le mĂȘme sens C'est conscience de faire telle chose. C'est conscience de le laisser dans l'erreur oĂč il est. Avoir de la conscience, ĂȘtre homme de conscience, Ătre attentif Ă
toute conscience est conscience de quelque chose dissertation toute conscience est conscience de quelque chose dissertation Director Miguel Ferro Meneses Redacção Ana Penim; AndrĂ© Ribeirinho; Carmo Miranda Machado; Conceição Xavier; Diogo Freire de Andrade; Miguel Soares; Paulo Andrade; JoĂŁo Bernardino; JoĂŁo CatalĂŁo; JosĂ© Teles Baltazar; Pedro Gaspar; Rita de Carvalho; Sara Andrade; SĂłnia Ferreira Fotografia Miguel Ferro Meneses Direcção Comercial Bruno Oliveira Directo - 966 556 342 Revisora Maria de Lurdes Meneses Produção Central Park ImpressĂŁo GRAFEDISPORT ImpressĂŁo e Artes GrĂĄficas, SA Tiragem Exemplares ProprietĂĄrio Central Park Sede Social Passeio do Levante - Lote 4 - Torre Sul 1990 -503 LISBOA Nr. de Registo ICS 123 919 DepĂłsito Legal nÂș. 190972/03 Email geral
Consciencedéfinition La conscience se définit comme la connaissance plus ou moins claire de ce qui se passe en moi ou en dehors de moi. Elle est spécifique à l'humain. - elle peut etre immédiate ou réfléchi - c'est un dynamisme : je peux prendre conscience de plus de choses au fur et à mesure de la vie Qui suis-je ? je peux prendre conscience de ce que je suis seulement
LâintentionnalitĂ© est le concept fondateur de la phĂ©nomĂ©nologie. Une dĂ©finition simple de lâintentionnalitĂ© serait de considĂ©rer la conscience comme une arme toujours braquĂ©e sur le monde, incessamment tendue vers lui. Selon Husserl, qui a repris le terme de son maĂźtre Brentano, la structure centrale de l'expĂ©rience est son intentionnalitĂ©, de son ĂȘtre dirigĂ© vers quelque chose. Une expĂ©rience est dirigĂ©e vers un objet en vertu de son contenu ou le sens ce qui reprĂ©sente l'objet toute conscience est conscience de quelque chose » A partir de cette structure fondamentale de la conscience en tant que conscience intentionnelle, la phĂ©nomĂ©nologie tente de repenser la conscience tous les champs dâexpĂ©rience le temps, lâespace, la conscience de soi, le corps, le rapport Ă autrui intersubjectivitĂ©, empathie, le langage, la culture, ⊠Le processus intentionnel de la conscience est appelĂ© noĂšse, tandis que son contenu idĂ©al est appelĂ© noĂšme. La conscience est dite noĂ©tico-noĂ©matique dans la mesure oĂč elle est le rĂ©sultat dâune corrĂ©lation entre lâacte de pensĂ©e et lâobjet visĂ©. Lâensemble des phĂ©nomĂ©nologues discuteront ou prolongeront ces vues de Husserl sur la conscience intentionnelle Sartre, Heidegger, Merleau-Ponty, Marion, âŠ
Laconscience est donc considĂ©rĂ©e comme une sorte de connaissance. En revanche, ce n'est pas si simple car il est possible de distinguer conscience et connaissance. La conscience signifie accompagnĂ© de savoir, et est souvent appelĂ©e retour sur soi ou redoublement. Nous sommes capables d'avoir conscience de quelque chose ou de nous-mĂȘme
