CAMEROUN:: Mon mari a logé sa maitresse dans notre chambre conjugale :: CAMEROON. AprÚs un peu plus de 40 ans de vie commune, un couple décide de mettre un terme à son union. La dame, qui a
Nos vies sont jalonnĂ©es de premiĂšres fois... et certaines sont plus marquantes que d’autres. Chaque vendredi au cours de l’étĂ©, une personne nous raconte quel impact une dĂ©cision ou un Ă©vĂ©nement a pu avoir sur son existence. C’était un professeur dans une Ă©cole. Il Ă©tait drĂŽle. Il fallait tout le temps le prendre en pitiĂ©, le gratter derriĂšre les oreilles, comme un chiot. » Dans ses cuissardes noires et sa guĂȘpiĂšre en vinyle, la dominatrice MaĂźtresse Isys raconte la premiĂšre fois oĂč elle a mis un homme Ă  ses pieds. Dans un français impeccable, son premier soumis lui a dĂ©crit la façon dont il voulait la servir. J’ai dĂ©cidĂ© de le rencontrer », dit-elle en portant une cigarette Ă  ses lĂšvres rouges. Ce premier contact s’est fait sur un site de rencontres BDSM bondage, discipline, sadomasochisme. Elle avait 22 ans. Lui, au moins le double. Depuis, l’art de dominer a pris une grande place dans la vie de MaĂźtresse Isys. Ironiquement, son premier soumis connaissait tout du BDSM. Pas elle. L’enjeu Ă©tait de taille. J’étais nerveuse. Je ne voulais pas perdre la face. Je voulais vraiment ĂȘtre Ă  la hauteur de ses attentes et projeter l’image d’une personne qui est dominante et en contrĂŽle. » Chez elle, elle a passĂ© des heures Ă  chercher une tenue digne d’une maĂźtresse. ArmĂ©e de sa jupe taille haute, de son haut dĂ©colletĂ© des annĂ©es 50 et de ses escarpins pointus, MaĂźtresse Isys Ă©tait prĂȘte Ă  se lancer. J’avais l’impression d’aller travailler dans un bureau. C’était pas vraiment ça que je m’en allais faire ! », dit-elle en Ă©clatant de rire. La rencontre a finalement lieu dans un bar Ă  chicha. Entre les volutes parfumĂ©es, elle dĂ©couvre son nouveau serviteur. Elle doute. Est-elle prĂ©sentable ? Est-elle assez belle ? Je pense que je suis allĂ©e aux toilettes trois ou quatre fois, me remettre du rouge Ă  lĂšvres », se remĂ©more-t-elle, amusĂ©e. Rapidement, le trac laisse place Ă  un sentiment de puissance et de libĂ©ration. Je me sentais Ă  ma place. » La dominatrice veut se trouver une belle paire de cuissardes. Elle poursuit le rendez-vous dans un sex-shop de la rue Sainte-Catherine. J’ai passĂ© une heure Ă  essayer des bottes. Je lui ai fait acheter les plus chĂšres, Ă©videmment. » ParĂ©e pour sa premiĂšre sĂ©ance de domination, MaĂźtresse Isys invite son soumis chez elle, dans sa chambre. Elle le met Ă  genoux, l’insulte, lui crache dessus. Il est aux anges. Elle l’attache. Puis quitte la piĂšce
 et l’oublie. Elle boit un verre au salon avec ses colocataires lorsqu’elle entend des petits cris. Ah c’est vrai ! J’ai un soumis dans ma chambre ! » Elle retourne le voir, lui fait savourer les laniĂšres de son fouet. Il est restĂ© jusqu’à 2 h du matin. Il a super tripĂ©. » Pendant six mois, le soumis devient son esclave personnel. Il ne la rĂ©munĂšre pas, mais il fait son mĂ©nage, sa vaisselle, son Ă©picerie. Il paye ses factures. Symbole de sa dĂ©votion et de sa soumission, il lui offre un cadeau inoubliable. Il m’a achetĂ© une rose qui ne fane pas. Elle est sous vide pour qu’elle reste toujours parfaite. J’ai trouvĂ© ça cute. » Il lui propose mĂȘme d’emmĂ©nager avec elle pour s’occuper de tout ». Mais MaĂźtresse Isys a d’autres soumis Ă  fouetter. Elle veut se lancer comme dominatrice professionnelle. À l’époque, l’étudiante en esthĂ©tique a besoin d’argent, et ce mĂ©tier l’attire. Elle publie des annonces en ligne et reçoit une vingtaine d’appels en une journĂ©e. Je pense que ça marche, mes affaires ! », se dit-elle alors. Lui ne veut pas d’une relation avec une professionnelle. Quand il a vu une de mes annonces, il n’a pas aimĂ© ça. Ça ne rentrait pas dans son trip. Il a fini par disparaĂźtre. » La domination une vocation Elle perd un soumis, mais trouve une vocation. C’est un Ă©tat d’esprit, tu l’as ou tu l’as pas. » Pour elle, c’est une seconde nature. Avoir le contrĂŽle de soi, ĂȘtre dominante, avoir du leadership, tout ça rĂ©sonne en elle. Il y a beaucoup de dominatrices qui ont des trainings. Moi, je n’en ai jamais fait. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE MaĂźtresse Isys a fait de sa passion pour la soumission son mĂ©tier, qu’elle pratique depuis sept ans Ă  temps plein. Ce qui l’allume Le cĂŽtĂ© psychologique de la domination plus que le cĂŽtĂ© physique. Savoir que je suis en mesure de plonger dans l’esprit des soumis et sentir leur appartenance pour moi. » Sa passion ne peut ĂȘtre feinte. Ils le savent qui aime vraiment ça, et qui le fait seulement pour l’argent. » C’est important de ne pas les dĂ©cevoir et de chĂ©rir ce cadeau qu’est leur soumission et leur dĂ©votion. Un soumis doit ĂȘtre trĂšs vulnĂ©rable, souligne MaĂźtresse Isys. Je trouve ça important de prendre soin d’eux. » Il ne suffit pas de les maltraiter, explique-t-elle. Il faut ĂȘtre Ă  l’écoute pour comprendre leur Ă©tat d’esprit, leur donner de l’affection aprĂšs les sĂ©ances et, surtout, leur consacrer du temps. Ça leur permet de mieux revenir Ă  toi parce qu’ils se sentent en confiance », assure-t-elle. Aujourd’hui, MaĂźtresse Isys torture ses clients dans un donjon. C’est son mĂ©tier Ă  temps plein depuis sept ans. Mais il lui arrive encore d’avoir des esclaves personnels, prĂȘts Ă  la servir au quotidien. Comme son premier soumis, qu’elle n’a pas oubliĂ©.
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Jai dit stop. Enfin plutĂŽt, je ne rĂ©ponds plus Ă  ses messages et il ne me rĂ©cupĂ©rera plus jamais. Le tord qu il a eu c est de me faire des promesses. Sans cela je n aurai jamais acceptĂ© d’ ĂȘtre sa maĂźtresse. ( j Ă©tais prĂȘte Ă  ĂȘtre sa maĂźtresse un laps de temps pas son besoin d Ă©vasion Ă  vie pour l aider Ă  supporter sa femme
Harry Potter 2005 ~€~ PrĂ©-au-Lard ~€~ Rues de PrĂ©-au-LardSandraGryffondor Une nuit aventureuse [La Grotte]Sandra, le Sam 8 Mar - 2127 [Auto par Vivi]Il Ă©tait 19h, la nuit Ă©tait chaud mais un vent souflait fort faisant pencher les arbres et craquer leurs branches. Le bruit des feuilles qui se frottaient entre elles Ă©tait inquietant et les ombres des arbres bougaient beaucoup. Au fond on pouvait aperçevoir une grotte qui n'envisageait rien de bon lorsqu'on s'en approchait. Quelque part Ă  gauche de cette grotte un crac sonore se fit entendre, laissant apparaitre une silouhette fĂ©minine. Il s'agissait de Sandra, une jeune fille au long cheveux noirs ondulĂ©s et aux yeux bleus. Cette jeune personne avait quittĂ©e il y a bien longtemps Poudlard, pour partir aprĂšs de nombreuses aventures et imposer sa pauvre personne qui avait souffert. Elle avait dĂ©cidĂ©e de devenir utile, d'exister, et de faire de grandes choses. Malheureusement pour ce fait il avait fallut qu'elle coupe tout contact avec ses amis, ne ressentant de toute façon plus beaucoup de sentiments pour personne. En fait, la jeune personne qui venait de transplaner ici avait bien changĂ©e, et ceci n'avait bien naturellement pas plus Ă  tout le monde. Bref, maintenant un grand et imposant temps s'Ă©tait Ă©coulĂ© depuis, et Sandra avait dĂ©cidĂ©e de revoir une amie ; voulant ĂȘtre au courant des derniĂšres nouvelles qu'elle avait loupĂ©e. Et surtout pouvoir renouer comme elle le pouvait avec cette derniĂšre. C'Ă©tait un moment difficile Ă  surmonter mais qui pouvait finalement s'avĂ©rer sympathique. De toute façon les deux jeunes Gryffondor avaient toutes les deux fait des fautes, rĂ©cemment son amie avait fait perdre son emploi Ă  Sandra, qui pourtant y tenait comme Ă  la prunelle de ses yeux. Mais ces deux jeunes personnes avaient trĂšs bien comprit et appliquĂ©es un dur sentiment celui du pardon. Il suffisait de mettre son orgueil de cĂŽtĂ© pour Ă©viter de gros conflits. Et heureusement qu'elle avaient comprit aimait bien l'endroit oĂč elle venait d'atterir, elle dĂ©cida donc de l'explorer plus amplement afin de repĂ©rer les lieux avant l'arrivĂ©e de son amie. A sa droite il y avait un grand arbre qui lui chatouillait le visage avec ses feuilles, mais Ă  sa gauche elle pouvait voir un gros rocher. N'ayant pas encore trouvĂ© le nom dĂ©signant cette grande chose, Sandra dĂ©cida de le contourner. Hum... Il y avait ici un grand trou, comme un passage.*Une grotte... IntĂ©ressant.*La jeune femme s'en Ă©loigna, prĂ©fĂ©rant pĂ©nĂ©trer Ă  l'intĂ©rieur plus tard. Cependent elle y tenait ! Une grotte comme celle-ci pouvait refermer des choses palpitantes et il en fallait beaucoup pour que la jeune fille ait peur. Elle comptait bien vivre une petite aventure avec son amie, dans la nuit! La pleine se trouvant devant la grotte Ă©tait trĂšs sombre, mĂȘme trop ; Sandra doutait que ceci plaise Ă  son On n'y voit rien ici, Lumos !Sa baguette s'illumina aussitĂŽt, laissant un champ de vision plutĂŽt Ă©tendu. Il y avait lĂ  une trĂšs belle pelouse, mĂȘme trop pour un devant de grotte qui abrite sans doute de nombreuses crĂ©atures. C'Ă©tait plutĂŽt propre et bien soignĂ©. Cependent, Ă  quelques mĂštres d'elle une chose gisait sur le sol, sans qu'elle puisse en dĂ©couvrir l'identitĂ©. Sandra s'approcha prudemment, pointant loin devant elle sa baguette. Enfin elle dĂ©couvrit deux lanternes complĂštement cassĂ©es. Sans doute jetĂ©e par quelqu'un il y a bien longtemps. Elle s'imagina alors qu'un ours Ă©tait sortit de la grotte et avait faire fuir des explorateurs aventurieux qui avaient fait tomber leurs lanternes. Il s'agissait s'en doute de moldus pour utiliser un moyen si peu sĂ»r de tout cela tombait trĂšs bien car Sandra avait besoin de lumiĂšre. Elle prit les deux lanternes et, pointant sa baguette sur elles et s'Ă©cria - RĂ©paro !En un seul mot les deux objets se reconstituĂšrent et la jeune fille se chargea de les allumer. Elle prit ensuite soin de les accrocher Ă  deux arbres Ă©loignĂ©s, crĂ©ant ainsi beaucoup de lumiĂšre. On se croyait en plein jour, cette fois-ci on ne risquait pas d'avoir peur, de plus que Sandra avait toujours sa baguette continua donc d'explorer les alentours... L'endroit semblait complĂštement dĂ©sert et la jeune fille s'en montra satisfaite. De toute façon elle ne pouvait pas revoir son amie Ă  Poudlard, ne faisant plus partie de la elle se dit qu'il serait bien d'accueillir Clicli dans un endroit plus agrĂ©able et dĂ©tendant ; c'est pourquoi elle entreprit d'arranger un peu Ă  sa fit apparaitre un tĂąt de bois afin de s'amuser Ă  allumer un feu façon moldu avec son amie, elle ajouta aussi un paquet de chamallow accompagnĂ© de deux barres de fer. Et pour complĂšter le tout elle fit apparaitre divers nourritures jeune fille pouvait Ă  prĂ©sent attendre tranquillement, tout Ă©tait prĂȘt. Elle dĂ©cida donc de s'asseoir afin de mĂ©diter sur ce qu'elle dirait Ă  l'arrivĂ©e de son ancienne collĂšgue de Gryffondor. Elle devrait sans doute lui expliquer ce qu'elle fait depuis son dĂ©part, mais il y avait lĂ  une part de mistĂšre qu'elle ne pourrait jamais dire, mĂȘme si elle le voulait. Il fallait qu'elle soit franche, et la jeune femme espĂšrait de tout son coeur que son amie se montre conprĂ©hensive et ouverte. Elle voulait que leur retrouvaille se passe dans la bonne humeur et la joie, aprĂšs quelques dures explications ; mais non dans une tention finassant par une dispute disant long terme. Sandra posa son coude par terre, fixant une lanterne qui tenait Ă  une branche d'arbre surment aidĂ©e par de la magie. Un lĂ©ger et Ă©trange stress naissait en elle, faisant battre plus prĂ©cipitemment son coeur. La jeune fille respira profondĂ©mment et attendit, ses pensĂ©es ayant plus de mal Ă  dĂ©filer dans sa Ă©dition par Sandra le Lun 17 Mar - 1225, Ă©ditĂ© 2 fois Claire WilsonGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Claire Wilson, le Dim 9 Mar - 1139 Dans la tour des Gryffondors sur un fauteuil couleur rouge, une jeune fille aux cheveux noir Ă©taie assise les jambes croisĂ©es et la tĂȘte baissĂ© sur un livre. Une plume dans sa main gauche, elle rĂ©digeait sur un bout de parchemin, le devoir donnĂ© par le professeur d’histoire de la magie. Pour une fois, l’imagination de la jeune fille n’était en aucun cas dĂ©bordante. Plus de quarante centimĂštre de parchemin Ă©tait demandĂ©, et mĂȘme en Ă©crivant le plus gros possible, elle ne remplissait pas le nombre de centimĂštres demandĂ©s. D’un coup sec, elle ferma son livre et se leva brutalement. Clicli fusilla du regard, une premiĂšre annĂ©e qui l’avait complĂštement empĂȘchĂ© de ce concentrĂ© en criant dans la salle commune le nom de son chat qui avait dĂ©pouillĂ© ses draps. Elle avait visiblement compris et avait fini par ce taire. L’heure du repas venait de toucher Ă  sa fin, et tout le monde Ă©tait remontĂ© dans la salle commune, le brouhaha Ă©tait prĂ©sent, mais sans les cris de la blondinette au chat, l’atmosphĂšre paraissait plus Ă  son habitude, la jeune demoiselle monta dans le dortoir des filles Ă  cause du bruit incessant. Elle passa devant son lit qu’elle effleura du bout de sa main gauche. Clicli se baissa pour trouver dans sa valise, un petit livre ainsi qu’une petite plume et un encrier. Continuant son chemin, la Gryffondor s’installa sur le petit rebord de la fenĂȘtre. Elle colla son visage sur celle-ci de maniĂšre Ă  sentir le froid sur ses joues. Elle Ă©tait dans une position plutĂŽt confortable mais difficile Ă  imiter. Alors qu’elle avait ses accessoires en main, elle commençait Ă  Ă©crire, comme tout les soirs, les Ă©vĂ©nements de sa journĂ©e. Un journal intime permettait de la libĂ©rer et de partir dans un tout autre monde pendant quelques minutes. Aujourd’hui, j’ai revue la jeune Poufsouffle qui Ă©tait venue dans ma boutique. C’est une personne formidable, elle s’appelle Lucie, et je lui ai confiĂ© mon problĂšme. Suite Ă  sa, elle m’a rĂ©pondue que je devais peut-ĂȘtre oublier mes amies qui ne me donnait pas de nouvelle. J’ai tout de suite pensĂ©e Ă  Sandra, et je me suis Ă©nervĂ©. Sandra et moi, nous Ă©tions les deux Gyrffondors qui ne se sĂ©parait jamais et qui trouvait toujours une raison de se retrouvĂ©. J’ai du Ă©crire une centaine de page sur elle. Mais 
 aujourd’hui 
 elle Ă  quitter Poudlard, je ne sais pas ou elle est et depuis elle ne m’a donnĂ© aucune nouvelle 
 »Clicli ne put terminĂ© sa phrase. Sur le rebord de la fenĂȘtre cĂŽtĂ© extĂ©rieur, un petit hibou minuscule Ă  la couleur noire et blanche, se tenait devant elle, une lettre au bec. Dessus, il y avait marquĂ© Pour mon amie Clicli ». Alors, Lucie n’avait pas perdu de temps ? Il est vrai qu’avoir pris la fuite sans donnĂ© rĂ©ellement d’explication n’était pas trĂšs sympa, et la Gryffondor comprenait que Lucie veuille des explications. Elle ouvrit la porte pour que l’oiseau entre, avant de prendre la lettre, la jeune demoiselle se dirigea vers sa valise, ou elle entreprit de prendre quelques friandises pour le hibou inconnu. Enfin, elle saisit la lettre et regarda l’oiseau s’ la dĂ©plia soigneusement, et lorsqu’elle reconnut l’écriture fine et lĂ©gĂšrement penchĂ©e de sa meilleure amie, son cƓur ne put s’empĂȘcher de faire un bon dans sa poitrine. Comment Ă©tait-ce possible que Sandra lui Ă©crive. Depuis qu’elle avait quittĂ© Poudlard, il y avait plusieurs mois dĂ©jĂ , jamais la jeune fille n’avait eu de nouvelle. Ses entrailles se nouĂšrent, espĂ©rant tout de mĂȘme lire une bonne nouvelle Clicli,Je te pris de m’excuser, honte Ă  moi de ne pas t’avoir donnĂ© de nouvelle, mais j’ai mes propres raisons, mais je prĂ©fĂšre te l’expliquer de vive voix. Viens Ă  PrĂ© au Lard vers la grotte inexplorĂ©. Je n’ai qu’une envie, c’est te revoir et qu’on parle 