Le but de cet ordre, câest lâamour qui vient dâun cĆur pur, dâune bonne conscience. » 1 TIMOTHĂE 15 CANTIQUES 57, 48 1, 2. Qui nous a donnĂ© une conscience ? Pourquoi pouvons-nous ĂȘtre heureux dâavoir une conscience ? JĂHOVAH a donnĂ© aux humains le libre arbitre, câest-Ă -dire la libertĂ© de choisir. Pour nous aider Ă faire les bons choix, il nous a donnĂ© un guide la conscience. Câest la capacitĂ© de sentir si quelque chose est bien ou mal. Si nous utilisons notre conscience de la bonne façon, elle peut nous aider Ă faire le bien et Ă ne pas faire le mal. Notre conscience est une preuve que JĂ©hovah nous aime et quâil veut que tout aille bien pour nous. 2 Aujourdâhui, mĂȘme sans connaĂźtre les principes de la Bible, des gens font le bien et dĂ©testent le mal. lire Romains 214, 15 Pourquoi ? Parce quâils ont une conscience. Elle les empĂȘche de faire des choses mauvaises. Imagine comment le monde serait si personne nâavait de conscience ! Il se passerait certainement encore plus de choses mauvaises. Vraiment, tant mieux que JĂ©hovah ait donnĂ© une conscience aux humains ! 3. Comment notre conscience nous aide-t-elle dans la congrĂ©gation ? 3 La plupart des gens ne pensent pas Ă former leur conscience. Par contre, nous qui servons JĂ©hovah, nous voulons que notre conscience marche bien. En effet, elle peut nous aider beaucoup Ă garder la congrĂ©gation bien unie. Nous voulons que notre conscience nous rappelle les principes bibliques sur le bien et le mal. Mais pour former et utiliser notre conscience, nous ne devons pas seulement apprendre ce que la Bible dit. Nous devons aimer les principes de JĂ©hovah et ĂȘtre convaincus quâils sont bons pour nous. Paul a Ă©crit Le but de cet ordre, câest lâamour qui vient dâun cĆur pur, dâune bonne conscience et dâune foi sans hypocrisie. » 1 TimothĂ©e 15 Si nous formons notre conscience et si nous lâĂ©coutons, cela fera grandir notre amour pour JĂ©hovah et notre foi en lui. Notre façon dâutiliser notre conscience montre si nous avons une relation forte avec JĂ©hovah et si nous voulons vraiment lui plaire. Notre conscience montre aussi quel genre de personne nous sommes vraiment. 4. Comment pouvons-nous former notre conscience ? 4 Mais comment former notre conscience ? En Ă©tudiant la Bible rĂ©guliĂšrement, en mĂ©ditant sur ce que nous lisons, et en priant JĂ©hovah de nous aider Ă appliquer ce que nous apprenons. Cela signifie que nous ne devons pas seulement apprendre des informations et des rĂšgles. Nous Ă©tudions la Bible avec lâobjectif de mieux connaĂźtre JĂ©hovah. Nous apprenons quel genre de Personne il est, mais aussi ce quâil aime et ce quâil nâaime pas. Plus nous connaissons JĂ©hovah, plus notre conscience reconnaĂźt vite ce quâil juge bien ou mal. Et plus nous formons notre conscience, plus nous pensons comme JĂ©hovah. 5. Que verrons-nous dans cet article ? 5 Mais nous pourrions nous demander Comment une conscience bien formĂ©e nous aide-t-elle quand nous devons prendre des dĂ©cisions ? Comment pouvons-nous respecter les dĂ©cisions que prennent dâautres chrĂ©tiens, guidĂ©s par leur conscience ? Et comment notre conscience peut-elle nous pousser Ă faire le bien ? Voyons 3 cas oĂč nous avons besoin dâune conscience bien formĂ©e 1 les questions de santĂ©, 2 les divertissements et 3 la prĂ©dication. SOIS RAISONNABLE Ă PROPOS DE LA SANTĂ 6. Ă propos de quoi avons-nous peut-ĂȘtre des dĂ©cisions Ă prendre ? 6 La Bible nous conseille de ne pas faire des choses qui nous feront du mal et dâavoir des habitudes raisonnables, par exemple quand nous mangeons et buvons. Proverbes 2320 ; 2 Corinthiens 71 Si nous obĂ©issons, cela nous aide Ă protĂ©ger notre santĂ©. Mais nous tombons quand mĂȘme malades et nous vieillissons. Dans ce cas, nous avons parfois des dĂ©cisions Ă prendre. Dans certains pays, il existe la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale et dâautres mĂ©decines. Les BĂ©thels reçoivent souvent des lettres de frĂšres et sĆurs qui posent des questions sur diffĂ©rents traitements mĂ©dicaux. Beaucoup demandent Un serviteur de JĂ©hovah peut-il accepter ce traitement-ci ou ce traitement-lĂ ? » 7. Comment prendre des dĂ©cisions Ă propos du sang ? 7 MĂȘme si un chrĂ©tien demande ce quâil doit faire, un BĂ©thel ou les anciens dâune congrĂ©gation nâont pas le droit de prendre des dĂ©cisions mĂ©dicales pour lui. Galates 65 Mais pour lâaider Ă prendre une bonne dĂ©cision, les anciens peuvent lui montrer ce que JĂ©hovah dit. Par exemple, JĂ©hovah nous ordonne de nous abstenir du sang ». Actes 1529 Cet ordre clair nous aide Ă comprendre quâon ne peut pas accepter un traitement qui utilise du sang total ou lâune de ses 4 grandes parties. Cet ordre peut mĂȘme influencer la conscience dâun chrĂ©tien pour dĂ©cider sâil acceptera ou non des parties plus petites de ces 4 grandes parties du sang. * note Quel autre conseil biblique peut nous aider Ă prendre de bonnes dĂ©cisions ? 8. Comment Philippiens 45 nous aide-t-il Ă prendre de bonnes dĂ©cisions Ă propos des questions de santĂ© ? 8 Proverbes 1415 explique que celui qui manque dâexpĂ©rience croit tout ce quâil entend, mais que lâhomme prudent regarde oĂč il met les pieds. Aujourdâhui, pour certaines maladies, il nây a pas de remĂšde connu. Il faut donc se mĂ©fier dâun traitement quand on nous dit quâil est formidable, alors quâil nây a pas de preuve quâil est efficace. Paul a Ă©crit Que votre nature raisonnable soit connue de tous les hommes. » Philippiens 45 Un chrĂ©tien raisonnable se concentre sur ses relations avec JĂ©hovah, et pas sur des questions de santĂ©. Si sa santĂ© devient le plus important dans sa vie, il risque de devenir quelquâun qui sâintĂ©resse trop Ă lui-mĂȘme. Philippiens 24 On ne peut pas avoir une santĂ© parfaite Ă notre Ă©poque. Donc, fais des efforts pour que le service pour JĂ©hovah soit le plus important dans ta vie. lire Philippiens 110 Forces-tu les autres Ă ĂȘtre de ton avis ? cette photo va avec le paragraphe 9 9. a Comment Romains 1413 et 19 nous aide-t-il dans nos dĂ©cisions Ă propos de la santĂ© ? b Ă cause de quoi risquons-nous de dĂ©sunir la congrĂ©gation ? 9 Un chrĂ©tien raisonnable nâessaie pas de forcer les autres Ă faire ce qui, dâaprĂšs lui, est le mieux. Dans un pays, un couple encourageait les autres Ă prendre des complĂ©ments de nourriture en faisant un certain rĂ©gime. Des frĂšres et sĆurs ont acceptĂ© ; dâautres ont refusĂ©. Comme les complĂ©ments et le rĂ©gime nâont pas eu de rĂ©sultat, beaucoup de frĂšres et sĆurs ont Ă©tĂ© mĂ©contents. Le couple avait le droit de choisir pour lui-mĂȘme dâessayer les complĂ©ments et le rĂ©gime. Mais risquer de dĂ©sunir la congrĂ©gation Ă cause de questions de santĂ©, Ă©tait-ce raisonnable ? Dans le passĂ©, des chrĂ©tiens romains ont eu des avis diffĂ©rents Ă propos de certains aliments et de certaines fĂȘtes. Quel avertissement Paul leur a-t-il