 comme au bon vieux temps. J’y serai dans une heure Ă  peu prĂšs, je t’attendrai. Je ne t’en dis pas plus, j’aimerai qu’on se dise tout, tout Ă  l’ Sandra »Alors c’était sa la raison de son dĂ©part ? Ses propres raisons ». Clicli Ă©tait déçu de sa meilleure amie, qui visiblement, ne lui faisait pas confiance et qui ne lui disait pas tout, comme le ferai deux amies. Cependant, en y rĂ©flĂ©chissant bien, Sandra devait vraiment avoir des raisons qu’elle ne devait pas dire, car jamais un secret n’avait Ă©tĂ© cachĂ© entre les deux sa montre Moldu, la jeune Gryffondor put remarquĂ© que si elle quittait Poudlard maintenant, elle pouvait arrivĂ© Ă  PrĂ© au Lard d’en un peu plus d’une heure, elle qui n’avait pas eu son permis de transplannage. Elle mis sa cape, mĂȘme si il faisait chaud dehors et descendit du dortoir et de la salle commune. ____AprĂšs une heure et quelques minutes, Clicli arriva enfin vers la grotte inexplorĂ©e. La jeune demoiselle Ă©tait Ă©clairĂ©e par la Lune qui Ă©tait pleine et qui avait l’air de se dĂ©placer selon les pas de fille. Des branches craquaient sous ses pieds et des feuilles volaient en faisant Ă©normĂ©ment de bruit. On aurait dit une aventure, comme celle qu’elle avait vĂ©cu avec son amie Samira qui Ă©tait parti elle aussi de Poudlard depuis peu. Pourquoi tout le monde quittait ce chĂąteau qui avait Ă©tĂ© leur maison pendant tant de temps ? Partir Ă  l’aventure dans l’incomprĂ©hension avait Ă©tĂ© sa dure besogne avec Samira. Sans Zhadrryen, elles auraient Ă©tĂ© retrouvĂ©es mortes, comme le pĂšre de son amie. Depuis, elle n’avait parlĂ© que trĂšs peu Ă  Sami, et elle Ă©tait partie, lui laissant la direction de la boutique de Quidditch. Au loin, Clicli vit deux petit point lumineux qui semblait Ă©clairĂ© un endroit bien prĂ©cis, sa devait sĂ»rement ĂȘtre lĂ  que sa meilleure amie se trouvait. Le cƓur de la Gryffondor battait un peu plus vite grĂące Ă  l’excitation de revoir un ĂȘtre chĂšre Ă  ses yeux. Elle s’avançait prudemment cependant. Enfin, lorsqu’elle Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© d’une des lumiĂšres, on aurait dit que le jour c’était levĂ© brusquement grĂące Ă  la luminositĂ© offerte par ces petites lanternes, assis sur un tronc d’arbres avec diverses choses Ă  ses cĂŽtĂ©s. Lorsqu’elle la vit, elle ne put s’empĂȘcher d’aller vers elle Sandra ! Comme tu m’as manquĂ© ! »Celle-ci s’étend levĂ©, elle l’enlacĂ© comme elle l’aurait fait avec sa propre sƓur. Depuis que la jeune fille avait quittĂ© Poudlard, Clicli ne s’était jamais senti aussi bien. Dire qu’ensemble, elle avait appris la confiance, l’amitiĂ© et le pardon. SandraGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Sandra, le Mer 12 Mar - 1453 Sandra Ă©tait toujours dans ses pensĂ©es lorsqu'elle entendit un bruit rapide, comme un frottement dans l'air... Deux secondes aprĂšs, son champ de vision fut Ă©touffĂ©e par une boule de plume qui lui fonçait dans la figure. En moins de deux minutes la jeune fille se retrouva renversĂ©e par l'arrivĂ©e imposante de son cher s'ĂȘtre redressĂ©e pĂ©niblement, Sandra attrapa son hibou qui s'accrocha alors Ă  son doigt. Elle le regarda dans les yeux et comprit que Clicli avait bien reçu son message. L'accord de Sandra donnĂ©, le hibou s'envola Ă  nouveau ; surment pour allez chasser mais toujours prĂȘt Ă  venir si sa maĂźtresse l' jeune fille avait maintenant la certitude de l'arrivĂ©e de son amie et ceci l'aida Ă  patienter. Mais sa mauvaise humeur l'envahit une nouvelle fois. Depuis quelques temps son moral ne se jouait que de trĂšs peu, et c'Ă©tait, je dois dire, assez agaçant. Cette fois-ci elle ne se sentait pas bien car elle doutait de ses sentiments. Elle n'Ă©prouvait d'affection ou d'amitiĂ© pour personne, et ceci l'inquietait. Etait-ce une souffrance profond qui forçait son coeur Ă  se renfermer sur lui-mĂȘme ? C'Ă©tait dur de garder beaucoup de choses en soi, dur de ne jamais pouvoir en c'Ă©tait bien cela... La jeune femme souffrait au fond d'elle, mais elle Ă©tait si mystĂ©rieuse que ceci Ă©tait visible que par ses amis il fallait qu'elle se reprenne maintenant. Clicli allait arriver et elle voulait ĂȘtre d'assez bonne humeur. La jeune fille ne pouvait plus supporter de rester assise, elle se releva alors puis elle leva la tĂȘte. Au dessus d'elle il y avait quelques branches d'arbre, mais le ciel Ă©tait trĂšs visible. Sandra le regardait. Elle aimait beaucoup le contempler, voir sa grandeur et l'envier. Elle se disait souvent qu'un jour elle voudrait le rejoindre, allez dans l'univers, oublier ses ennuis, reposer ses soucis. C'Ă©tait si calme... Et puis la jeune femme aimait bien les Ă©toiles, elles, elles brillaient tout le temps, pas besoin de prendre soin d'elles, elles sont constamment repĂ©ra la grande ours, la plus visible de toutes, la caserole. L'ombre d'un sourire passa enfin sur son visage, elle retrouvait toujours le moral lorsqu'elle pouvait reposer son esprit en regardant l'univers. LĂ©gĂšrement apaisĂ©e, la jeune fille posa son regard sur la planĂȘte Ă  ce moment lĂ  qu'elle l'aperçut... Sa chĂšre ancienne amie, avec qui elle avait beaucoup partagĂ©. Le coeur de Sandra se serra... Elle arrivait au cĂŽtĂ© d'une lanterne, la plus Ă©loignĂ©e, mais la moitiĂ© de son visage Ă©tait encore cachĂ©e dans l'ombre. De toute façon Sandra reconnaissait bien la silouhette de son amie... Cela faisait si longtemps qu'elle ne l'avait plus vue. Et bizarrement, ceci lui laissait une impression trĂšs Ă©trange... C'Ă©tait comme un mĂ©lange de bonheur, de honte, de culpabilitĂ©, de tristesse, de peur... Et tout cela ensemble donnait Ă  Sandra l'envie de se retourner et de courir trĂšs loin, le plus loin possible. Bien sĂ»r c'Ă©tait dĂ» au fait que la jeune fille ne voulait pas assumer, affronter. Et malgrĂ© son esprit extrĂȘmement troublĂ©, les jambes de la jeune fille la conduirent automatiquement vers Clicli. Sandra ! Comme tu m’as manquĂ© ! »Le coeur de Sandra se rĂ©chauffa d'un coup et la jeune fille serra alors son amie trĂšs fort contre elle. LĂ  elle fut enfin calmĂ©e, son impression, ses sentiments, tout. Tout s'Ă©tait enfin posĂ© et la laissait tranquille. Sandra se sentait libĂ©rĂ©e, soulagĂ©e. Elle avait envie Ă  prĂ©sent de tout dĂ©verser, de tout lacher, d'enlever la charges qu'elle portait depuis longtemps sur son dos. Pour ce fait, les larmes lui montĂšrent aux yeux, rĂ©pondant Ă  son envie de tout lacher. Mais il restait Ă  la jeune fille, encore beaucoup de fiĂšretĂ©... C'est pourquoi elle s'efforça de retenir son Ă©motion violente. Son coeur s'accĂ©lera, voulant faire comprendre Ă  Sandra qu'il n'en pouvait plus. Cette derniĂšre relacha alors Clicli doucement et elle dit - Je t'avouerais que ça me fais bizarre de te revoir. Comment vas-tu depuis le temps ?Sandra dĂ©tailla son amie afin de voir ce qui aurait pu changer chez elle. Elle avait plutĂŽt l'air d'ĂȘtre la mĂȘme ce qui satisfaisa la jeune fille. Maintenant, l'idĂ©e d'avoir toutes les derniĂšres nouvelles de Poudlard depuis son dĂ©part rendait Sandra impatiente. Elle prit son amie par les Ă©paules et l'emmena prĂšs du tas de bois qu'elle avait entassĂ©e. Elle lui dit alors - Cela te dirais de faire un feu de bois façon moldu pour nous rĂ©chauffer ? Tu vois... J'ai essayĂ© d'amĂ©nager le terrain pour qu'on soit mieux. J'ai aussi prĂ©vu qu'on passe un bon moment ensemble... J'aimerais bien qu'on se retrouve et qu'on s'explique. Comme au bon vieux jeune femme s'agenouilla auprĂšs des bĂ»ches et elle fit apparaitre une boite d'allumettes. Elle se tourna ensuite vers Clicli pour essayer de voir ce qu'elle avait envie de faire. Sandra voulait faire plaisir Ă  son amie, elle voulait qu'elle passe un bon moment avec elle. Elle pensait mĂȘme explorer la grotte. Evidemment, elle lui fit part de son Tiens, tu veux essayer pour le feu ? Sinon j'aimerais bien qu'on explore un peu cette grotte ça te dirais ? Ou sinon j'ai des chamallow qu'on pourrait faire griller en parlant de derniĂšres nouvelles. Je suis impatiente de connaitre ce qu'il s'est passĂ© Ă  Poudlard depuis que je suis partie. Et puis je crois que je te dois aussi des explications...Elle tendit ensuite la boĂźte d'allumettes Ă  Clicli et attendit de savoir ses envies. Elle profita de ce petit break pour regarder attentivement le visage qu'elle avait autrefois si longuement Ă©dition par Sandra le Lun 17 Mar - 1225, Ă©ditĂ© 1 fois Claire WilsonGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Claire Wilson, le Sam 15 Mar - 1231 AprĂšs qu’elles se soient enlacĂ©es, l’atmosphĂšre entre les deux jeunes filles Ă©tait tendue. Sauf le premier jour ou Clicli avait connu Sandra, il n’y avait jamais eut autant de stress lorsqu’elles Ă©taient ensemble. Depuis que sa meilleure amie avec quitter Poudlard, elles ne s’étaient pas revues, seul les hiboux leur permettaient de communiquer, mais trĂšs peu. Et c’était devant cette simple grotte qu’elles pouvaient se retrouvĂ©. Pendant plusieurs minutes, la Gryffondor fut déçu, elle n’avait jamais imaginĂ© que revoir son amie Ă©tait si dur. Devant le regard tout aussi perdu de Sandra, la jeune Clicli baissa les yeux faisant mine de chercher quelque chose dans ses poches. Elle n’en revenait pas de sa propre rĂ©action par rapport Ă  Sandra. Ses idĂ©es Ă©taient confuses, mais ce qu’elle savait pertinemment c’est qu’elle Ă©tait déçue, profondĂ©ment, par l’absence de sa camarade et les explications qu’elle n’avait jamais fournit. Je t'avouerais que ça me fais bizarre de te revoir. Comment vas-tu depuis le temps ? »Sandra engagea la conversation, Clicli s’en voulait Ă©normĂ©ment de ne pas fournir plus d’effort avec la personne qui Ă©tait sa meilleure amie. Mais pourquoi parlĂ© au passĂ© ? Tant de mois les avaient sĂ©parĂ©s, que la Gryffondor n’y croyait mĂȘme plus. Elles qui avaient Ă©tĂ© si proche dĂšs le dĂ©but, se trouvaient lĂ , devant une grotte dĂ©pourvue de vie, et qui ne semblait pas faire plus de quatre mĂšre de profondeur, et entourĂ© d’arbres gigantesques ou Ă©tait accrochĂ© des petites lampes. Mais cette grotte enfermait beaucoup d’aventures, que les deux jeunes femmes dĂ©couvriront un peu plus tard, certainement. Pour tout te dire, moi aussi. J’éprouve quelque chose de dĂ©sagrĂ©able, ne le prend pas mal, ce n’est pas contre toi, bien au contraire, mais bon 
 Sa fait si longtemps »Clicli balayait Ă  prĂ©sent du regard, l’endroit ou elle se trouvait. Des bruits Ă©tranges de la nature cassaient le silence. Mais ces bruits si naturels ne dĂ©rangeaient pas la jeune fille, bien au contraire. Depuis le dĂ©part de sa camarade, elle c’était formĂ©e une carapace difficile a pĂ©nĂ©trĂ©, et elle Ă©vitait toujours de montrĂ© qu’elle avait peur. Depuis que Sandra Ă©tait partie, Clicli avait vĂ©cu des moments horrible, Ă  commencĂ© par cette dĂ©prime oppressante qui n’arrĂȘtai pas de resurgir Ă  chaque coin de rue, dĂšs que la Gryffondor ne se sentait pas bien. Jamais, depuis la mort de son mĂšre, Clicli avait autant souffert, jamais elle n’avait endurĂ© toutes ses Ă©tapes plus importantes, les unes que les autres. Jamais elle n’avait eu autant de mal Ă  respirĂ© un soir de rencontre, jamais elle n’avait vue autant de larmes s’échapper de son corps chaque nuit. Elle repensait Ă  tout ses moment difficile, ou sa meilleure amie n’était pas prĂ©sente, alors que c’était son rĂŽle. Elles s’étaient promit mutuellement de protĂ©gĂ© l’autre Ă  n’importe qu’elle moment de la vie. Des paroles en l’air ? Il y a quelque jour, Clicli aurait dit oui, seulement cette rencontre pouvait certainement faire changer beaucoup de chose. Cela te dirais de faire un feu de bois façon moldu pour nous rĂ©chauffer ? Tu vois... J'ai essayĂ© d'amĂ©nager le terrain pour qu'on soit mieux. J'ai aussi prĂ©vu qu'on passe un bon moment ensemble... J'aimerais bien qu'on se retrouve et qu'on s'explique. Comme au bon vieux temps. » Un feu de bois ? Pourquoi pas. Clicli qui Ă©tait perdu dans ses pensĂ©es allait ouvrir la bouche, lorsque Sandra parla Ă  nouveau Tiens, tu veux essayer pour le feu ? Sinon j'aimerais bien qu'on explore un peu cette grotte ça te dirais ? Ou sinon j'ai des chamallow qu'on pourrait faire griller en parlant de derniĂšres nouvelles. Je suis impatiente de connaĂźtre ce qu'il s'est passĂ© Ă  Poudlard depuis que je suis partie. Et puis je crois que je te dois aussi des explications... »Une nouvelle fois, Clicli ouvrit la bouche, sans consĂ©quence. Elle sourit Ă  son amie, comme pour acquiescer. Sandra Ă©tait toujours la premiĂšre Ă  parler, et Ă  trouver un sujet de conversation qu’elle qu’il soit. Elle aimait retrouver, cette petite habitude. Elle repensa alors aux paroles de Lucie Si tes amies t’ont abandonnĂ©, c’est peut-ĂȘtre qu’ils ne mĂ©ritaient pas ton amitiĂ© » Elle regarda le visage de Sandra, qu’elle avait autre fois longtemps observĂ©. En effet, elles Ă©taient si proche toutes les deux, qu’elles se connaissaient par cƓur. Clicli secoua la tĂȘte pour se dire non Ă  elle-mĂȘme, Lucie avait Gryffondor pris les allumettes que lui tendait Sandra, et gratta le bout rouge sur le cĂŽtĂ© de la boite de maniĂšre Ă  crĂ©e le feu. Ensuite, elle la jeta sur le tas de bĂ»ches prĂ©sentes, ce qui produisit une lumiĂšre encore plus puissante, on sentait dĂ©jĂ  la chaleur se rĂ©pandre dans le corps des deux jeunes filles. Sans dire un mot, Clicli s’installa sur un gros bout de bois, et Sandra fit de mĂȘme en face d’elle. Enfin, la jeune demoiselle pris la parole Tu m’as manquĂ© Sandra, mais je dois t’avouer que j’ai un peu peur de ces retrouvailles, je pense que nous avons toutes les deux vĂ©cu des choses bien diffĂ©rentes, et te retrouvĂ© sachant qu’on ne pourra pas tout nous dire me donne pas confiance. Ma vie depuis que t’es partie Ă  Ă©tĂ© brouillĂ©. Je te raconterai ce qui c’est passĂ© Ă  Poudlard, mais je t’en supplie, explique moi, je n’aime pas cette atmosphĂšre qui rĂšgne entre nous. Peut-ĂȘtre que tes explications nous dĂ©tendrons. » SandraGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Sandra, le Dim 16 Mar - 2116 Sandra dĂ©taillait le visage de son amie. Elle l'a connaissait bien, du moins c'Ă©tait ce qu'elle croyait, et elle savait qu'en ce moment prĂ©cis un lourd et difficile combat se produisait dans l'esprit de Clicli. Elle semblait troublĂ©e, prĂ©occupĂ©e, ou mĂȘme gĂȘnĂ©e. Pourquoi ? Ce n'Ă©tait pas compliquĂ© Ă  comprendre, Sandra Ă©prouvait exactement la mĂȘme chose qu'elle... Ă  quelques dĂ©tails prĂšs. Il fallait absolument que l'atmosphĂšre se dĂ©tende. Et pour ce fait, il fallait avoir l'esprit clair, il fallait s' mit deux petites secondes avant de rĂ©pondre Ă  la question de Sandra. Cette derniĂšre avait choppĂ© son regard tournĂ© vers la grotte. SĂ»rement qu'elle pensait elle-aussi y pĂ©nĂ©trer plus tard dans la soirĂ©e ; ce petit dĂ©tail ne manqua pas de faire sourire Sandra intĂ©rieurement. Les deux jeunes filles avaient toujours aimĂ© l'aventure, c'Ă©tait un loisir qui les rapprochait une fois de ce souvenir s'Ă©vapora rapidement dans l'esprit de Sandra car elle Ă©couta attentivement la rĂ©ponse de son amie qui parlait Ă  prĂ©sent. Ses thĂ©ories Ă©taient confirmĂ©es ; Clicli se sentait bizarre car cela faisait longtemps que les deux jeunes Gryffondor ne s'Ă©taient pas rassurer son amie, Sandra s'empressa de lui rĂ©pondre avec assurance - Je comprends... C'est vrai que ça fait longtemps, mais vaut mieux tard que jamais, non ? Je suis contente de te revoir et maintenant je vais pouvoir t'expliquer...L'ancienne Ă©chappĂ©e de Poudlard voyait Clicli