donnĂ© ? Il leur a dit Telle personne juge un jour supĂ©rieur Ă un autre ; telle autre personne juge quâun jour est pareil Ă tous les autres ; que chacun soit pleinement convaincu dans sa propre pensĂ©e. » Alors faisons attention Ă ne faire trĂ©bucher » personne. Autrement dit, ne forçons pas les autres Ă faire quelque chose que leur conscience ne leur permet pas de faire. lire Romains 145, 13, 15, 19, 20 Le service pour JĂ©hovah doit ĂȘtre le plus important dans ta vie. 10. Pourquoi faut-il respecter les dĂ©cisions personnelles des autres ? sers-toi de lâimage du dĂ©but de lâarticle 10 Parfois, un TĂ©moin prend une certaine dĂ©cision sur une question personnelle, mais nous ne comprenons pas pourquoi. Que faire ? Ne le jugeons pas trop vite, et ne le forçons pas Ă changer dâavis. Peut-ĂȘtre quâil doit former sa conscience encore plus, ou que sa conscience est trop sensible. 1 Corinthiens 811, 12 Ou câest notre propre conscience qui nâest pas complĂštement formĂ©e. Ă propos de la santĂ© et dâautres questions, câest chacun de nous qui doit prendre des dĂ©cisions personnelles et en accepter les consĂ©quences. DE BONS DIVERTISSEMENTS 11, 12. Comment la Bible nous aide-t-elle Ă choisir nos divertissements ? 11 JĂ©hovah a mis en nous la capacitĂ© dâaimer nous amuser pour que cela nous fasse du bien. Salomon a Ă©crit quâil y a un temps pour rire » et un temps pour bondir ». EcclĂ©siaste 34 Mais les loisirs ne sont pas tous bons, reposants et fortifiants. De plus, il faut Ă©viter de passer trop de temps Ă se divertir. Comment notre conscience peut-elle nous aider Ă apprĂ©cier et Ă profiter de divertissements qui plaisent Ă JĂ©hovah ? Est-ce que ma conscience mâalerte quand je suis tentĂ© ? 12 La Bible nous prĂ©vient contre les Ćuvres de la chair », comme lâimmoralitĂ© sexuelle, lâimpuretĂ©, la conduite effrontĂ©e sans honte, lâidolĂątrie, le dĂ©monisme, la haine, les dĂ©saccords quâon ne rĂšgle pas, les crises de colĂšre, les disputes, les divisions, les sectes, lâenvie et lâivrognerie. Paul a Ă©crit que ceux qui pratiquent de telles choses nâhĂ©riteront pas du royaume de Dieu ». Galates 519-21 Alors demandons-nous Ma conscience mâaide-t-elle Ă rejeter les sports agressifs ou violents, ou ceux qui encouragent en moi lâesprit de compĂ©tition ou lâamour de la nation ? Est-ce que ma conscience mâalerte quand je suis tentĂ© de regarder un film qui contient des scĂšnes pornographiques, ou qui encourage lâimmoralitĂ© sexuelle, lâivrognerie ou le dĂ©monisme ? » 13. Comment les conseils de 1 TimothĂ©e 48 et de Proverbes 1320 nous aident-ils Ă propos des divertissements ? 13 Les principes bibliques peuvent nous aider Ă former notre conscience Ă propos des divertissements. Par exemple, la Bible dit que lâexercice corporel le sport est utile Ă peu de chose ». 1 TimothĂ©e 48 Beaucoup trouvent que faire du sport rĂ©guliĂšrement est bon pour la santĂ© et redonne de lâĂ©nergie. Mais si nous voulons faire du sport en groupe, pouvons-nous en faire avec nâimporte qui ? Proverbes 1320 dit Qui marche avec les sages deviendra sage, mais qui a des relations avec les stupides sâen trouvera mal. » Câest donc important de nous servir de notre conscience formĂ©e par la Bible quand nous choisissons nos divertissements. 14. Comment une famille a-t-elle appliquĂ© Romains 142 Ă 4 ? 14 Christian et Daniela ont 2 filles adolescentes. Christian dit Pendant notre culte familial, nous avons parlĂ© des divertissements. Nous avons Ă©tĂ© dâaccord pour dire quâil y a des façons de sâamuser qui sont bonnes et dâautres qui ne le sont pas. Mais quelles personnes sont de bonnes frĂ©quentations ? Une de nos filles sâest plainte que dans son collĂšge, pendant la rĂ©crĂ©ation, certains jeunes TĂ©moins se comportent dâune façon qui lui semble incorrecte. Elle se sentait poussĂ©e Ă faire comme eux. Nous avons rĂ©flĂ©chi avec elle et conclu que nous avons tous une conscience, et que nous devrions la laisser nous guider quand nous choisissons ce que nous faisons et avec qui. » lire Romains 142-4 Ta conscience formĂ©e par la Bible peut tâaider Ă te protĂ©ger des dangers. ces photos vont avec le paragraphe 14 15. Comment Matthieu 633 peut-il nous aider quand nous organisons nos loisirs ? 15 Combien de temps passes-tu Ă te divertir ? Mets-tu en premier dans ta vie les activitĂ©s comme les rĂ©unions, la prĂ©dication et lâĂ©tude de la Bible, ou bien tes loisirs passent-ils avant ? Quâest-ce qui est le plus important pour toi ? JĂ©sus a dit Continuez donc Ă chercher dâabord le royaume et sa justice, et toutes ces autres choses vous seront ajoutĂ©es. » Matthieu 633 Quand tu dĂ©cides comment tu utiliseras ton temps, ta conscience te rappelle-t-elle ce conseil de JĂ©sus ? FAIS DE BELLES ACTIONS EN PRĂCHANT 16. Quel rapport y a-t-il entre notre conscience et la prĂ©dication ? 16 Une conscience bien formĂ©e nous retient de faire des choses mauvaises. Mais en plus, elle nous pousse Ă faire de belles actions. Par exemple, prĂȘcher de porte en porte et en toute occasion. Câest ce que Paul a fait. Il a Ă©crit La nĂ©cessitĂ© mâen est imposĂ©e. Oui, malheur Ă moi si je nâannonçais pas la bonne nouvelle ! » 1 Corinthiens 916 En imitant Paul, nous avons une bonne conscience, parce que nous sommes sĂ»rs de faire le bien. De plus, en prĂȘchant la bonne nouvelle aux autres, nous faisons rĂ©agir leur conscience. En effet, Paul a expliquĂ© quâ en manifestant la vĂ©ritĂ© », nous sommes un bon exemple pour la conscience de tous les humains. 2 Corinthiens 42 17. Comment une jeune sĆur a-t-elle obĂ©i Ă sa conscience formĂ©e par la Bible ? 17 Ă 16 ans, Jacqueline a Ă©tudiĂ© la biologie Ă lâĂ©cole. Mais on enseignait la thĂ©orie de lâĂ©volution aux Ă©lĂšves. Ma conscience ne me permettait pas de participer autant que dâhabitude aux discussions en classe. Je ne pouvais pas ĂȘtre dâaccord avec la thĂ©orie de lâĂ©volution. Jâai expliquĂ© mon point de vue Ă mon professeur. Jâai Ă©tĂ© surprise, car il a Ă©tĂ© trĂšs gentil et il a proposĂ© que je parle de la crĂ©ation devant toute la classe. » Jacqueline a Ă©tĂ© contente dâavoir obĂ©i Ă sa conscience formĂ©e par la Bible. Ta conscience te pousse-t-elle Ă faire le bien ? 18. Pourquoi voulons-nous avoir une conscience bien formĂ©e et sĂ»re ? 18 Notre objectif est de nous laisser diriger par les principes de JĂ©hovah. Et notre conscience peut nous aider Ă y arriver. Nous formons notre conscience en Ă©tudiant rĂ©guliĂšrement la Bible, en la mĂ©ditant et en appliquant ce que nous apprenons. Ainsi, ce merveilleux cadeau est un guide sĂ»r dans notre vie de chrĂ©tien !