balayer l'endroit des yeux, encore un signe de dĂ©tresse. Mais pendant ce temps, sa mĂ©moire en profita pour lui rappeler quelques dĂ©tails... Clicli Ă©tait une fille adorable mais qui souffrait beaucoup. Sandra se souvenait avoir passĂ© plusieurs nuits blanches Ă  ses cĂŽtĂ©s, dans le dortoir, dans le noir, prĂšs de la fenĂȘtre... Et pendant que les heures filaient Ă  toute vitesse, elle l'avait rĂ©confortĂ©e dans le calme ; n'entendant que le son du coeur de son amie qui battait trĂšs vite, et le bruit d'une profonde respiration prise entre chaque Ă©clat de sanglot. Mais ces moments de dĂ©prime Ă©taient surtout survenu quand la jeune Clicli Ă©tait passĂ© dans une pĂ©riode sombre de boulimie.. Les deux filles avaient versĂ©es Ă©normĂ©ment de larmes ensemble, c'Ă©tait encore une fois une chose qui avait resserĂ© leur lien d' souvenir pinça le coeur de Sandra qui s'en voulait encore plus de l'avoir laissĂ© seule Ă  ses soucis. Elle avait du surmonter des passages difficiles toute seule...Pour la deuxiĂšme fois depuis l'arrivĂ©e de Clicli, Sandra sentit ses yeux se remplirent de larmes... Et son coeur se serrait dans sa poitrine, comme pour tout retenir avec difficultĂ©s. Elle rĂ©ussit une fois de plus Ă  tout garder en elle... Elle n'avait pas voulu tout cela... Sa nouvelle vie elle l'adorait et elle ne regrettait pas. Maintenant elle pouvait enfin s'exprimer, vivre avec des gens qui la comprenait. Mais par contre elle n'avait pas voulu faire souffrir ses anciens amis, et encore moins Clicli. Elle avait espĂ©rĂ© que cette derniĂšre se trouverait d'autre amis qui pourraient ĂȘtre lĂ  pour elle, mais s'en l'oublier en tout cas, car sinon ça lui ferait trop mal... Lorsqu'elle Ă©tait partie, de toute façon, Sandra se trouvait inutile, elle pensait que personne ne pourrait regretter son dĂ©part. Parce que la jeune fille aussi avait beaucoup souffert... EnormĂ©ment mĂȘme. Elle Ă©tait partie Ă  la recherche d'un milieu qui l'a rendrait heureuse. A l'Ă©poque, elle n'avait pas vu le taux d'amitiĂ© que portait Clicli pour elle, et pourtant, c'Ă©tait le mĂȘme que le sien pour la jeune fille. Mais quand une preuve d'amitiĂ© creve les yeux, la personne concernĂ© ne voit rien. D'autant plus si elle oui. Oui Clicli devait douter, se demander si l'amitiĂ© que lui avait portĂ© Sandra Ă  l'Ă©poque avait Ă©tĂ© vraiment cincĂšre. Elle devait se demander si elle pouvait de nouveau lui faire confiance. Cette vĂ©ritĂ©, Sandra l'a savait mais cela lui faisait mal. Elle n'avait jamais trahi son amie, mais c'Ă©tait ce qu'elle croyait... Et en mĂȘme temps, un dĂ©part de cette durĂ©e pouvait trĂšs bien ĂȘtre interprĂȘtĂ© comme une prit la boĂźte d'allumette que lui tendait Sandra et, sans un mot, alluma le feu. La jeune fille connaissait bien Clicli pour la savoir peu bavarde, mais cette fois-ci ce fut encore quelque chose qui l'a blessa. Etait-ce un refus de pardon ? De retrouvaille ? Alors Sandra s'assit sur un rondeau de bois, tout comme son amie, et elle l'heure des explications... Sandra fixait d'un regard vide le feu de bois qui brillait intensĂ©ment. Par oĂč commencer ? La jeune femme prit une profonde inspiration, leva pĂ©niblement les yeux vers Clicli, et se dĂ©cida enfin Ă  Bien. Tout d'abord sache que je n'ai jamais voulu te faire de la peine. Je suis dĂ©solĂ©. Lorsque je suis partie, j'avais l'impression de ne compter pour personne, j'Ă©tais dĂ©primĂ©e, malheureuse quoi. Je suis partie Ă  la recherche d'un endroit, n'importe lequel, oĂč je pourrais me sentir bien... OĂč je pourrais m'exprimer comme je le souhaite, et ĂȘtre avec des gens de mon cas, qui me comprenne. Maintenant que j'ai trouvĂ© je ne regrette rien. Je suis beaucoup mieux qu'avant. Seulement envers toi c'est diffĂ©rent, trĂšs diffĂ©rent. Tu m'as manquĂ© Clicli... Tu es la seule personne pour qui j'ai gardĂ© de l'affection. Tout mes sentiments ont disparu avec ma tristesse, mais pas jeune fille baissa les yeux...- Ne m'en veux pas si je ne te dis pas oĂč je suis allez... Si tu savais tu comprendrais. C'est trĂšs difficile pour moi... Et je t'avouerais que... j'ai hĂ©sitĂ© Ă  venir. C'est dur. Dur de devoir avouer, avouer que je n'ai pas eu assez de courage... Tu devrais m'en vouloir. Je ne suis pas une bonne amie. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©. Je n'aurais pas du ! Elle en avait laissĂ© Ă©chapper une. C'Ă©tait la premiĂšre fois, normalement elle savait toujours se contrĂŽler. Mais lĂ  c'Ă©tait plus fort... trop fort. Une larme brillante roulait doucement le long de la joue droite de Sandra. Elle se mit Ă  ralentir dans le creux de sa joue, puis elle reprit sa vitesse premiĂšre... Et enfin elle s'arrĂȘta. La jeune fille passa sa manche dessus pour stopper court Ă  tout cela. Elle s'en voulait Ă  prĂ©sent. Pourquoi ĂȘtre obligĂ© de montrer ses sentiments ? Elle se trouvait faible. N'ĂȘtre mĂȘme pas capable de retenir ses larmes... C'Ă©tait lamentable. Claire WilsonGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Claire Wilson, le Lun 14 Avr - 1022 En quelques mots, l’histoire de Sandra et de Clicli se rĂ©sumait aujourd’hui plus rien n’était comme avant. En effet, pendant les belles annĂ©es que les deux jeunes filles avaient passĂ© Ă  Poudlard, elles avaient appris Ă  se connaĂźtre. Le premier jour oĂč elle c’était parlĂ©, Clicli avait dĂ©jĂ  sentit que leur amitiĂ© allait durĂ©. A chaque fois qu’elles se voyaient, elles rigolaient, dĂšs que l’une d’entre elles allaient mal, l’autre Ă©tait toujours lĂ  pour l’aider. Lorsque Aaron Ayel avait brisĂ© les cƓurs des demoiselles, chacune Ă©taient lĂ . Et aujourd’hui tout Ă©tait diffĂ©rent, la jeune Gryffondor avait la grande impression de redĂ©couvrir son amie et inversement. Il c’était passĂ© tellement de chose depuis que Sandra avait quitter le chĂąteau. - Je comprends... C'est vrai que ça fait longtemps, mais vaut mieux tard que jamais, non ? Je suis contente de te revoir et maintenant je vais pouvoir t'expliquer...Comment pouvais t-elle comprendre ? Elle n’avait pas Ă©tĂ© lĂ  lorsque chaque jour, la jeune fille se retrouvait seule dans la salle commune Ă  se poser mille et une questions sur la raison du dĂ©part de sa meilleure amie. Elle n’avait pas Ă©tĂ© lĂ  lorsque Clicli avait des doutes sur sa façon d’ĂȘtre et de vivre. Elle n’avait pas Ă©tĂ© lĂ  lorsqu’elle Ă©tait arrivĂ©e Ă  un stade de dĂ©pression. Pouvait-elle dire simplement elle n’était plus lĂ  
 ? La Gryffondor regardait fixement et dans les yeux son amie, elle ne pouvait s’empĂȘcher d’éprouver de la colĂšre. Elle repensa une fois de plus aux mots de Lucie Chang, une jeune Poufsouffle qui avait Ă©tĂ© lĂ  lors de la dĂ©pression de la jeune fille Si elle ne te donne pas de nouvelle, c’est peut-ĂȘtre qu’elle ne mĂ©rite pas ton amitiĂ© »C’est lorsque Clicli vit son amie Sandra les larmes au yeux qu’elle remis en doute toute ses questions. Il n’était jamais simple de faire les bons choix dans la vie. Et Ă©prouver du remord pour Sandra n’était peut-ĂȘtre pas la meilleure solution. C’était, c’est et sa sera toujours sa meilleure amie, elle le savait au plus profond d’ tendit le paquet d’allumette Ă  la jeune Clicli qui le prit sans dire un mot. Habituellement, elle parlait peu, mais ce silence qui c’était installĂ© n’était pas des plus agrĂ©able. On entendait des hiboux hululer, des lĂ©gers bruits de branches qui se cassaient, les feuilles des arbres bougeaient toute seule. Et bientĂŽt, en allumant le feu, on pouvait ajouter Ă  cette symphonie, les branches disposer en tas qui crĂ©pitaient. Le feu venait de s’allumer, il faisait nuit, mais il y avait pourtant, Ă©normĂ©ment de clartĂ©. Le silence Ă©tait toujours omniprĂ©sent. Cependant, elle entendit son amie prendre une grande respiration, et enfin, elle pris la parole - Bien. Tout d'abord sache que je n'ai jamais voulu te faire de la peine. Je suis dĂ©solĂ©. Lorsque je suis partie, j'avais l'impression de ne compter pour personne, j'Ă©tais dĂ©primĂ©e, malheureuse quoi. Je suis partie Ă  la recherche d'un endroit, n'importe lequel, oĂč je pourrais me sentir bien... OĂč je pourrais m'exprimer comme je le souhaite, et ĂȘtre avec des gens de mon cas, qui me comprenne. Maintenant que j'ai trouvĂ© je ne regrette rien. Je suis beaucoup mieux qu'avant. Seulement envers toi c'est diffĂ©rent, trĂšs diffĂ©rent. Tu m'as manquĂ© Clicli... Tu es la seule personne pour qui j'ai gardĂ© de l'affection. Tous mes sentiments ont disparu avec ma tristesse, mais pas regarda Sandra, pourquoi avait-elle l’impression de ne compter pour personne, Clicli avait toujours Ă©tĂ© lĂ  pour elle, mais peut-ĂȘtre que finalement, elle ne remplissait pas assez bien son rĂŽle d’amie. Peut-ĂȘtre que Lucie c’était trompĂ© et que c’était Sandra qui ne mĂ©ritait pas son amitiĂ©. Ensuite, elle ne comprenait pas pourquoi Poudlard n’était pas un endroit ou elle pouvait se sentir bien. Il y avait tout 
 Et pourtant, ce n’était pas ce qui lui avait fait le plus mal dans son discours, non bien au contraire, c’était la phrase suivante qu’elle avait dit presque naturellement. Les mots rĂ©sonnaient dans sa tĂȘte. Alors elle n’était pas comme elle. Elle n’était pas quelqu’un qui pouvait la comprendre ! Toutes ses annĂ©es n’étaient que du faux ? Elle ne regrettait rien elle, mais la jeune Clicli voulait tellement que tout change et que tout redevienne comme avant. Elle avait espĂ©rĂ© tant de chose. Elle se voyait dĂ©jĂ  avec Sandra dans une immense maison au mur blanc, parsemer de diffĂ©rent tableau qu’elle aurait peint elle-mĂȘme et de diffĂ©rents trucs que Sandra aurait pu faire elle aussi de sa propre main. Mais tout sa n’était peut-ĂȘtre qu’un rĂȘve. Clicli rĂ©flĂ©chit un instant, et se posa une question dans sa tĂȘte. Elle se jurait de la poser Ă  la fin de leur Ne m'en veux pas si je ne te dis pas oĂč je suis allez... Si tu savais tu comprendrais. C'est trĂšs difficile pour moi... Et je t'avouerais que... j'ai hĂ©sitĂ© Ă  venir. C'est dur. Dur de devoir avouer, avouer que je n'ai pas eu assez de courage... Tu devrais m'en vouloir. Je ne suis pas une bonne amie. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©. Je n'aurais pas du venir. Cette fois-ci, Clicli ne comprenait plus rien, alors toutes les deux n’étaient pas de bonnes amies, elle rit intĂ©rieurement mais se ravisa tout de suite voyant que son amie avait les larmes qui coulait sur sa joue. La Gryffondor se leva immĂ©diatement de son siĂšge » pour venir serrer dans ses bras Sandra. Elle ne voulait pas le voir pleurĂ©, elle sentit la larme venir s’écraser sur son pull puis plus rien. Simplement le souffle entrecoupĂ© de Sandra qui sortait de sa bouche pour venir s’écraser sur son oreille qui Ă©tait plus qu’attentive au bruit de son amie. Lorsque les larmes cessĂšrent, Clicli se dĂ©tacha de Sandra puis se rassit sur son tronc d’arbre tout naturellement. Et enfin, elle pris la parole Sandra ! Je suis tellement dĂ©solĂ©e de ne pas avoir Ă©tĂ© Ă  la hauteur. Peut-ĂȘtre que si j’avais Ă©tĂ© une bonne amie tu n’aurais pas quitter Poudlard et tu aurais fini correctement ta scolaritĂ©. Peut-ĂȘtre que tu aurais rĂ©flĂ©chie un peu plus et que tu ne m’aurais pas laissĂ© toute seule. Je ne veux plus qu’on se quitte aussi longtemps que sa a Ă©tĂ© le cas. J’ai attendue prĂšs de 6 mois de tes nouvelles. Je ne pouvais pas t’envoyer d’hiboux car tu ne m’as laissĂ© aucune adresse. J’ai appris que tu quittais Poudlard par Aaron. Il Ă  tellement Ă©tait retournĂ© que lui aussi Ă  quitter Poudlard. Il savait trĂšs bien que c’était de sa faute, car tu l’aimais Ă©normĂ©ment et que votre relation c’était terminĂ©. »Elle fit une pause, elle sentait que ses yeux Ă©taient remplis de larmes et pourtant elles ne voulaient pas coulĂ©s. Je ne veux plus qu’on parle de cette histoire, je veux que tout redevienne comme avant. Que nous nous voyons rĂ©guliĂšrement, et que nous prenons chacune de nos nouvelles. Je ne veux pas te reperdre et attendre 6 mois supplĂ©mentaire. J’accepte que tu aies une nouvelle vie. Mais je t’en supplie ne m’oublie pas. »Sur ses mots, toujours aucune larme ne coulait. Visiblement, cette crise de dĂ©pression l’avait rendu beaucoup plus forte qu’elle ne le pensait. SandraGryffondor Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Sandra, le Jeu 17 Avr - 1520 Sandra se sentait bizarre. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu tomber si bas. Et surtout, pourquoi Ă©tait-elle venue ? Pour faire encore plus souffrir la fille qui avait Ă©tĂ©... sa meilleure amie ? Non bien sĂ»r, cela elle ne l'avait pas voulu. Pour la premiĂšre fois depuis 6 mois, la jeune fille Ă©prouvait de nouveau des sentiments. Cela c'Ă©tait produit Ă  cause de la prĂ©sence de Clicli. Ce n'Ă©tait pas normal, elle n'Ă©tait plus elle. Elle venait de passer de nombreux mois Ă  se forger un nouveau caractĂšre, Ă  essayer d'oublier et de construire sa nouvelle vie. Et... en une soirĂ©e tout cela se dĂ©truisait ! Finalement plus rien n'avait d'avenir et encore moins elle-mĂȘme. Sandra ne savait plus ce qu'elle disait, elle ne savait plus ce qu'elle voulait. Qu'allait-elle faire Ă  prĂ©sent ? S'en allez, dire que rien ne peux plus ĂȘtre possible maintenant ? Ou bien rester, oublier ce qu'elle vient de faire depuis des mois ? Non, cela c'Ă©tait impossible. Comment choisir entre deux vies ? On est obligĂ© de choisir, d'en laisser une de cĂŽtĂ©. Et ça, Sandra l'avait fait depuis longtemps. Lorsque son amie l'a prit dans ses bras, encore une fois la tĂȘte de Sandra lui tourna. Son cerveau refusait de comprendre la situation, le geste de son amie. Elle n'arrivait plus Ă  donner de sens aux choses, de les comprendre. C'Ă©tait bizarre. Puis Clicli ? Pour toujours ? Reprendre la vie d'avant ? Redevenir amies ? Oublier le passĂ© ?