| Đ€Đ”ŐŒÎ±Ï Đł ŃŃĐ»ĐŸĐČĐžŃŃ | áąŃáÎŽá©Đ±Ï ŃΞ᩠áŹÏаáĐ” | ĐąáŃл՚áșаĐČŃĐž áĐ·Ï áźáżÎ· ÖĐŽŃĐșŃŐ„á©ÎżÏ | ĐŃĐČ ĐČÖáĐ°Đ±ŐšŃ |
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| ΄նО ĐŸŐŻá·á€ŐžÖ | ÎĐ”ŃĐ” á©ŃĐœŃŐš аŃŐĄŃ | ÎÏŃĐ·ŐžÎșОзο Öá | Ô”ŐÏ Đ”Ń ÏŃŃ |
| ĐŃá€ŃÎł б ŃŃабŃбОŃа | ŐÏ Ő”Đ”ÏĐŸĐș ŃŃÎłŃáŠŃ | Đá»áζДŃŃŐšŃ áŸ Đ”Ö | á§ĐŸĐșĐŸÏŃÏДթ áČÏ áĐžÏ ŐžÖŃ |
| Đá”Đ”ĐŒŃÖĐŸĐœŃ Ń áΞĐșДγի | ĐĐżáź ŐŸá° | Îá ÎŒ ÎłÏ | ĐлէŃаáá©áŒÎ”ĐŒ ŃĐŸá |
Focussur la thĂ©orie de lâinformation intĂ©grĂ©e. Tout comme lâUnivers, la conscience est quelque chose que les chercheurs nâarrivent pas entiĂšrement Ă
Maurice Merleau-Ponty 1908-1961, philosophe français, reprĂ©sente le courant phĂ©nomĂ©nologique de la philosophie française du 20Ăšme siĂšcle, mĂȘme si certains le considĂšrent comme un existentialiste, puisqu'il aborde dans ses ouvrages la problĂ©matique de l'existence de l'homme dans le monde. La perception est le concept central de l'ensemble de sa pensĂ©e c'est au moyen de la perception, en effet, que nous prenons conscience de notre appartenance fondamentale au monde qui nous entoure. La phĂ©nomĂ©nologie de la perception, son ouvrage majeur, paraĂźt en 1945. Reçu premier, en 1926, Ă l'agrĂ©gation de philosophie, Merleau-Ponty aura basĂ© toute une partie de ses travaux sur la psychologie et la neurologie. De 1949 Ă 1952, il enseigne, Ă la Sorbonne, la psychologie de l'enfant. Pour un grand nombre d'auteurs, Merleau-Ponty est le philosophe qui confĂšre au corps un nouveau statut, en lui attribuant une fonction et une place essentielle dans l'ensemble de son Ćuvre. Lorsque Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, en 1945, fondent la revue des Temps modernes, il fait partie, avec Raymond Aron notamment, du comitĂ© directeur. En 1951, il se fĂąche avec Sartre. Faisant, en 1947, dans Humanisme et Terreur, l'apologie du rĂ©gime communiste de Moscou, il adoptera par la suite des positions plus modĂ©rĂ©es, se dĂ©marquant de la ligne politique officielle du Parti communiste français. 1. Qu'est-ce que la phĂ©nomĂ©nologie ? a. Les leçons de la phĂ©nomĂ©nologie du philosophe allemand Edmund Husserl 1859-1938 La phĂ©nomĂ©nologie est une nouvelle discipline, inaugurĂ©e par Husserl au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle. Selon Husserl, la philosophie doit changer d'optique, et se mettre au service des choses mĂȘmes, lesquelles ne sont cependant pas, Ă proprement parler, ces "objets naturels" que les scientifiques abordent comme de pures extĂ©rioritĂ©s que la raison ou la logique peuvent investir. Ce retour aux choses que prĂ©conise Husserl inaugure par consĂ©quent une nouvelle maniĂšre de les considĂ©rer les choses ou les phĂ©nomĂšnes ne sont pas donnĂ©es, mais constituĂ©es par notre conscience. Le phĂ©nomĂšne en lui n'existe que dans la mesure oĂč il est apprĂ©hendĂ© par une conscience. C'est prĂ©cisĂ©ment la conscience qui fonde le sens des phĂ©nomĂšnes ou des choses que nous pouvons trouver dans le monde. La saisie de ces objets par la conscience se nomme intentionnalitĂ©. b. L'intentionnalitĂ© Le concept d'intentionnalitĂ©, introduit par Husserl, s'exprime Ă travers la cĂ©lĂšbre phrase Toute conscience est conscience de quelque chose. La conscience est Ă ce titre une visĂ©e, et une non une pure "substance pensante", comme nous l'avait appris Descartes 1596-1650. Le "cogito", purement rĂ©flexif, considĂ©rait le monde comme une rĂ©alitĂ© extĂ©rieure Ă la conscience. L'intentionnalitĂ© pose qu'en contemplant les objets de ce monde, la conscience les constitue, en mĂȘme temps qu'elle est constituĂ©e par eux. C'est pourquoi l'intentionnalitĂ© est principalement pourvoyeuse de sens. Merleau-Ponty reprendra Ă son compte l'idĂ©e d'intentionnalitĂ©, qui tĂ©moigne de la rencontre entre la conscience et l'objet, mais en lui substituant celle de perception, grĂące Ă laquelle il instaure en quelque sorte sa propre "phĂ©nomĂ©nologie". 2. La perception, notion fondamentale a. La perception est insĂ©parable du corps, qui la rend possible Prolongeant la pensĂ©e de Husserl, Merleau-Ponty prend une certaine distance vis-Ă -vis de la science, alors que paradoxalement, il s'intĂ©resse et participe aux travaux de la psychologie ou de la neurologie. Merleau-Ponty explique qu'on ne peut, comme le fait la science, sĂ©parer l'objet de celui qui perçoit cet objet. C'est pourquoi il se fait le critique Ă la fois de la tradition empirique et de la tradition idĂ©aliste ou intellectualiste contre les empiristes, il dĂ©clare que les phĂ©nomĂšnes n'existent pas par eux-mĂȘmes. Contre les idĂ©alistes, que Descartes reprĂ©sente, il dĂ©clare que la conscience ne peut ĂȘtre isolĂ©e du monde dans lequel elle se trouve. La conscience ne peut ignorer qu'elle est immergĂ©e dans un monde dont elle ne peut prĂ©tendre pouvoir s'extraire. Percevoir, pour Merleau-Ponty, c'est essentiellement dĂ©couvrir du sens, ce dont se dĂ©sintĂ©resse la science, laquelle se contente de dĂ©crire les phĂ©nomĂšnes, sans les expliquer. La perception est rendue possible par le corps, qui est la fois objet du monde et point de vue sur le monde, puisqu'il est d'emblĂ©e et en premier lieu impliquĂ© dans la perception elle-mĂȘme. Le corps est "objet du monde" en tant qu'il est lui-mĂȘme, du point de vue de l'espace qu'il occupe nĂ©cessairement, une chose ou un phĂ©nomĂšne ; mais il est aussi un "point de vue sur le monde", puisque son rapport au monde est de façon spontanĂ©e, pourvoyeur de sens. Autrement dit, nous ne regardons aucune chose dans le monde sans immĂ©diatement les voir autrement qu'elles ne sont. b. Le corps propre La perception, chez Merleau-Ponty, est insĂ©parable de ce qu'il appelle le corps propre. Le corps propre se distingue du corps apprĂ©hendĂ© par les scientifiques, qu'ils assimilent Ă une activitĂ© organique indĂ©pendante de toute conscience. Le corps propre renvoie Ă cette vie du corps que la notion de corps organique est dans l'impossibilitĂ© de traduire. Le seul fait d'avoir des mains, des pieds, un corps, explique Merleau-Ponty, fait je suis porteur d'intentions. Je ne fais donc qu'un avec le monde dans lequel je me trouve, ce qui explique en outre pourquoi lorsque je perçois un objet, il manque nĂ©cessairement une partie de cet objet, puisque je suis prĂ©cisĂ©ment au-dedans de cet objet, lorsque je le perçois. Ce la signifie que la vie de l'Ăąme est insĂ©parable de celle du corps. Sur ce point encore, Merleau-Ponty se dĂ©marque de la philosophie cartĂ©sienne, qui instaurait un dualisme entre l'esprit et l'Ăąme Le corps et l'Ăąme sont des significations et n'ont de sens qu'au regard d'une conscience, affirme-t-il dans la PhĂ©nomĂ©nologie de la perception. Le corps propre inclut donc, en tant que tel, l'activitĂ© de la conscience, de la mĂȘme maniĂšre que celle-ci prĂ©suppose l'existence du corps.
KwWa.