-> Mais c'Ă©tait impossible ! Sandra n'avait pas voulu cela en arrivant. Elle voulait juste reprendre des nouvelles de son amie, de Poudlard, s'excuser de son absence, et peut-ĂȘtre pouvoir passer un peu de bon temps perdus avec son amie. Cela ne s'Ă©tait pas du tout passĂ© comme elle l'avait imaginĂ©. Ce qu'elle vivait depuis 6 mois lui convenait parfaitement, c'Ă©tait sa vraie vie maintenant. LĂ  oĂč elle se sentait le mieux. Pour rien au monde elle voudrait reprendre sa pauvre et minable vie d'avant. Elle avait fait un choix. Sans doute remit quelque fois un question, mais elle n'aurais jamais pu l'abandonner de toute son amie ne comprenait-elle pas ? Comment Sandra pouvait-elle lui annoncer cela ? C'Ă©tait trop dur. Rien n'avait Ă©tĂ© dur pour la jeune fille jusqu'Ă  baissant les yeux, Sandra ne rĂ©pondit pas tout de suite. Elle mĂ©ditait sur les paroles portĂ©es qu'elle allait dire. Il fallait prendre des pincettes c'est Clicli je ne t'oublierais jamais ça tu peux en ĂȘtre sĂ»re. Je te considĂšre comme une sorte de cousine, liĂ©e par le sang qu'on ne peut jamais oublier. Mais je t'en prie arrĂȘte de te remettre en cause ! C'est moi la fautive. J'ai dĂ©cidĂ© de changer, de partir Ă  la recherche d'une vie qui me conviendrait. Et je te l'avoue, je ne regrette rien ! Seulement, c'est vrai, j'aurais peut-ĂȘtre dĂ» te donner des nouvelles. Mais bon c'Ă©tait impossible lĂ  oĂč j'Ă©tais. Est-ce que tu me comprends un peu ? Mince, Sandra y Ă©tait allez un plus fort qu'elle ne l'avait souhaitĂ©. Pourtant elle avait mit du temps avant de rĂ©pondre. Elle n'avait pas finit, cependant, de parler. Elle s'empressa de continuer avant que Clicli ne l' La seule chose dont je m'en veux beaucoup, je te le rĂ©pĂšte, c'est d'ĂȘtre partie sans te le dire...Maintenant il fallait mettre les choses "au clair", pour ĂȘtre sĂ»r que les deux filles Ă©taient d'accord sur le sujet... Sandra devait annoncer que son absence serait dĂ©finitive et qu'il n'y aurait pas de "comme avant". C'Ă©tait dur. La jeune fille voyait bien dans les yeux de son amie plein d'espoir, de joie, et d'empressement. Sandra leva pĂ©niblement les yeux vers son amie et Je ne sais pas si tu as bien compris Clicli. Je suis revenue aujourd'hui pour que tu me pardonne d'ĂȘtre partie sans donner de nouvelles, mais aussi pour qu'on passe un bon moment ensemble, qu'on se retrouve un peu. Ca tu le sais. Mais seulement voilĂ ... BientĂŽt je vais repartir. Et encore pour longtemps. [petite pause, puis en chuchotant] J'ai changĂ© de vie! Je ne veux plus revenir Ă  celle d'avant. Je ne peux et ne veux plus... [longue pause] Maintenant je comprendrais que tu ne veuille plus me voir Clicli, je te donnerais entiĂšrement deux jeunes filles fixĂšrent un bon moment le lumineux feu qui brillait et grandissait Ă  vu d'oeil. Sandra Ă©tait trĂšs fatiguĂ©e, ses nerfs retombaient Ă  prĂ©sent. Elle en avait marre. Marre de cette discution qui s'Ă©ternisait. Marre de cette ambiance qu'elle n'avait pas prĂ©vu. Elle voulait s'amuser maintenant. Elle en avait assez de cet Ă©pisode "Pleurons ensemble sur notre pauvre sort".La jeune fille se leva donc d'un bond, puis le sourire au lĂšvre elle annonça d'une voix forte - Bon ! Et si on changeait un peu de registre maintenant ? J'espĂšre que tu me comprendras attapa le paquet de chamallow et elle en fit fondre un au dessus du feu. Ensuite elle la mangea, c'Ă©tait trĂšs mousseux. Tout Ă  coup, alors que la soirĂ©e s'annonçait plutĂŽt bien, la jeune fille entendit un hurlement au loin. Elle se figea littĂ©ralement sur place et tendit l'oreille. Plus qu'elle s'apprĂȘtait Ă  reprendre la discution, deux autres cris retentirent dans la nuit noire. Cette fois-ci impossible de les ignorer. C'Ă©tait donc l'heure. Il Ă©tait temps de partir. Sandra se leva d'un bond et elle deversa un jet d'eau sur le feu avec sa baguette. Le feu s'Ă©teignit tandis que les cris et hurlements s'emplifaient. Au travers du vacarme, Sandra hurla Ă  Clicli - Clicli, clicli ! Vas-t'en vite ! DĂ©pĂšche-toi, il ne faut plus trainer. Je t'enverrais de mes nouvelles, je te promets que tu n'auras pas 6 mois Ă  attendre cette fois-ci. Je t' Ă©tait finie Ă  prĂ©sent. Sandra regardait tristement la silhouette de son amie qui courait Ă  l'aveuglette. Leurs retrouvailles ne s'Ă©taient pas vraiment passĂ©es comme l'avait souhaitĂ© la jeune prĂ©sent cette derniĂšre courait, s'enfonçant dans le plus profond des bois, des remorts la dĂ©vorant intĂ©rieurement. Mais aussi de la joie de pouvoir bientĂŽt retrouver sa nouvelle vie. OkreĂ€l EyzĂŒridSerdaigle Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]OkreĂ€l EyzĂŒrid, le Ven 13 Juin - 1745 Irsan Juarez allait terminer son ascension lorsque il s'assit sur un rocher assez haut, plat et mousseux. Il souffla quelques instants, puis toussotta un peu, comme Ă  chaque fois qu'il fournissait un effort. Il sortit un mouchoir en tissu, tout en regardant devant lui. Il fut soudain fier de lui ; en effet il venait de monter sur un bon kilomĂštre de dĂ©nivelĂ©, et vit PrĂ©-au-Lard tout petit en-dessous de lui. Plus loin se tenait de majestueuses montagnes, qui semblaient encore plus abruptes que celle que Juarez Ă©tait en train d'escalader. Sa quinte de toux s'Ă©tant attĂ©nuĂ©e, l'homme rangea son mouchoir, et sortit de sa poche sa fiole mĂ©tallique. Il ouvrit le bouchon Ă  l'aide de l'ongle de son pouce, avala deux gorgĂ©es, puis secoua lentement la tĂȘte en fermant les yeux. Il rangea l'objet dans sa poche, puis se dĂ©cida Ă  repartir. Il se doutait bien que la grotte ne devait pas ĂȘtre bien loin, maintenant qu'il avait franchi les buissons et arbustes pour se trouver plongĂ© dans une forĂȘt de hauts sapins. Le chemin Ă©tait sinueux, il fallait parfois grimper sur une pierre pour pouvoir acceder Ă  l'endroit souhaitĂ©. Tout ça n'Ă©tait pas bon pour le dos de l'homme, mais aprĂšs tout, lui qui adorait la nature ne pouvait ĂȘtre mieux servi, en cette soirĂ©e. Les sapins, dont les racines poussaient d'un cĂŽtĂ© dans le vide et de l'autre dans la terre friable, barraient maintenant la vue Ă  Juarez. Mais celui-ci se rĂ©confortait en regardant plus haut le trou qui lui semblait de plus en plus proche. Puis enfin, aprĂšs quelques rochers enjambĂ©s et une glissade, Irsan parvient sur une sorte de plateforme en granit, qui parraissait ĂȘtre lĂ  depuis toujours. Au bout de cette plateforme se trouvait une avancĂ©e dans la pierre dont Juarez ne percevait pas le fond. L'homme fut d'abord tentĂ© de pĂ©nĂ©trer dans ce lieu lugubre, comme Ă  chaque fois qu'il en dĂ©couvrait un. Mais avant, il ouvrit sa longue veste noire, dĂ©fit le premier bouton de sa chemise, et sortit son mĂ©daillon d'argent. Il regarda l'heure, mais les aiguilles semblaient ne vouloir en faire qu'Ă  leur tĂȘte. Puis enfin elles se focalisĂšrent toutes deux sur le petit IX. Le professeur de potion devrait arriver dans un quart d'heure, s'il Ă©tait Ă  l'heure. Juarez avait pour manie, peut-ĂȘtre Ă  cause de ses multiples chasses du Mal, d'arriver en avance. Et plus il se faisait ĂągĂ©, plus il partait tĂŽt, surtout si c'Ă©tait pour grimper un kilomĂštre de hauteur. Dix heures moins le quart... En ce moi de Juin plutĂŽt frais la nuit ne tarderait pas Ă  tomber. L'homme profita de sa lĂ©gĂšre avance pour visiter la grotte. Il pĂ©nĂ©tra dans le trou et sentit d'emblĂ©e que l'humiditĂ© Ă©tait omniprĂ©sente sur les parois de cette enceinte depuis tout l'hiver spectacle qui s'offra Ă  lui n'Ă©tait pas gĂ©nial, mais simplement lugubre. Cette grotte ressemblait Ă  toutes les autres, avec des chauves-souris au plafond, de l'eau qui s'Ă©goutte au fond, dans le noir. Pourtant, Juarez sourit. Parce que c'Ă©tait tourna les talons, puis alla chercher quelques morceaux de bois secs, peut-ĂȘtre protĂ©gĂ©s de la pluie et de la mousse grĂące aux hauts rochers des environs. Il en trouva plus qu'il l'avait espĂ©rĂ©, et les ramena devant la grotte sans salir sa longue veste. Il arracha deux branches de sapin dont les Ă©pines Ă©taient plus orangĂ©es que vertes, et les dĂ©posa avec le bois. L'homme s'assit sur un rocher sec non-loin de sa trouvaille, et sortit son briquet. Il le posa Ă  ses pieds, pensant qu'il allumerait le feu lorsque la nuit se ferait trop noire. Le professeur de DĂ©fense contre les Forces du Mal Ă©tait assez douĂ© pour reconnaĂźtre quand une nuit se faisait trop noire, ou quand une nuit Ă©tait une nuit dangereuse. Puis enfin, en attendant son conjoint, il sortit sa bouteille et ravala une gorgĂ©e de la boisson fortement alcoolisĂ©e. InvitĂ© Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]InvitĂ©, le Ven 13 Juin - 2117 Une fois n'est pas coutume... Scott venait de finir son deuxiĂšme cours de potion, assez harassant fallait-il dire, le polynectar, mĂȘme dans une cuisson accĂ©lĂ©rĂ©, c'Ă©tait quasi-impossible. D'ailleurs en sortant de la salle, Scott suait Ă  grandes et grosses gouttes... Il alla manger un petit morceau dans la salle commune, puis revint dans son bureau pour prĂ©parer le prochain sujet du cours, ainsi que le prochain devoir. Il Ă©tait tard, il regarda la pendule au fond de sa salle de cours pour s'apercevoir qu'il bossait depuis plus de 4 heures dessus, il Ă©tait maintenant 22h... Le temps d'aller se coucher, car le lendemain il avait un cours de 8 heures Ă  10 heures, saletĂ© cours de rattrapage devait-il penser... Le lendemain arriva Ă  toute vitesse, Scott n'avait presque pas fermĂ© l'Ɠil de la nuit, il pensait un peu Ă  tout et n'importe quoi, mais se disait qu'il n'avait pas beaucoup d'amis dans les professeurs, il ne les connaissait que de visu... Il y en avait des vieux, des plus jeunes, mais Scott devait ĂȘtre le cadet... Il rĂ©ussit cependant Ă  dormir un tout petit peu, il se leva Ă  7h avant de voir qu'il avait une lettre sur son lit, il enleva le scellĂ©, la dĂ©roula et lit Scott,Cela fait Ă  peu prĂšs 3-4 mois que tu es dans le corps enseignant, nous n'avons pas pu faire encore connaissance, pardonne moi de cette impolitesse. Rejoins moi Ă  "La Grotte" Ce soir Ă  sang ne fit qu'un tour, il se glaça... que voulait-il... A croire que l'on avait lu dans ses pensĂ©es... En plus Scott n'Ă©tait vraiment pas sĂ»r de tenir le coup Ă  22h, pourtant il le journĂ©e s'enchaĂźna normalement, Scott fit son seul cours, puis alla s'allonger dans l'herbe de Poudlard a 10h15. Elle Ă©tait encore un peu fraĂźche mais qu'importe, il s'endormit pendant que le soleil lui grimpait le front. Il se rĂ©veilla Ă  3 heures de l'aprĂšs-midi, Ă  croire qu'il Ă©tait une marmotte, il avait sans doute pris un coup de soleil mais il s'en fichait totalement. Il avait fait un Ă©norme cauchemar qui ne semblait pas vouloir se terminer. Son rĂȘve s'Ă©tait passĂ© le long d'une grande colline, sous une pluie battante avec du tonnerre, et Scott avançait, avançait... sans jamais voir le bout. Jusqu'au moment oĂč il dĂ©couvrit une petite grotte, il y pĂ©nĂ©tra et s'assit sur une petite pierre, il vit de la lumiĂšre au loin et entendit des bruits de pas, il prit alors sa baguette et lĂ ... c'est le trou, Scott ne savait plus ce qu'il avait fait. Bref... ce chemin ressemblait Ă©trangement Ă  celui qu'il allait faire le soir, c'Ă©tait quasiment le mĂȘme dĂ©cor... Il ne connaissait pas le professeur de dĂ©fense contre les forces du mal, enfin, un peu vu qu'il savait ce qu'il enseignait, comment il se prĂ©nommait, mais mĂȘme en creusant bien, c'Ă©tait Ă  peu prĂšs tout ce qu'il savait. Il lit un peu dans le parc tout en marchant... L'heure approchait, il Ă©tait maintenant 19h, Scott alla manger un morceau de Porridge dans la grande salle, puis prĂ©para ses affaires dans un grand sac Ă  dos, il se changea pour prendre des vĂȘtements chauds et enlever sa grande cape qui ne lui serait d'aucune utilitĂ©. Il prit un gros bĂąton avec un boule au bout, pour pouvoir marcher en cas de difficultĂ©s. Il se rendit ensuite prĂšs de sa cheminĂ©e, un peu de poudre de cheminette et il cria " PrĂ© au lard ". Il atterrit alors dans un petit pub qu'il quitta aussitĂŽt. Le temps se couvera et il commença Ă  pleuvoir, il Ă©tait Ă  prĂ©sent 21h15... Scott marcha un peu en dehors de la ville jusqu'au panneau qui indiquait "La Grotte". Il grimpa avec de nombreuses difficultĂ© la colline... C'Ă©tait un vrai parcours du combattant avec la pluie et les Ă©clairs... Il arriva enfin Ă  l'abri dans une grotte assez sinistre, il se demandait pourquoi il Ă©tait lĂ ... Il aurait sans doute mieux fait de rester dans son petit appartement avec Bambou...Eh oh, y'a quelqu'un...Pas de rĂ©ponse...*J'en suis sĂ»r, on m'a piĂ©gĂ©, il faut que je me tienne sur mes gardes, le temps que cette tempĂȘte se calme*Soudain, il entendit des bruits de pas venant de derriĂšre lui, il se leva d'un bond et d'un cri Ă  faire rĂ©veiller les morts... Il vit une petite lumiĂšre avancer, un lumos d'une baguette se disait-il ou du moins espĂ©rait-il. Lui qui se sentait seul, il Ă©tait servi . Il s'Ă©carta de quelques pas avant de lancer un petit Qui est lĂ ... je ne le dirais pas deux sortit sa baguette et la pointa en direction de la lumiĂšre, tout prĂȘt Ă  utiliser un sortilĂšge impardonnable... Lorsqu'enfin une tĂȘte apparut, il reconnut tout de suite et baissa sa baguette. C'Ă©tait Monsieur Juarez, le professeur de DCFM. Scott s'en voulait, il ne voulait pas pointer sa baguette dessus et surtout sortir de telles absurditĂ©s... quoi que ... Il s'approcha du vieil moi, je ne vous ai pas fait trop peur ? Je suis vraiment navrĂ© je ne sais pas ce qui m'a jeune directeur de serpentard se sentait vraiment confus et ne savait pas quoi faire pour se faire pardonner, il se mit donc Ă  genoux et...[DĂ©solĂ© l'est nul xD] OkreĂ€l EyzĂŒridSerdaigle Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]OkreĂ€l EyzĂŒrid, le Sam 14 Juin - 2342 - Excusez moi, je ne vous ai pas fait trop peur ? Je suis vraiment navrĂ© je ne sais pas ce qui m'a fit une moue scpetique devant le comportement du jeune homme qui Ă©tait maintenant Ă  genou devant lui. Il le regarda dans les yeux d'un air sĂ©vĂšre, mais en vĂ©ritĂ© il se retenait pour ne pas rire. Le jeune homme Ă©tait alors un professeur des potions... Si Juarez l'avait dĂ©jĂ  croisĂ© dans un couloir, il l'aurait tout juste pris pour un Ă©lĂšve de derniĂšre annĂ©e. En effet, il faisait tout juste vingt ans. Mais derriĂšre ses airs implorants, on trouvait un garçon sĂ»rement sympathique. En tous cas, celui-ci venait de rater son entrĂ©e... Le professeur de DĂ©fense contre les Forces du Mal leva un Euh... Non... Je vous rassure, vous ne m'avez pas fait trop peur. Par contre, ..."Je ne vous le ferai pas dire deux fois"... Vous avez eu peur, vous ?Le professeur de DĂ©fense contre les forces du Mal sourit d'un air assurĂ©, tout en se retournant. Il entendit le jeune professeur derriĂšre lui se relever, mais il n'en fit qu'Ă  sa tĂȘte et alla chercher les morceaux de bois qu'il avait dĂ©nichĂ© avant l'arrivĂ©e du ...convive. L'homme pris soin de ne pas tĂącher sa grande veste avec l'Ă©corce des branches, et il les dĂ©posa juste Ă  l'entrĂ©e de la crypte. Devant le regard nĂ©buleux de Scott, qui se tenait seul dans un coin avec un sourire absent arborant ses lĂšvres, Juarez dit Ă  voix haute - Pour ne pas qu'ça soit trempĂ©...Puis avec un vague coup de tĂȘte en direction de la montagne d'en face, il montra les hauts nuages noirs, qui Ă©taient d'ailleurs maintenant parfois zebrĂ©s par quelques Ă©clairs. Puis de la mĂȘme façon il alla chercher le caillou sur lequel il s'Ă©tait assis tout Ă  l'heure, car il l'avait trouvĂ© ma foi fort confortable avec sa mousse humidifiĂ©e Ă  souhait c'est-Ă -dire sĂšche comme un cactus. Il fit rouler cette pierre jusqu'au parvis de l'antre. Puis enfin il posa ses fesses dessus, et soupira un bon moment. Il fouillait maintenant dans les poches extĂ©rieures de sa veste puis soupira Ă  nouveau. Il s'apprĂȘta Ă  demander au jeune homme s'il n'avait pas un peu de tabac, mais il s'aperçu avec Ă©tonnement que celui-ci Ă©tait restĂ© Ă  la mĂȘme Quoi ? Vous ne comptez tout de mĂȘme pas sur moi pour que je vous rammĂšne un siĂšge non-plus... Ah ces gamins j'vous vit Scott qui filla se trouver un bon fauteuil pour la soirĂ©e, puis il vit qu'il avait oubliĂ© de lui demander du tabac. D'un air rageur, il sortit sa bouteille mĂ©tallique et en arracha le bouchon. Il avala d'un trait quatre gorgĂ©es pour oublier qu'il avait besoin de tabac. Il regarda sa fiole en admirant le blason qui Ă©tait reprĂ©sentĂ© en noir sur l'argent, et se dit qu'au moins, il pouvait compter sur elle. Puis il balaya le sol du regard, en quĂȘte du bouchon qui avait sautĂ© trop fort. Mais comme il ne le trouva pas dans l'immdiat, il se remit une bourrade dans le nez et posa sa bouteille Ă  ses cĂŽtĂ©s. En regardant le tas de bois dont il Ă©tait fier devant lui, il se demanda finalement s'il serait vraiment nĂ©cessaire vu le temps qui Ă©tait vraiment lourd. L'homme entendit des pas venant de l'extĂ©rieur, et il se demanda qui allait arriver. Puis finalement il vit Scott en train de pousser une souche d'arbre humide et pourrie devant lui. Juarez avait hĂ©sitĂ©, car il n'attendait pas que ce fameux prof de potions. En effet, il attendait Ă©galement la professeur de Soins aux crĂ©atures magiques qui Ă©tait trĂšs mignonne, attentionnĂ©e mais qui avait la fĂącheuse tendance Ă  ĂȘtre en retard. Mignonne, ça Juarez l'avait vu de ses propres yeux lors de repas ou de confĂ©rences... Tandis que les autres qualitĂ©s, c'Ă©tait grĂące Ă  son ouĂŻe perfectionnĂ©e et Ă  ses acolytes qu'il les connaissait. Scoot parvint enfin Ă  placer sa souche lĂ  oĂč il le souhaitait, et il s'assit dessus avec un sourire DĂ©solĂ©... Je ne sais pas si vous ĂȘtes au courant, mais nous attendons une autre personne. Une demoiselle... Vous pourriez peut-ĂȘtre, vous qui ĂȘtes robuste hinhin, gallant hinhin et malin Mouhahaha, allez chercher un siĂšge pour notre derniĂšre convive ?Le jeune homme parti sans mot dire, mais avec une mine grise et dĂ©faite...- HÚÚ ! Jeune homme, vous n'auriez pas du tabac ? InvitĂ© Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]InvitĂ©, le Dim 15 Juin - 1543 Scott avait eu une de ses plus grandes frousses de sa vie, il ne s'attendait pas Ă  voir dĂ©bouler un homme d'une soixantaine d'annĂ©e devant lui, baguette Ă  la main et lumos enclenchĂ©... Ce vieil homme Ă©tait pourtant assez bien conservĂ©... C'est alors qu'il attaqua directement en posant une question Ă  Scott, celle-ci ne mĂ©ritait qu'une seule rĂ©ponse, en plus Do Juarez la connaissait alors pourquoi s'acharnait-il ainsi sur Scott. Voulait-il le dĂ©stabiliser ou voulait-il tout simplement "jouer" avec son humeur... Le jeune homme Ă©tait assez perplexe, il n'avait pas apprĂ©ciĂ© en plus, que quelqu'un soit rentrĂ© chez lui dans la nuit pour mettre une lettre sur le lit du jeune directeur... Et il allait bientĂŽt lui faire savoir. Au moment oĂč il s'apprĂȘtait Ă  lui poser une question, il se souvenait que "lui" en avait posĂ© une avant Scott. Il y rĂ©pondit connaissez dĂ©jĂ  la rĂ©ponse, alors pourquoi me poser la question... Oui j'ai eu peur et oui je ne suis pas habituĂ© aux forces du mal autant que avait parlĂ© d'un ton assez froid ce qui a eu pour effet de provoquer un silence en or, plus personne ne dit un mot, Scott resta la debout devant le vieil homme, quand il sentit qu'il avait mal aux jambes et qu'il avait besoin de s'asseoir. Le vieil homme, lui, Ă©tait parti chercher du bois pour faire un petit feu, pour pouvoir nous voir et nous rĂ©chauffer. La tempĂȘte de dehors ne s'Ă©tait absolument pas calmĂ©e. Mais Scott, resta lĂ , plantĂ© devant lui, un bon moment pour savoir ce qu'il avait prĂ©vu, mais celui-ci devait deviner que quelque chose clochait... Il s'arrĂȘta net et regarda Scott en sortant une phrase, enfin faudrait-il dire en marmonnant une phrase... Le jeune homme eut d'ailleurs un peu de mal Ă  la comprendre et quand enfin il y parvint, il comprit qu'il devait se bouger les fesses pour trouver de quoi s'asseoir. Il alla sous la pluie battante, il y avait quelques arbres au dessus de la grotte, enfin plutĂŽt des troncs autour de quelques braises Ă©teintes depuis longtemps, elles devaient appartenir Ă  un campement de sorcier, prĂ©sent depuis un ou deux jours maximum... Il prit une de ses souches et la fit glisser dans la grotte prĂšs du feu pour qu'elle sĂšche. Le jeune homme se passa la main dans les cheveux pour essayer de se recoiffer, c'Ă©tait une vraie catastrophe pour lui qui Ă©tait habituĂ© Ă  se faire beau en toutes circonstances. Il se secoua un peu Ă  la maniĂšre des chiens, ces petits animaux moches moldus, pour se sĂ©cher mais rien n'a faire... Il Ă©tait trempĂ© jusqu'aux os! Il regarda d'un regard noir le vieil homme, il ne le lĂąchait pas, ne sachant ce qu'il allait faire. Puis celui-ci se mit en face de lui et lui parla comme si de rien n'Ă©tait. Il attendait une invitĂ©e, une autre enseignante de Poudlard. Scott ne savait pas de qui il pouvait s'agir, qui serait assez fou pour rĂ©pondre Ă  une invitation sous une pluie torrentielle, qui serait assez fou pour venir Ă  un rendez-vous avec deux hommes qu'elle ne connaissait pas... Tant de questions dans la petite tĂȘte de Scott. Scott acquiesça d'un signe de tĂȘte mais l'homme de 60 ans n'avait pas fini sa phrase et il s'attendait au pire. Scott entendit pourriez peut-ĂȘtre, vous qui ĂȘtes robuste hinhin, galant hinhin et malin Mouhahaha, allez chercher un siĂšge pour notre derniĂšre convive ?Il y avait un tel ton ironique dans sa voix que Scott se demandait s c'Ă©tait du lard ou du cochon, il ne savait pas quoi penser de lui, un homme si mystĂ©rieux, si... si... il n'y avait mĂȘme pas de mots pour le qualifier... Scott s'exĂ©cuta nĂ©anmoins, il remonta au dessus de la grotte mais glissa Ă  cause des parois. Il se fit un Ă©norme trou dans son pantalon et son genou pissait le sang. Il ramena nĂ©anmoins un rocher d'une taille honorable et le dĂ©posa dans la grotte prĂšs du feu qui commençait Ă  prendre forme. Le jeune homme s'assit sur son tronc encore humide, prit son sac qui Ă©tait posĂ© derriĂšre celui-ci et sortit une potion qu'il appliqua sur sa blessure. Celle-ci se referma aussitĂŽt mais Scott serra les dents. ça semblait lui faire mal. Il se releva pour voir s'il pouvait encore marcher et il n'y avait aucun souci. Do Juarez, lui, s'en fichait totalement, puis il s'assit sur le rocher en face de Scott avant de lui demander s'il n'avait pas un peu de tabac. Scott eut un sourire en me croyez fumeur ? Sachez que je n'ai jamais fumĂ© et ce n'est pas aujourd'hui que je se rabattit alors sur sa petite bouteille qui lui faisait du bien, il semblait vraiment en manque, et on ne sait jamais ce qu'un homme saoul peut faire, Scott tiendrait donc ses distances...C'est alors qu'il entendit des pas venant vers la grotte, ceux-ci se firent de plus en plus prĂ©sent, et au moment oĂč une silhouette prenait forme devant l'entrĂ©e de la grotte, un Ă©clair illumina le ciel et Scott a pu apercevoir de qui il s'agissait. C'Ă©tait une jeune femme, la prof de soins aux crĂ©atures magiques, il l'avait dĂ©jĂ  rencontrĂ© dans Poudlard mais ne savait pas son nom. Il esquissa un sourire et put entendre de la part de Do Ah... Nous t' moins c'est ce qu'il crut entendre, ce n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas exact au mot prĂšs... Emy StewartLĂ©gendePoufsouffle Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Emy Stewart, le Dim 15 Juin - 2248 Les chaussures de Lucie claquĂšrent sur la pierre alors qu'elle s'avançait Ă  l'intĂ©rieur de la grotte. Une grotte. Non mais je vous jure, quelle idĂ©e pour un rendez-vous entre collĂšgues. Enfin bref, elle n'avait pas Ă©tĂ© immĂ©diatement sĂ©duite par l'idĂ©e de se retrouver avec des professeurs qu'elle connaissait Ă  peine, dans un endroit sordide. De la fenĂȘtre de sa maison Ă  PrĂ©-au-Lard, elle avait vu Juarez passer, puis le maĂźtre des potions peu aprĂšs. Tous d'eux avaient choisi la difficultĂ© et s'Ă©taient bornĂ©s Ă  grimper la cĂŽte. C'Ă©tait sĂ»rement un trait masculin se compliquer la vie. Ainsi elle aurait plus de temps pour arriver. Environ une demie heure plus tard, quand elle devina qu'ils Ă©taient Ă  destination, elle se prĂ©para enfin Ă  partir. Mais lĂ  ce fut Nymphadora, sa meilleure amie et colocataire qui s'interposa. Lucie mit quelques minutes Ă  lui faire comprendre que de sortir en pleine nuit avec une bouteille d'alcool pour retrouver deux hommes au fond d'une grotte Ă©tait tout Ă  fait normal. Du moins pour les enseignants de Poudlard. Mais elle devait bien le reconnaĂźtre, cette expĂ©dition Ă©tait quelque peu Ă©trange. Une pensĂ©e lui vint en tĂȘte. Toutes ses prĂ©cĂ©dentes sorties nocturnes avaient mal tournĂ©. Elle chassa rapidement cette idĂ©e, cette fois-ci serait elle se retrouva dans l'air frais qu'elle se forçait Ă  inspirer Ă  avides goulĂ©es, sous une mini-tempĂȘte. L'air trop froid lui dĂ©chirait les poumons, elle toussota un peu puis elle agrippa sa cape au niveau de la poitrine avant de tournoya sur elle-mĂȘme, pour arriver aussitĂŽt sur le lieu du rendez-vous. La jeune femme pouvait entendre des voix viriles Ă  l'intĂ©rieur. L'un d'eux demandait du tabac, tandis que l'autre rĂ©torquait qu'il n'Ă©tait certainement pas fumeur. Elle ne reconnut pas les protagonistes, bien que leur timbre de voix lui Ă©tait familier. Elle se dĂ©cida Ă  faire son entrĂ©e lorsque les Ă©clairs commençaient Ă  s'inviter Ă  la fĂȘte, et pris soin de faire un maximum de bruit afin d'Ă©viter une crise cardiaque ou un second cri de terreur, comme elle avait pu entendre un peu plus tĂŽt. Lorsqu'elle apparut Ă  la lumiĂšre des flammes, les regards se tournĂšrent vers elle. Le plus vieux souffla une phrase du genre "Ah, nous t'attendions..." Comme si elle ne le savait pas. A prĂ©sent qu'elle voyait leur visage, Lucie dĂ©couvrit les professeurs de DCFM et de potions. Pour toute rĂ©ponse, elle rĂ©torqua d'une voix douce "Allons Juarez, vous savez bien que fumer n'est pas bien pour la santĂ©."Elle s'approcha d'eux un lĂ©ger sourire aux lĂšvres, puis se prĂ©senta avec un hochement de tĂȘte."Je suis Lucie, merci de m'avoir conviĂ©e Ă  ce "pot"."Elle ne pris pas la peine de s'excuser pour son retard, aprĂšs tout, les dames arrivaient en retard, et personne n'y trouvait Ă  redire. Et puis, elle-mĂȘme Ă©tait connue pour son sens de la ponctualitĂ©. Non pas que ce soit volontaire, simplement il Ă©tait quasi-impossible pour elle d'ĂȘtre Ă  l'heure, alors ne parlons mĂȘme pas d'arriver en avance. La jeune femme s'arrĂȘta pour enlever sa capuche et observer les lieux. Beaucoup d'humiditĂ©, une odeur de renfermĂ© et d'eau croupie, de l'obscuritĂ©, des parois rugueuses, un sol glissant. Qu'elle idĂ©e de s'ĂȘtre rendue ici. En plus il faisait un froid de canard, elle frotta ses mains frigorifiĂ©es l'une contre l'autre afin de les rĂ©chauffer, tout en se dirigeant vers un tronc posĂ© sur le sol, non loin des deux autres. Elle s'assit en faisait attention Ă  ce que sa cape fasse protection entre ses vĂȘtements et le bois humide. Ses yeux papillonnĂšrent vers Irsan. Cet homme l'intriguait, Ă©trange qu'elle ne lui ait pas prĂȘtĂ© pas davantage d'attention auparavant. Ne voulant pas paraĂźtre trop insistante, elle tourna son visage vers le jeune professeur des potions et avisa son vĂȘtement dĂ©chirĂ©, ses cheveux mouillĂ©s. Pour justifier l'absence de boue ou de pluie sur ses propres habits, elle reprit avec un air narquois. "Je n'Ă©tais pas trĂšs apte Ă  escalader cette pente... Vous savez, le transplanage."Elle lança une Ɠillade entendue au jeune homme, elle avait dit cela uniquement dans le but de l'embĂȘter. Puis elle tendit ses mains devant elle pour les rapprocher du feu. D'ailleurs ce feu de camp avait la fĂącheuse tendance Ă  raviver des vieux souvenir, vers un autre soir, dans un autre endroit. Des trĂšs mauvais souvenirs. Les images de Winchester et Freya l'assaillirent, deux visages qu'elle avait tout fait pour Ă©radiquer de sa mĂ©moire. Elle replia vivement ses bras, comme si les flammes l'avaient brĂ»lĂ©. Remarquant qu'on continuait de l'observer, elle sortit de sa cape une bouteille de Tequila, dĂ©sirant ainsi faire passer son geste comme quelque chose de naturel. Lucie ignorait si ses collĂšgues avait Ă©tĂ© dupes, et bizarrement elle s'en fichait au fond. Elle allait donner la bouteille au vieil homme, avant de remarquer qu'il ne l'avait pas attendu pour boire, d'aprĂšs le rĂ©cipient mĂ©tallique qu'il tenait. Du coup, elle poussa la boisson vers Scott sans un mot. VoilĂ , ils Ă©taient lĂ . Devait-il y avoir d'autres personnes Ă  cette petite rĂ©union ? Et de quoi s'agissait-il au juste ? Elle n'Ă©tait pas certaine d'obtenir des rĂ©ponses Ă  ces interrogations, et n'Ă©tait pas d'humeur Ă  jouer la curieuse qui ennuyait avec ses trente mille questions. Lucie s'efforça de rester stoĂŻque aux regards qui persistaient sur elle, de plus en plus inquisiteurs. N'y avait-il rien d'autre d'intĂ©ressant Ă  regarder dans cette grotte ? Pensa-t-elle, agacĂ©e. Visiblement, non. OkreĂ€l EyzĂŒridSerdaigle Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]OkreĂ€l EyzĂŒrid, le Lun 16 Juin - 2357 Juarez fit grise mine lorsque il appris que le jeune professeur n'avait pas un brin de tabac sur lui. Il baissa la tĂȘte, en imaginant une bonne roulĂ©e entre son index et son majeur... Si seulement il avait les moyens de transplanner, il serait allĂ© en vitesse Ă  Londres piquer deux ou trois paquets chez des connaissances. L'homme, comme Ă  chaque fois qu'il Ă©tait en manque de quelque chose substance, la plupart du temps, mettait la main Ă  la poche et en tirait sa fiole. C'est ainsi qu'il dirigea son bras vers le sol rugueux du parvis de la grotte, et Ă  taton chercha sa bouteille. Mais il se ravisa lorsque il entendit une personne arriver, et leva les yeux vers la luminositĂ©. Une ombre se profila, bien fĂ©minine. Puis une voix se fit entendre, et les paroles furent Ă  l'encontre du professeur de DĂ©fense contre les Forces du Mal -"Allons Juarez, vous savez bien que fumer n'est pas bien pour la santĂ©."Elle Ă©tait assez grande, jolie, et semblait intelligente juste une impression ?. Par contre, Juarez venait d'avoir un aperçu de son sens de l'humour...disons, pour lui, dĂ©veloppĂ©.... Pour toute rĂ©ponse, l'homme Ă©metta un grognement tandis qu'elle se prĂ©sentait, et remerciait d'avoir Ă©tĂ© conviĂ©e ici. Juarez dĂ©tourna son attention de la demoiselle, et fit jaillir des Ă©tincelles rouges de sa baguette afin que les brindilles du dessous du tas de bois s'enflammĂšrent. En effet la nuit avait amenĂ©e avec elle la fraicheur, la pluie et les Ă©clairs. Un peu d'eau commençait Ă  ruisseler sur les parois de l'antre, et on entendait lors des silences des gouttes tomber du plafond de plus en plus rapidement. Lorsque Juarez retourna la tĂȘte vers ses convives, il vit que Scott avait une bouteille de tequila Ă  ses pieds et que Lucie Ă©tait dĂ©sormais assise sur le trĂŽne vaillemment conquis par notre ami Scott. Elle semblait perdue dans de vieux souvenirs. Juarez tourna la tĂȘte vers Scott. Celui-ci semblait dĂ©semparĂ©, Juarez aurait jurĂ© le voir Ă©prouver de l'antipathie envers la bouteille qui se trouvait devant lui. Cela Ă©tait sĂ»rement dĂ» Ă  sa provenance, et Juarez sourit en repensant Ă  la remarque qu'avait faite Lucie sur le transplanage. Juarez retourna furtivement la tĂȘte vers la demoiselle, toujours loin de cette grotte humide. Sa remarque avait sans doute Ă©tĂ© lancĂ©e uniquement Ă  Scott, car peut-ĂȘtre qu'elle savait que lui n'avait plus accĂšs au permis. Les rumeurs et les nouvelles circulaient affreusement vite lorsque l'on Ă©tait membre du personnel de Poudlard, Ă  croire qu'une connexion existait entre le ministĂšre et Poudlard. Juarez dĂ©cida alors de prendre la parole, voyant que les deux personnes partaient dans leurs pensĂ©es. - Rapprochez vous du feu, ne vous gĂȘnez pas. Faites-comme chez vous ! Merci Ă  toi Lucie d'avoir emmenĂ© de l'alcool, mĂȘme si c'est aussi mauvais pour la santĂ© que le tabac. De toutes maniĂšres, on en a autant besoin, pas vrai ? Juarez fit un petit sourire amical en regardant tour Ă  tour les deux jeunes profs, mais il aurait jurĂ© qu'ils le prenaient pour un fou. Puis dans la foulĂ©e il tendit les mains vers Scott, en faisant mine d'attraper la bouteille de tequila lorsque le garçon la lui aurait lancĂ©e. InvitĂ© Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]InvitĂ©, le Mer 18 Juin - 1529 Scott avait bien pressenti que la jeune fille arrivait, il fut d'ailleurs Surprise que ce soit Lucie, il s'attendait Ă  quelqu'un d'autre, il n'avait jamais vraiment parlĂ© Ă  cette fille, juste quelques regards amicaux dans les escaliers, la salle des profs ou dans les couloirs mais rien de plus. Ceci dit sa prĂ©sence semblait ravir le jeune homme et il fallait avouer que Scott ne comprenait pas tout mais bon il Ă©tait vieux mais peut-ĂȘtre vigoureux se dit Scott un peu extĂ©nuĂ©. Puis il s'assit un peu loin des deux personnes qui semblaient vouloir rester seules, il commença alors Ă  ĂȘtre dans ses pensĂ©es, la tĂȘte dans les nuages, les pieds sur terre, dans cette grotte humide, sombre qui mĂȘme avec un lumos n'arrangeait rien, ni mĂȘme avec un vulgaire feu de bois... Il leva la tĂȘte et vu des stalactites, c'est vrai que le temps n'Ă©tait pas trĂšs clĂ©ment en ce moment mais de lĂ  Ă  voir de l'eau gelĂ©e au dessus de sa tĂȘte c'Ă©tait assez invraisemblable... Il projeta quelques regards dans les endroits Ă©clairĂ©s par le petit feu, il y avait quelques chauves-souris, elles devaient sentir qu'il y avait du monde car elles commençaient Ă  s'agiter... Le jeune directeur n'aimait vraiment pas ces bestioles depuis un certain jour...*SaletĂ© de bestioles, de me*de qui ont failli me coĂ»ter la vie...*Il tourna une derniĂšre fois la tĂȘte pour essayer de tenir compagnie aux des autres professeurs, ils Ă©taient assez proche prĂšs du feu. Soudain un Ă©clair retentit, illumina le ciel et une pluie encore plus forte que la derniĂšre se mit Ă  tomber, commençant Ă  entrer dans la caverne, mais les jeunes gens avaient Ă©tĂ© prĂ©voyants et avaient placĂ© le feu hors d'atteinte. Puis la jeune "Lucie" tendit une petite bouteille vers Scott, il se demandait vraiment ce que c'Ă©tait et si il n'y avait pas un piĂšge lĂ  dessous, il sembla d'ailleurs voir sur son visage un petit sourire narquois, Ă©tais-ce la fatigue, un rĂȘve, une illusion ou tout simplement la vĂ©ritĂ©... Il bredouilla prit alors le petit flacon Ă  pleine main, ouvrit le capuchon et se rappela de la substance que le vieux bonhomme buvait, il s'agissait d'alcool, il semblait aimer ça mais Scott n'Ă©tait pas trĂšs admiratif sur ce point. Une fois le bouchon enlevĂ©, il la mit sous son nez pour sentir une quelconque odeur d'alcool, il fallait alors se rendre Ă  l'Ă©vidence, tous les profs ne venaient pas forcĂ©ment avec leurs petites bouteilles pour se saouler. Il but alors une grande gorgĂ©e, mais une fois dans sa bouche, Scott ouvrit les yeux, et recracha toute la substance dans le feu qui brĂ»la vivement d'un coup. C'Ă©tait de la tequila une boisson que Scott n'aimait pas tout simplement Ă  cause du pourcentage d'alcool, il Ă©tait vrai que pour un jeune homme de 21 ans, il n'avait jamais prit une seule cuite ou mĂȘme jamais bu plus d'un shooter de Vodka, c'Ă©tait dĂ©jĂ  trop pour lui. Il s'excusa alors devant ses complices et passa la bouteille Ă  Do Juarez qui la rĂ©clamait fortement en tendant les bras vers Scott, il fut d'ailleurs surpris, il semblait plus habile Ă  essayer d'attraper la bouteille que de pousser un siĂšge pour le jeune invitĂ©e... Puis il bredouilla encore quelque je n'aime pas l'alcool...Les deux autres compagnons Ă©taient stupĂ©faits et regardĂšrent Scott avec des grands yeux ouverts, ils devaient alors se poser la fameuse question "Pourquoi Ă  son Ăąge n'aime-t-il pas l'alcool ?". Mais Do Juarez devait s'en poser une autre, "Pas de tabac, Pas d'alcool, il doit cacher son jeu ou bien il a vraiment un problĂšme". Scott Ă©tait peut-ĂȘtre un peu timbrĂ© sur les bords mais bon il ne fallait pas trop lui en demander. Soudain, il vit un sourire de la part du plus ĂągĂ© et celui-ci l'invita Ă  les rejoindre prĂšs d'eux mais Scott refusa d'un signe de tĂȘte et se leva de son siĂšge baguette en main. Il se dirigea vers le fond de la grotte lorsqu'il tourna la tĂȘte vers les deux autres m'excuserez, j'ai envie de me dĂ©gourdir les lança un lumos au bout de sa baguette pour ĂȘtre sĂ»r d'y voir quelques choses dans sa progression, il marcha un petit peu avant de se rendre devant une intersection, il regarda furtivement derriĂšre pour savoir si personne ne le suivait, apparemment il n'y avait personne. Il prit alors le chemin de droite, un peu plus loin, on entendait un bruit d'eau et plus Scott avançait, plus se bruit se faisait entendre... Toujours avec son "Lumos" en main, il s'arrĂȘta dans une impasse, pour faire plus simple, un pas de plus et il tombait, dans quoi il ne savait pas mais il tombait. Il prononça alors Ă  voix distincteLUMOS Ă©norme flash de lumiĂšre jaillit de sa baguette et la grande "piĂšce" s'Ă©claira. C'Ă©tait un endroit merveilleux, Scott n'arrivait pas Ă  le croire, il y avait deux gigantesques cascades d'une eau si bleu transparente, des petits torrents en bas, dans l'eau, quelques poissons mais surtout un rĂ©seau de galerie impressionnante pour se rendre en bas et sĂ»rement aller se baigner, il y avait tout un tas de petites "fenĂȘtres" qui donnaient sur le lagon... Oui le lagon, Scott avait trouvĂ© le nom de cet endroit merveilleux. Il regarda sur les parois Ă  cĂŽtĂ© de lui et vit deux torches, il dĂ©cida de les allumer avec un incendio. Il lança un petit Nox et alluma la premiĂšre torche Ă  droite de lui, soudain tout le cĂŽtĂ© droit du lagon s'illumina comme par magie avec les torches qui y Ă©taient positionnĂ©s, pas le temps de se demander comment cela c'Ă©tait fait, le jeune directeur avait une autre prĂ©occupation en tĂȘte, allumer la deuxiĂšme torche, celle-ci, une fois enflammĂ©, produisit le mĂȘme effet que la premiĂšre, tout le cĂŽtĂ© droit du lagon s'alluma. Scott s'assit et contempla son petit paradis jusqu'Ă  temps de s'apercevoir de quelque chose. DerriĂšre la cascade principale il y avait deux torches qui flambaient, donc il y avait sĂ»rement la suite de la grotte et peut-ĂȘtre quelque chose d'extraordinaire, enfin il ne fallait pas trop rĂȘver quand mĂȘme... Emy StewartLĂ©gendePoufsouffle Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Emy Stewart, le Jeu 19 Juin - 1456 Le maĂźtre des potions paraissait distrait, il ne cessait de regarder autour de lui. Quand elle lui donna la bouteille, il la remercia en bĂ©gayant. Do la remercia Ă  son tour pour l'alcool, puis ajouta que c'Ă©tait aussi nocif pour la santĂ© que le tabac. Lucie eut un demi-sourire Ă  cette remarque. Il n'avait pas tort, et elle avait toujours sous-estimĂ© l'alcool. A son opinion, les cigarettes Ă©taient un moyen pitoyable pour Moldus pour prouver qu'on avait grandi alors que les boissons permettaient simplement de passer une bonne soirĂ©e entre amis. La jeune fille posa un regard penseur sur lui alors qu'elle cogitait Ă  tout ça. Cependant, elle fut vite tirĂ©e de ses pensĂ©es par Scott qui recrachait bruyamment sa gorgĂ©e de Tequila. Les flammes soudainement ravivĂ©es, chauffĂšrent les joues de Lucie durant quelques instants. Cette derniĂšre lui lança un regard exaspĂ©rĂ©, aprĂšs tout, cette bouteille ne provenait pas du supermarchĂ© du coin ! Pour toute rĂ©ponse, il avoua ne pas aimer l'alcool avant de tendre la boisson Ă  Juarez. Ainsi il ne fumait pas, ne supportait pas l'alcool... Peu commun pour quelqu'un qui avait la vingtaine d'annĂ©es. Lui arrivait-il parfois de se lĂącher ? Visiblement, non. Cette conclusion arriva lorsque le vieil homme sembla inciter Scott Ă  de rapprocher et que celui-ci refusa catĂ©goriquement d'un hochement de tĂȘte. Lucie fronça les sourcils alors qu'il se levait pour se diriger vers le fond de la grotte. Finalement, lorsqu'il prĂ©texta une envie de se dĂ©gourdir les jambes, elle haussa les Ă©paules et reporta son attention sur dizaine de minutes plus tard, le silence s'Ă©paississait autour du feu de camp. Lucie, qui ne trouvait rien Ă  dire Ă  son collĂšgue, se contentait de siroter sa bouteille du bout des lĂšvres. De temps en temps, elle la proposait Ă  Do, mais pas trop souvent tout de mĂȘme, il avait tendance Ă  lui vider tout son stock. La jeune fille Ă©tait rentrĂ©e dans une sorte de stupeur, l'esprit dĂ©connectĂ© et les yeux incapables de se dĂ©tacher des flammes. Et quand elle reprit conscience, elle dĂ©couvrit un Juarez qui n'avait pas bougĂ© d'un pouce, et un Scott toujours portĂ© disparut. Incertaine, elle se redressa sur ses jambes et posa par terre la bouteille dans laquelle il ne restait plus que quelques centilitres de liquide. - Bon euh, attendez-moi lĂ , je vais voir oĂč il est. Elle chancela sur ses membres endoloris alors qu'elle s'avançait dans la direction d'oĂč Ă©tait parti le jeune homme. Elle marmonna un Lumos et s'enfonça dans la gueule noire du tunnel. *Pff, j'en ai marre, oĂč est-ce qu'il est passĂ© ?* Cela faisait pas mal de temps qu'elle avançait Ă  l'aveuglette. Parfois, elle retrouvait une piste, des traces de pas humides, mais il ne fallait plus nier l'Ă©vidence elle commençait sĂ©rieusement Ă  se perdre. Soudain, elle trĂ©bucha contre un rocher, perdit l'Ă©quilibre pour finir vautrĂ©e sur le sol. - HĂ©, AĂŻe-ouuuch ! Lucie s'immobilisa. Un caillou qui parle ? Le lien mis quelques temps Ă  se mettre en place dans son Ah ! Scott, c'est toi ? Je t'ai enfin retrouvĂ©. Mais qu'est-ce que tu fiches assis par t... ? La demoiselle s'Ă©tait -gracieusement- remise sur ses pieds et venait de remarquer l'endroit oĂč ils se trouvaient. De l'eau digne de la mer des CaraĂŻbes partout, des cascades, des... Enfin bref, c'Ă©tait trĂšs beau. Un sourire niais s'Ă©tira sur ses lĂšvres alors qu'elle attrapait la main de Scott pour l'entraĂźner en contre-bas, vers l'eau. A mi-chemin, elle sentit que quelque chose clochait. Ce n'est qu'Ă  quelques mĂštres de la destination qu'elle parvint Ă  mettre de doigt dessus. En parlant de doigts... - HĂ© ! Mais... Elle leva la main du garçon devant son visage pour mieux l'observer. T'as que quatre doigts ! Les mots Ă©taient sortis tout seuls, l'idĂ©e qu'elle ait pu le blesser ne l'effleura mĂȘme pas. Comment cela se faisait-il ? Était-ce de naissance, ou l'hĂ©ritage d'un accident ? MystĂšre... Pas bouleversĂ©e pour un sou, elle passa rapidement Ă  autre chose. Elle parcourut la distance qui l'a sĂ©parait du petit lac et se pencha au-dessus de la surface. Pas trop profond. Uniquement Ă  l'aide de ses pieds, elle se dĂ©barrassa d'une de ses chaussures, afin de tremper un orteil dans l'eau. A sa grande surprise, elle Ă©tait dĂ©licieusement tiĂšde, dans les 35°. Sans plus attendre, ni mĂȘme rĂ©flĂ©chir, elle passa son haut par-dessus la tĂȘte pour se retrouver en Lucie, qu'est-ce que tu fabriques ? Ignorant royalement la question, elle retira son pantalon. En sous-vĂȘtements sur le bord, elle leva les bras vers le ciel et se propulsa pour plonger. Cet endroit, c'Ă©tait le Paradis sur Terre. Lorsqu'elle refit surface, elle aperçut Scott qui enlevait prĂ©cipitamment ses vĂȘtements. La jeune fille retint un Ă©clat de rire et elle se laissa flotter pour faire l'Ă©toile. Ils barbotĂšrent quelques temps, profitant de cet instant de calme et de rĂ©pit. Un petit poisson frĂŽla sa cheville alors qu'une nouvelle vague d'audace créée par l'alcool poussa Lucie Ă  se coller Ă  lui, si bien que leurs visages furent tout proches. Elle souffla doucement "Alors Scott, tu me racontes quoi ?" Mais un bruit de pas au loin empĂȘcha le jeune homme de rĂ©pondre. La colĂšre monta en elle qui donc venait les dĂ©ranger ? Puis le doute s'insinua dans son esprit. Alors que la rĂ©alitĂ© devenait plus claire, la peur grandissait. DĂ©jĂ  plus lucide, elle s'Ă©loigna brusquement de Scott. Mais qu'est-ce qui lui avait pris de se dĂ©shabiller comme cela ? Devant Scott il n'y avait pas de danger, il Ă©tait au courant, mais c'Ă©tait l'autre qui se rammenait, et lui ne devait surtout pas la voir ainsi ! AprĂšs quelques mĂštres de crawl elle se hissa sur la rive, elle pouvait entendre que Scott faisait de mĂȘme. Elle saisit sa baguette qui traĂźnait sur le sol. *Aguamenti* Puis elle dirigea le jet d'eau vers les torches enflammĂ©es et l'obscuritĂ© s'abattit. Lucie chercha Ă  tĂątons ses habits et se rhabilla en quatriĂšme vitesse, sans prendre le temps de se sĂ©cher. Ce qui Ă©tait vraiment la classe, c'Ă©tait le tee-shirt Ă  manches longues remis Ă  l'envers avec les deux ronds d'humiditĂ© au niveau de la poitrine. Re Une cachette appropriĂ©e [La Grotte]Contenu sponsorisĂ©, le Permission de ce forumVous pouvez Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Jene reçois aucun soutien de sa part, aucune ration alimentaire. Au contraire, il m'expose dans mon entourage et dit qu'il va bientĂŽt me dĂ©truire. Je Qui Ă©tait l’autre fille », que retirait-elle de sa relation, pourquoi n’a-t-elle rien dit Ă  Audrey, qu’elle avait pourtant cĂŽtoyĂ©e Ă  plusieurs reprises ? Suite des Carnets de rupture, 4Ăšme Ă©pisode. Carnet de Rupture ? Dans Carnet de Rupture, Audrey, une lectrice de madmoiZelle, raconte la fin de son histoire d’amour, Ă  cƓur ouvert. Une histoire d’amour, mais aussi d’infidĂ©litĂ©, et de reconstruction. AprĂšs l’épisode 3, Comment j’ai rĂ©appris Ă  vivre seule, mĂȘme si ça me terrifiait, voici le quatriĂšme volet de cette sĂ©rie, Ă  lire chaque mardi sur madmoiZelle Pendant plusieurs mois, mon ex m’a trompĂ©e. EnfermĂ© dans son mensonge, il a omis et niĂ© des faits Ă  plusieurs reprises, me forçant Ă  aller chercher la vĂ©ritĂ© ailleurs. Et comme si cette brutale rĂ©alitĂ© ne suffisait pas, j’ai dĂ©couvert que l’autre fille n’était pas une parfaite inconnue. Je la croisais souvent dans des soirĂ©es, j’avais eu des discussions assez profondes avec elle
 et je crois qu’au fond, je l’aimais bien, malgrĂ© son instabilitĂ©, ses manies, son air paumĂ©. Elle dĂ©gageait une maladresse attendrissante, une insouciance attirante, une aura surprenante. Il Ă©manait d’elle un truc singulier. Pourquoi j’ai voulu parler Ă  la fille avec laquelle mon ex m’a trompĂ©e MalgrĂ© tout le chaos de sentiments dans lequel j’étais plongĂ©e, je ressentais le besoin pressant de lui parler. J’ai longtemps hĂ©sitĂ©. Une partie de moi ne voulait pas lui renvoyer la responsabilitĂ© de la liaison. Je frissonnais Ă  l’idĂ©e de connaĂźtre des dĂ©tails sordides, je craignais d’incruster Ă  jamais des images insupportables dans mes ruminations. Et au fond, je savais que la confronter rendrait la trahison rĂ©elle et implacable. À lire aussi Pourquoi trompons-nous nos partenaires ? Mais une autre partie de moi Ă©tait poussĂ©e par l’urgence de comprendre. Jusqu’oĂč Ă©taient-ils allĂ©s ? Qu’attendait-elle de cette relation ? Pourquoi avait-elle menti, toutes les fois oĂč nous nous Ă©tions vues ? Je ne comprenais pas comment il Ă©tait possible de vivre dans un mensonge qui faisait potentiellement souffrir une proche pendant plusieurs mois. Comment faisait-elle pour se regarder dans un miroir tous les matins ? J’essayais de me mettre Ă  sa place et je me demandais si, Ă  un moment, elle avait pensĂ© Ă  moi. J’oscillais entre le besoin de comprendre et la peur de savoir, de rentrer dans les travers que dĂ©crit Esther Perel dans son TED sur l’infidĂ©litĂ© que je vous conseille une fois encore. Il est essentiel [
] de contrĂŽler la curiositĂ© qui pousse Ă  chercher des dĂ©tails sordides. – OĂč Ă©tais-tu ? OĂč l’avez-vous fait ? Combien de fois ? Est-elle meilleure que moi au lit ? Des questions qui n’infligent que plus de douleur, et vous empĂȘchent de trouver le sommeil. Au lieu de cela, passez Ă  ce que j’appelle les questions d’investigation, celles qui cherchent le sens et les motivations. – Que signifiait cette liaison pour toi ? Qu’as-tu pu y exprimer ou y expĂ©rimenter que tu ne peux plus faire avec moi Qu’est-ce que cela faisait de rentrer Ă  la maison ? Qu’apprĂ©cies-tu chez nous ? Es-tu content que ce soit fini ? » Je sentais la boule d’interrogations grandir dans mon ventre et j’ai fini par donner rendez-vous Ă  Lola. Comment j’ai confrontĂ© la maĂźtresse de mon ex J’avais le cƓur qui battait Ă  100 Ă  l’heure quand je l’ai vue en tĂȘte-Ă -tĂȘte. Au dernier moment, j’ai failli me dĂ©filer mais je suis rappelĂ©e que jusqu’ici, ça ne m’avait pas franchement profitĂ©. C’est la colĂšre qui m’a donnĂ© le courage de la confronter et mes questions se sont enchaĂźnĂ©es spontanĂ©ment, rapidement, violemment. Pendant l’échange, j’ai eu la sensation de sortir de moi-mĂȘme. — Tu qualifierais comment ta relation avec lui ? – 
je dirais que c’est une forte amitiĂ©. – Waoh. Tu savais qu’en amitiĂ©, on ne mettait pas sa bite dans une chatte ? Les mots sortent de je-ne-sais-oĂč. Je ne contrĂŽle plus rien. – Pourquoi tu ne m’as rien dit toutes les fois oĂč nous nous sommes croisĂ©es ? – Je pensais que c’était Ă  lui de te le dire, je ne suis pas dans votre relation. – C’est avec ce mensonge Ă  toi-mĂȘme que tu t’en es tirĂ©e ? Tu sais trĂšs bien qu’en le frĂ©quentant, tu rentrais dans notre relation. – 
 À lire aussi J’ai trompĂ© mon copain pour une nuit de sexe torride, et je ne regrette pas La maĂźtresse de mon ex m’a rĂ©vĂ©lĂ© qu’il m’a encore menti – OK. Écoute, ma santĂ© est en jeu. Quand vous avez couchĂ© ensemble, vous ĂȘtes-vous protĂ©gĂ©s ? C’était une question piĂšge. Mon partenaire m’avait dit deux fois, les yeux dans les yeux, qu’il n’avait pas eu de relations sexuelles avec elle. — Oui
 Bien sĂ»r. Bien sĂ»r. Je contiens ma surprise. Il m’a encore menti, et pas sur un dĂ©tail. Je pose la question de trop. — Combien de fois ? – Je dirais
 3 ou 4 fois. Outch. J’ai envie de lui faire du mal. J’explose. — Mais comment tu as pu me regarder en face ? Vous ĂȘtes lĂąches. Immatures. ÉgoĂŻstes. Vous ne respectez rien, personne. MĂȘme pas moi. Votre relation est merdique, elle est toxique, elle ne tient que sur des mensonges. Ne crois pas que tu n’es pas responsable. Tu te rends compte que tu n’es qu’un bouche-trou ? Tu ne vaux rien. Je n’ai jamais Ă©tĂ© aussi déçue. Je sens que je vais trop loin. J’ai honte. Je la juge. J’ai mal. Et Ă  tout ça, elle ne rĂ©pond que par une indiffĂ©rence feinte. Nous nous sĂ©parons, elle n’a rien Ă  ajouter et moi non plus Ă  part je ne veux plus jamais te croiser ». Je pensais que cet Ă©change me soulagerait mais la lĂ©gĂšretĂ© de ses rĂ©ponses m’a mise hors de moi. Elle feint de ne pas ĂȘtre atteinte alors qu’en recollant les morceaux, en repassant les Ă©pisodes de ces derniers mois, je comprends qu’elle s’est attachĂ©e Ă  lui. Bien plus qu’elle ne le montre. AprĂšs avoir confrontĂ© la maĂźtresse de mon ex, je me suis sentie sale Je me sens sale, j’ai l’impression que j’ai laissĂ© s’exprimer mes pires instincts, que ce n’est pas moi. C’est la partie blessĂ©e, trahie, et ma dignitĂ© piĂ©tinĂ©e qui se sont exprimĂ©es. Je suis en colĂšre parce que la question qui me taraudait a trouvĂ© la pire des rĂ©ponses. Pendant tout ce temps, elle ne m’a rien dit parce qu’au fond, elle Ă©tait trop lĂąche. Elle prĂ©textait que c’était Ă  lui de m’en parler mais comme elle flippait et trouvait son compte dans ces rencontres, elle n’a pas saisi son courage Ă  deux mains pour m’affronter. Le courage n’est pas l’absence de peur mais la capacitĂ© Ă  la vaincre. » Je repense Ă  la peur qui m’étreignait Ă  l’idĂ©e de la confronter et je me dis que contrairement Ă  elle, je m’en sors pas si mal. Au fond, je sais que, tout comme moi, cette meuf est un dommage collatĂ©ral de la lĂąchetĂ© du mec qui m’a trompĂ©e. Mais je n’ai pas trouvĂ© la force d’ĂȘtre dans l’empathie et dans la compassion. Parce que c’était injuste, parce que je ne mĂ©ritais pas ça. Je me dĂ©testais de ressentir ça. Comment j’ai fait la paix avec ma colĂšre contre mon ex infidĂšle Et puis quelques jours plus tard, j’ai un dĂ©clic. Est-ce que j’aurais pu faire autrement ? Non. Je me suis laissĂ©e ressentir les choses pleinement. Et ce n’est pas Ă  moi de culpabiliser, c’est Ă  lui, c’est Ă  elle de prendre la mesure de leurs actes. Dans mon monde, quand on fait souffrir des gens, on en assume les consĂ©quences. Dans mon monde, c’est comme ça qu’on grandit, qu’on devient adulte. Pendant tout cet Ă©pisode, je me suis rĂ©pĂ©tĂ©e que ma colĂšre devait ĂȘtre dirigĂ©e contre mon partenaire et pas contre elle. C’était le plus difficile mais je voulais garder en vue que c’était lui qui avait trahi notre contrat de confiance. Aujourd’hui, j’ignore s’ils continuent Ă  se voir et je crois que ce n’est pas mon problĂšme s’ils souhaitent poursuivre une relation basĂ©e sur des mensonges. Mais ce dont je suis sĂ»re, c’est que quelque chose a changĂ© en moi. Comment accorder ma confiance aprĂšs avoir Ă©tĂ© trompĂ©e ? Je ne sais plus comment accorder ma confiance, ni qui la mĂ©rite. Je commence Ă  vivre avec cette idĂ©e et Ă  l’accepter. Je crois que seul le temps et les nouvelles expĂ©riences viendront guĂ©rir ma partie blessĂ©e. Pour autant, est-ce qu’interroger l’autre fille ou l’autre mec convient dans tous les cas de tromperie ? Chacune fait Ă  sa sauce et Ă  son rythme. Le principal, c’est d’écouter ses besoins et de se prĂ©server dans ces moments de fragilitĂ©. Pense Ă  toi, fais comme tu le sens, Ă©coute ta petite voix. C’est en prenant les dĂ©cisions qui viennent de tes entrailles que tu seras en paix avec toi-mĂȘme. Et tu verras, demain sera un autre jour. À lire aussi L’infidĂ©litĂ© & vous — TĂ©moignages TĂ©moignez sur Madmoizelle ! Pour tĂ©moigner sur Madmoizelle, Ă©crivez-nous Ă  [email protected] On a hĂąte de vous lire ! Jeme dis : si cet homme doit quitter son amie, je ne veux pas ĂȘtre mĂȘlĂ©e Ă  cela. En tout cas, je ne veux pas qu'il la quitte pour ou Ă  cause de moi. Jamais je ne pourrai me regarder dans la glace et me dire : je suis avec un homme que j'ai pris Ă  une autre, j'ai brisĂ© leur famille. Et moi, je suis contente, et j'espĂšre bien que je vais Wahou, je me suis jamais sentie aussi concernĂ©e par un article. J'ai Ă©tĂ© l'amante de quelqu'un, en le sachant pendant plus d'un 1 an. Mais j'Ă©tais plutĂŽt de la team "Je suis l'amante car je pense que je ne vaux pas mieux", et cette relation m'a fait Ă©normĂ©ment souffrir. Mais aveuglĂ©e par """l'amour""", c'est seulement depuis qu'il m'a quittĂ© que je me rends compte Ă  quel point j'ai Ă©tĂ© idiote, Ă  quel point cette relation Ă©tait toxique. Peut-ĂȘtre que tout le monde s'en fiche mais j'ai envie de tĂ©moigner. J'Ă©tais dans une pĂ©riode pas folichone d'estime de moi, j'allais pas forcĂ©ment bien et je portais sur mon dos les problĂšmes et le mal-ĂȘtre des autres, ça faisait beaucoup. J'avais aussi commencĂ© Ă  dĂ©velopper quelques TCA qui se sont accentuĂ©s au fil de cette relation mais qui sont presque partis aujourd'hui. J'avais rencontrĂ© ce type avec qui j'ai commencĂ© Ă  dĂ©velopper une relation seulement amicale, sachant qu'il avait une copine JAMAIS, O GRAND JAMAIS je ne m'Ă©tais imaginĂ©e quelque chose avec lui Ă©tant donnĂ© qu'il Ă©tait en couple. Puis durant une soirĂ©e, ça a basculĂ©. De l'amitiĂ© on est passĂ©s Ă  plus. Le premier soir j'ai regrettĂ©, puis c'est lui qui est revenu Ă  la charge avec des messages, en commençant Ă  me rendre dĂ©pendante Ă  lui. Moi Ă  ce moment-lĂ , j'avais besoin de quelqu'un, j'Ă©tais tellement mal que juste l'attention de quelqu'un me suffisait. Et lui il Ă©tait lĂ , j'Ă©tais lĂ  et puis bon, c'est comme ça et visiblement je ne mĂ©rite pas mieux. Cette relation s'est poursuivie pendant environ 1 an durant lequel j'ai Ă©tĂ© son amante. Mais en plus de cette relation adultĂ©rine qu'il entretenait avec moi, il me rendait dĂ©pendante Ă  lui j'en demandais plus, il faisait des micro-efforts qui me suffisaient alors que le reste du temps c'Ă©tait rejet sur rejet. Je crois qu'il Ă©tait un peu pervers narcissique, ou tout du moins c'Ă©tait une relation toxique. J'Ă©tais dĂ©pendante et il le savait, car Ă  chaque fois je revenais. Puis un jour, alors que je commençais Ă  me dĂ©tacher de lui car j'avais plus ou moins rencontrĂ© quelqu'un d'autre qui me plaisait et qui faisait que je commençais Ă  aller mieux, il m'annonce que sa copine l'a quittĂ©. Et lĂ  je rebascule. Je rebascule en me disant que ça y est, on peut ĂȘtre ensemble, un vrai couple comme je me l'Ă©tais imaginĂ© et ce pendant 5 mois. Alors j'ai Ă©tĂ© heureuse. Enfin...Heureuse quand ça allait bien avec lui c'Ă©tait toujours des montagnes russes de dĂ©ceptions et de """joie""". Plusieurs fois je me suis dit qu'il fallait que ça se termine, et j'Ă©tais prĂȘte Ă  le faire et il le sentait. Comme j'Ă©tais la seule "chose" qui lui restait Ă  ce moment-lĂ  il me faisait croire Ă  nous, et moi je lui donnais TOUT. Et il m'a quittĂ© aprĂšs 5 mois. Au dĂ©but ça m'a dĂ©truite, Ă©videmment. J'ai eu trĂšs mal puis j'ai fini par ouvrir les yeux sur cette relation. Aujourd'hui grĂące Ă  mon entourage je sais que je mĂ©rite largement mieux et je vais d'ailleurs bien mieux. Je sais que je peux plaire Ă  des personnes qui me mĂ©ritent, et qui ne se servent pas de moi comme un rĂ©confort quand ça ne va pas dans leur couple "exclusif". Aujourd'hui quand je vois qu'il a l'air de regretter qu'il m'ait quittĂ©, qu'il est seul, je me sens puissante. Je sais, c'est pas trĂšs bienveillant mais il m'a fait tant de mal. Et aujourd'hui, plusieurs blessures ressortent tout de mĂȘme de cette histoire -J'ai ENORMEMENT de mal avec les relations adultĂ©rines, ou les adultĂšres commis par certains potes. -J'ai ENORMEMENT de mal Ă  comprendre les couples libres, les polyamours et tout ce qui sort du couple exclusif. Ce n'est pas par manque de tolĂ©rance car je m'en fiche, les gens font ce qu'ils veulent tant qu'ils sont heureux, mais moi aujourd'hui j'aspire Ă  un couple entiĂšrement exclusif. Je ne veux plus de demi-mesure. Et j'ai aussi trĂšs peur. TrĂšs peur de ne tomber que sur des personnes qui sont polyamoureux ou aspirent ou couple libre, trĂšs peur de la tromperie aussi, que je pourrais subir. J'ai encore du mal Ă  me relever de ça et Ă  prendre du recul. -J'ai encore besoin de reprendre confiance en moi aussi aprĂšs tout ça. Bref, tout ça pour dire. A toutes les personnes qui sont dans une relation adultĂ©rine par manque de confiance en soit/par dĂ©pit ou autre et que cette relation ne vous rend pas heureuse mais au contraire vous dĂ©truit, partez. PARTEZ peu importe si on vous parle d'amour, de tendresse et d'efforts. PARTEZ et la personne vous dĂ©truira moins. PARTEZ et vous vous sentirez bien mieux, plus vite. ECOUTEZ vos proches qui vous dites que vous mĂ©ritez mieux, OUVREZ les yeux. Vous ĂȘtes bien mieux que ça, vous MERITEZ bien mieux que cette relation. Soyez FORTE et PARTEZ. VOUS MERITEZ MIEUX QUE CA BORDEL. PS si des personnes sont dans cette situation et veulent se confier, n'hĂ©sitez pas. Ca fait aujourd'hui 5 mois, je vais mieux aprĂšs m'ĂȘtre recentrĂ©e sur moi et moi-mĂȘme sans personne. Alors si je peux vous aider en MP, je m'en ferais un plaisir . Bisous les madz, be strong. Nevous attendez pas Ă  ce qu'il quitte sa femme un jour et si c'est quelque chose que vous voulez, vous devriez peut-ĂȘtre vous demander si vous voulez vraiment continuer Ă  ĂȘtre sa maitresse. Si les choses sont claires dĂšs le dĂ©but, vous pouvez avoir une relation plus agrĂ©able pendant plus longtemps et vous vous Ă©pargnerez une frustration et une douleur inutiles [1] X
Pour une fois, je vais reprendre mon sĂ©rieux pour te parler de ma citrouille. Premier point, ma citrouille est un garçon oui, je sais avec ce surnom pas Ă©vident , il a 4 et demi, il est aussi timide et introverti que son frĂšre Ilyan est ouvert et extraverti. Il a tendance Ă  se mĂ©fier des gens, mais, quand ils les apprĂ©cient, il sera un amour avec eux. C’est aussi le sosie version minimoy de Paul Walker, les yeux trĂšs bleus, des boucles dorĂ©es et un sourire Ă  faire fondre un iceberg ok quand il vous l’offre . Je pourrais vous le dĂ©crire en long, large et en travers, mais ce n’est pas le but de ce billet hĂ©la lol . Non, je te parle de ma citrouille, car il commence Ă  perdre patience face Ă  l’arrivĂ©e des grandes vacances et rechigne de plus en plus Ă  aller Ă  l’école. La cause sa maĂźtresse. Lors de la rentrĂ©e, la citrouille a eu une maĂźtresse inconnue de mon bataillon de minimoys la seule ^^ , donc on est parti sans apriori. Ma belle soeur, elle a tiquĂ© en voyant que sa fille Ă©tait-elle aussi avec cette maĂźtresse, mais n’a rien dit. Donc c’est toute confiante que je me suis dit que ma citrouille serait au top avec cette classe, sa cousine et son cousin . Le premier trimestre, la citrouille tenait absolument Ă  retourner avec son ancienne maĂźtresse, avec supermec on s’est dit qu’il s’était beaucoup attachĂ© Ă  elle premiĂšre fois qu’il voulait ABSOLUMENT lui faire des cadeaux et que c’était un peu normal pour lui de vouloir retourner avec elle. Depuis janvier, les choses ont changĂ©, ma citrouille a du mal Ă  aller dans sa classe. On lui a parlĂ© et il a commencĂ© Ă  s’ouvrir un peu Ă  nous. En fait, il n’aime pas sa maĂźtresse, il a du mal avec elle, et quand il n’aime pas, il se braque et se ferme. J’en ai parlĂ© alors avec ma belle soeur qui m’a avouĂ© que son aĂźnĂ©e Ă©tait avec cette maĂźtresse deux ans auparavant et qu’elle avait eu des soucis avec elle. En gros, elle est sĂšche avec les enfants, et ne tient pas forcĂ©ment compte de ce que les parents lui disent pour dĂ©fendre les enfants. Nous avons donc pris la citrouille pour une conversation de grands » . Il nous a dit qu’il n’aimait sa maĂźtresse, car elle a une chaise des punis », qu’elle gronde toujours tel ou tel copain. Et qu’il avait peur quand il n’arrivait pas Ă  faire un exercice de lui demander de l’aide 
 Lui, si renfermĂ©, si peu confiant avec les adultes qu’il n’apprĂ©cie pas, devient un enfant timide plus qu’à son habitude lorsqu’il rentre en classe. J’en ai parlĂ© avec la maĂźtresse, qui a de suite dit qu’en effet, la citrouille ne demandait pas d’aide, restait assis s’il bloquait devant un exercice attendant sans demander une explication. J’ai tentĂ© de lui faire comprendre qu’il agissait comme cela, car il avait peur d’elle. Mais non, pour elle, c’est la citrouille qui ne fait pas l’effort de l’appeler pour lui demander de l’aide, elle lui a dit sous mes yeux de ne pas avoir peur d’elle et que peut-ĂȘtre, je le couvais trop ! Ce qui est, bien entendu, comprĂ©hensible hein, c’est ce qu’elle a rajoutĂ©. Pour rassurer la citrouille et lui redonner le sourire, nous avons mis en place un calendrier des jours restants avant les vacances et surtout avant les grandes vacances ! Il a retrouvĂ© le sourire, il m’a dit que plus vite, il allait Ă  l’école, plus vite, il aurait une nouvelle ou un nouveau maĂźtre. Je sais qu’enseignant, c’est un job difficile, et Ă©puisant, je ne le ferais pas ! c’est bon dĂ©jĂ  4 mioches toute la journĂ©e et je suis au bord de l’explosion alors 20 ou plus je dead . Mais je pense que les parents doivent ĂȘtre un peu plus Ă©coutĂ©. Je suis consciente que chaque enfant est diffĂ©rent, qu’il n’y a pas forcĂ©ment le temps pour du cas par cas, mais c’est dur de voir que mon fils n’apprĂ©cie pas sa maĂźtresse et ne fait aucun effort pour ĂȘtre proche d’elle. Il est comme ça en mĂȘme temps, il ne donne que durement sa confiance, et le fait qu’elle soit plus sĂšche que la prĂ©cĂ©dente, le rend plus mĂ©fiant, il est sur ses gardes et ne s’ouvre pas Ă  elle. Ses rĂ©sultats sont bons, mais il n’empĂȘche que je trouve dommage de devoir Ă  instaurer un calendrier changement de maĂźtresse pour qu’il retrouve la joie d’aller en classe, dans sa classe surtout, car il adore l’école en plus. Mon Paul Walker Iron Man 😉 Bref, tout ça juste pour dire que ma citrouille est pressĂ© d’ĂȘtre Ă  une nouvelle rentrĂ©e ! Et vous avez, vous dĂ©jĂ  eu ce genre de soucis ? Comment avez vous gĂ©rer ?
Jeveux oublier ma maitresse 20 Juillet 2020 EN SAVOIR PLUS >>> laisser pour moi.Pffff il aime tellement sa femme qu'il pense a une autre quand il lui fait l'amour.Le soucis c'est que je ne veux pas etre juste une aventure pour je n'y arrive pas.Allons, bon ! concentrez-vous surtout sur votre vie de couple.Elle t'a dit qu'elle voulait rompre car son mari est gravement
Deux jours se sont Ă©coulĂ©s aprĂšs le combat avec Kestino. Deux jours oĂč je pense tout le temps Ă  lui, au fait qu'il fait partie de la Coalition Noire. MĂȘme si c'Ă©tait un hasard, je ne peux considĂ©rer cet acte que comme une trahison. Il m'a trahie. Pourtant je l'aime beaucoup avant l'attaque des Sans-CƓurs. On a passĂ© du bon temps ensemble. Pourquoi a-t-il rejoint la Coalition?"Kestia? Tu penses Ă  Kestino?Oui. Je n'arrive toujours pas Ă  croire qu'il fait maintenant partie de la Coalition a 50 ans de plus que moi et on s'est toujours bien entendu. Quand mes parents m'annonçaient que j'allais voir Kestino, j'Ă©tais toujours contente. Mais aprĂšs l'attaque des Sans-CƓurs, j'ai rejoint la LumiĂšre, et lui la Coalition. Ce qui fait qu'on est maintenant en opposition et qu'on ne peut plus se voir sans se Kestino Ă©tait un cousin dont tu Ă©tais trĂšs trĂšs proche, c'est ça?Oui."Un silence commence Ă  apparaĂźtre aprĂšs ma rĂ©ponse. Je commence Ă  prendre direction la porte de ma maison et je dis Ă  Tania"Je vais aller prendre l' sors donc de ma maison et je commence Ă  me promener. "Je ressens
 de la LumiĂšre en toi. Laisse-moi te dĂ©barrasser de cette LumiĂšre." C'est les paroles de Kestino qui restent dans ma tĂȘte. Je me refuse toujours de succomber aux TĂ©nĂšbres. Pourquoi est-ce que je devrais trahir les miens? Cela ne ferait pas sens. Kestino ne doit pas m'influer sur l'appartenance Ă  un camp. Je me sens mal. Je ne sais pas quoi faire. Trahir est la derniĂšre chose Ă  faire, car je ne veux absolument pas le faire. AprĂšs des mois de fidĂ©litĂ© Ă  la cause, Ă  vouloir faire toutes les missions, mĂȘme les moins faciles Ă  faire, pourquoi est-ce que j'irai trahir la LumiĂšre?Ma marche n'a aucune direction. Je marche mais je ne sais pas oĂč aller. Je suis soldate, mais je ne suis pas encore apte Ă  faire une mission. J'ai pas le moral. C'est pas facile de passer Ă  autre chose. Je ne peux pas encore. J'ai besoin d'air, c'est tout, sans pouvoir faire de mission. Ce n'est pas une retraite que je veux, mais encore une pause. Cette fois-ci c'est pour une question morale. Je n'ai pas le moral Ă  faire une mission. Contrairement Ă  la derniĂšre pause oĂč j'en ai besoin car ma mission m'a Ă©puisĂ©e. Cette rencontre n'a rien Ă  voir avec les missions, ce qui rend ma pause moins ma marche, je lĂšve un peu la tĂȘte, pour regarder le ciel bleu du ChĂąteau Disney. Mais je vois une silhouette que je reconnais un peu, une femme aux cheveux bleus qui est assez connue. Moins que le MarĂ©chal Roxas, mais quand mĂȘme connue dans la LumiĂšre. MaĂźtre Aqua. En plus d'ĂȘtre une mage beaucoup plus puissante que moi, elle est une femme qui m'a permis de me renseigner sur la " SociĂ©tĂ©" et que j'ai permis de retrouver au Camhanaich toute sa puissance en trouvant la cause de cette perte. Donc, naturellement, mais avec moins d'Ă©nergie que d'habitude, je me mets au garde Ă  vous."MaĂźtre Aqua?"Ce doit ĂȘtre la premiĂšre fois que je vois MaĂźtre Aqua en personne, et c'est aussi la premiĂšre fois pour elle qu'elle me voit en personne. AprĂšs tout, je pense qu'elle a entendu parler de 14 Avr 2018 - 1850 MaĂźtre Aqua ? »Elle tressaillit, brusquement tirĂ©e des pensĂ©es qui l'absorbaient. Toute Ă  son absence, Aqua ne s'Ă©tait pas attendue Ă  ce qu'on lui adresse la parole. Elle venait tout juste de rentrer au ChĂąteau Disney. Les dix jours de sa convalescence Ă©taient Ă©coulĂ©s, ce qui signifiait qu'elle pouvait de nouveau repartir en mission sans craindre le courroux de l'infirmiĂšre. ImmĂ©diatement, elle s'Ă©tait mise en route vers la Salle d'Audience afin de se tenir au fait de l'ordre du jour. La MaĂźtresse de la Keyblade ne doutait pas qu'elle pourrait se rendre utile. En dix journĂ©es les prĂ©occupations de la LumiĂšre avaient eu le temps d'ĂȘtre bousculĂ©es autant de fois, si ce n'Ă©tait plus. Il y avait certainement tellement Ă  faire ! Peut-ĂȘtre repartirait-elle au Monde du Jouet ? La jeune femme dressa mentalement la liste des prioritĂ©s de leur faction. Mais, petit Ă  petit, son esprit dĂ©riva, s'Ă©chappa. Ses pensĂ©es toutes entiĂšres se tournĂšrent vers les jours prĂ©cĂ©dents. Vers la ContrĂ©e du DĂ©part. Le ChĂąteau Disney Ă©tait son second foyer, mais c'Ă©tait lĂ -bas qu'elle se sentait vĂ©ritablement chez elle. Une vague mĂ©lancolie s'instilla dans son cƓur. Le manoir de son enfance lui manquait dĂ©jĂ , et elle espĂ©rait pouvoir le revoir le plus vite eut l'impression de faire une seconde fois le voyage qui sĂ©parait ces deux mondes lorsqu'on l'interpella. Revenant Ă  la rĂ©alitĂ©, Aqua constata qu'elle se trouvait dĂ©jĂ  dans le couloir longeant les jardins. Perdue dans ses prĂ©occupations, elle avait presque intĂ©gralement parcouru le chemin qui menait Ă  la Salle d'Audience ! Doucement son regard se baissa vers la personne qui l'avait sollicitĂ©e, et elle eut la surprise de se retrouver face Ă  une petite fille Ă  la peau violette et aux oreilles pointues. La jeune femme observa un instant ses grands yeux qui la fixaient, puis elle lui adressa un sourire. Curieusement, elle trouvait quelque chose d'inexplicablement attendrissant dans le mĂ©lange entre son apparence et son attitude. Elle aurait presque cru voir une enfant, mais les enfants ne se mettaient pas au garde-Ă -vous quand ils croisaient son chemin. De plus il lui semblait avoir dĂ©jĂ  aperçu de loin cette petite silhouette, probablement lors d'un briefing. Le physique Ă©tait trompeur, il s'agissait bel et bien d'un membre de la LumiĂšre. Bonjour. » commença-t-elle de maniĂšre amicale tout en lui adressant un petit geste de la main pour lui intimer le repos. Elle ouvrit la bouche pour continuer et la referma aussitĂŽt en haussant un sourcil lĂ©gĂšrement interrogateur. Son interlocutrice connaissait son nom, ce qui ne semblait pas particuliĂšrement surprenant Ă©tant donnĂ© sa place au sein de l'État-major de la LumiĂšre. Ce qui la surprit en revanche fut de rĂ©aliser qu'elle ignorait le sien. Et qu'elle en ignorait certainement beaucoup d'autres parmi les gardes ou les membres de leur groupe. Pourtant, elle souhaitait vĂ©ritablement lui rendre la politesse. Alors Aqua chercha, s'Ă©vertua Ă  fouiller dans ses souvenirs pour essayer de retrouver ce nom. IntĂ©rieurement, elle songea que les retenir tous Ă©tait plus facile du temps oĂč CissneĂŻ l'avait chargĂ©e de distribuer les missions. A n'en pas douter, sa supĂ©rieure connaissait chacun des soldats et des dĂ©fenseurs de la lumiĂšre. Ne lui avait-elle pas mentionnĂ© au dĂ©tour d'une conversation l'identitĂ© de cette petite fille ? Ah ! Il lui semblait que quelque chose correspondant Ă  sa description lui revenait. Kestia ? » tenta-t-elle, son expression, elle comprit qu'elle avait vu juste. Aqua eut un sourire soulagĂ©. Il n'aurait plus manquĂ© qu'elle se trompe complĂštement ! C'Ă©tait donc elle la Caporale Kestia. Ou Ă©tait-ce OfficiĂšre dĂ©sormais ? La MaĂźtresse de la Keyblade avait parfois du mal Ă  suivre le rythme des montĂ©es en grade. Toutefois elle Ă©tait ravie de finalement la rencontrer. Kestia ne lui Ă©tait pas totalement inconnue puisqu'elle avait lu Ă  de nombreuses reprises l'un de ses rapports. Alors, c'est toi qui a dĂ©couvert d'oĂč venait le problĂšme de Camhanaich. » fit-elle d'une voix douce et encourageante, posant ses mains sur ses genoux tout en se penchant lĂ©gĂšrement vers la petite fille Merci pour elle. » ajouta Aqua de maniĂšre reconnaissante. Si Kestia n'avait pas Ă©tĂ© lĂ , le sort de l'enchanteresse aurait Ă©tĂ© bien moins enviable. Elle l'avait probablement sauvĂ©e en identifiant la prĂ©sence du trou MaĂźtresse de la Keyblade lança un rapide regard vers la grande porte de la Salle d'Audience. DerriĂšre l'attendrait certainement une mission, et il y avait tellement Ă  faire... Mais cela pouvait probablement attendre quelques minutes de plus. Kestia l'avait peut-ĂȘtre sollicitĂ©e pour une raison prĂ©cise. Et mĂȘme si ce n'Ă©tait pas le cas, Aqua ne souhaitait pas se montrer impolie en prenant congĂ© d'elle si rapidement. La jeune femme reporta son attention sur son interlocutrice et, doucement, posa un genou Ă  terre pour se mettre Ă  son niveau avant de lĂ©gĂšrement pencher la tĂȘte sur le cĂŽtĂ© tout en lui adressant un sourire bienveillant. Est-ce qu'il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour toi ? »Dim 15 Avr 2018 - 1034On dirait qu'elle Ă©tait dans les pensĂ©es au moment oĂč je l'appelais. Oh! Je la dĂ©rangeais dans ses pensĂ©es? Bon, ce n'est pas grave. Et une fois qu'elle est tirĂ©e de ses pensĂ©es, elle me dit bonjour avec un geste insinuant le repos, ce que je fais. Elle ouvre sa bouche avant de le refermer aussitĂŽt, se mettant Ă  chercher dans sa mĂ©moire avant de m'appeler avec incertitude, et je hoche la tĂȘte pour lui dire qu'elle ne s'est pas une voix douce et encourageante, elle me dĂ©crit comme Ă©tant celle qui a dĂ©couvert d'oĂč venait le problĂšme de Camhanaich. Et c'est exactement ça. Elle me remercie ensuite pour cela."De rien, c'Ă©tait tout naturel. Et merci d'avoir rĂ©glĂ© le problĂšme de Camhanaich et pour la dĂ©couverte de la " SociĂ©tĂ©"."Elle regarde la Salle d'Audience dont nous sommes proches et commence Ă  m'adresser la parole en me mettant Ă  la hauteur avec un sourire bienveillant."En fait, depuis deux jours, je suis en incapacitĂ© de faire une mission. Avant-hier, j'Ă©tais allĂ© au Pays Imaginaire par nostalgie et pour faire dĂ©couvrir Ă  la mage que j'ai pris sous mon aile le monde oĂč j'habite. Peut-ĂȘtre que vous avez vu mon rapport lĂ -dessus. A ce moment-lĂ , je craignais que la Coalition Noire arrivait au Pays Imaginaire mais ce qui me tourmente vraiment c'est mon cousin qui a rejoint la Coalition. Pourtant, on s'adorait avant l'attaque des Sans-CƓurs, mais maintenant on ne peut plus se voir sans se battre. Et ça, ça me met mal."Ceux qui me connaissent ont du mal Ă  me reconnaĂźtre au niveau mental. Je suis quelqu'un qui a beaucoup de bonne humeur et de volontĂ© Ă  revendre. LĂ , la bonne humeur et la volontĂ© sont absorbĂ©es par cette trahison. J'ai vraiment besoin d'aide pour me remettre sur pieds, et peut-ĂȘtre que MaĂźtre Aqua est lĂ  pour 15 Avr 2018 - 1112 Oh. » Son sourire s’effaça pour laisser place Ă  un air sĂ©rieux teintĂ© d'un soupçon de peine. Elle ne pensait plus Ă  la Salle d'Audience ni Ă  la mission qui l'attendait. Elle ne pensait plus qu'Ă  ce que Kestia venait de lui dire. Aqua comprenait mieux dĂ©sormais d'oĂč venait l'air prĂ©occupĂ© qu'arborait le visage de la jeune fille, et elle ressentait pour elle une profonde empathie. Toutes les raisons Ă©voquĂ©es par Kestia rĂ©sonnaient en elle d'une maniĂšre dĂ©sagrĂ©ablement familiĂšre. Elle connaissait la nostalgie qui l'habitait ainsi que la peur de perdre son monde d'origine. N'Ă©tait-elle pas dans la mĂȘme situation avec la ContrĂ©e du DĂ©part ? Et, malheureusement, elle ne savait que trop bien Ă  quel point il Ă©tait difficile de devoir faire face Ă  ses amis. La MaĂźtresse de la Keyblade baissa les yeux, son regard s'Ă©loignant vers un lointain passĂ©. La derniĂšre fois qu'elle avait vraiment vu Terra et Ven, ils Ă©taient sous l'emprise des tĂ©nĂšbres et elle avait dĂ» les affronter. Combattre ses ennemis demandait du courage, mais combattre des amis, des frĂšres, demandait bien plus. Et elle ne souhaitait cela Ă  releva la tĂȘte vers Kestia. Elle comprenait si bien les troubles qui l'habitaient... Elle aurait voulu pouvoir d'un geste prendre sa tristesse pour la porter sur ses Ă©paules et la dĂ©lester de ce fardeau. HĂ©las, une telle magie n'existait pas. Pourtant la jeune fille Ă©tait venue vers elle et s'Ă©tait confiĂ©e alors mĂȘme qu'elles se connaissaient Ă  peine. La MaĂźtresse de la Keyblade avait envie de l'aider, de lui tendre la main, mais que pouvait-elle faire ? Pendant quelques instants elle rĂ©flĂ©chit, ne sachant quoi lui dire. Les mots seraient-ils d'ailleurs suffisants ? Si Kestia en Ă©tait au point de ne pas avoir suffisamment de volontĂ© pour repartir en mission, le conflit qui l'avait opposĂ©e Ă  son cousin avait dĂ» rĂ©ellement l'affecter. Aqua repensa Ă  MaĂźtre Yen Sid dans un faible sourire. Qu'aurait-il dit Ă  sa place ? Le sage et regrettĂ© magicien n'avait pas son pareil pour dissiper les nuages noirs de l'esprit en quelques phrases. Mickey lui aussi possĂ©dait ce don. Mais c'Ă©tait elle qui Ă©tait face Ă  Kestia, et quoi qu'elle supposait avoir un certain talent en diplomatie la jeune femme se pensait encore loin de la sagesse du sorcier. Elle devait tout de mĂȘme essayer. Peut-ĂȘtre parviendrait-elle Ă  lui remonter le moral. Tu sais... » La jeune femme chercha ses mots puis poussa un soupir. Mieux valait ne pas rĂ©flĂ©chir trop longuement Ă  ce qu'elle allait dire et parler simplement avec son cƓur. A un moment donnĂ©, nous devons tous faire un choix entre le bien et la facilitĂ©. » Cela semblait peut-ĂȘtre naĂŻf, mais elle en Ă©tait persuadĂ©e. Pour elle la question ne s'Ă©tait jamais posĂ©e, mais pour Terra qui avait Ă©tĂ© tentĂ© par les tĂ©nĂšbres bien avant les machinations de Xehanort ? Pour le cousin de Kestia qui avait rejoint la Coalition Noire ? Et il arrive parfois que des ĂȘtres qui nous sont chers soient aveuglĂ©s par les tĂ©nĂšbres. » Sa voix lui sembla lointaine. Dans son regard posĂ© sur la petite fille Ă  la peau violette paraissait se superposer le visage de Terra. Aqua hocha doucement la tĂȘte pour se reconcentrer sur son interlocutrice avant de continuer d'un ton dans lequel pointait une note optimiste. Mais nous pouvons les aider Ă  trouver le bon chemin. Tu dois lui faire confiance. Tu seras peut-ĂȘtre la lumiĂšre dont il a besoin. » C'Ă©tait peut-ĂȘtre l'erreur qu'elle avait commise avec son ami. La MaĂźtresse de la Keyblade ne pouvait s'empĂȘcher de se demander ce qu'il serait advenu de leur trio si elle avait Ă©tĂ© d'une plus grande aide pour Terra... Mais rien ne pouvait changer le passĂ© dĂ©sormais. Kestia, elle, pouvait encore faire quelque chose. Aqua lui adressa un sourire sans joie mais qu'elle espĂ©rait tout de mĂȘme rĂ©confortant avant de conclure d'une voix calme et posĂ©e La lumiĂšre qui le guidera dans l'obscuritĂ©. »Doucement, la jeune femme se releva et sentit dans son cƓur une certaine lassitude. Elle s'Ă©tait faite Ă  cette tristesse qui l'accompagnait comme une vieille amie, mais mĂȘme aprĂšs toutes ces annĂ©es ses vieilles blessures ne cicatrisaient toujours pas. Elles ne le feraient certainement jamais. Du moins pas avant qu'elle ne les retrouve tous les deux. Le regard de la MaĂźtresse de la Keyblade se perdit dans le vague un court moment et un sourire plus franc se dessina sur ses lĂšvres. Un jour, elle les retrouverait. Elle le savait. Et cet espoir continuerait de la faire avancer. Elle regarda de nouveau Kestia en se demandant si son discours parviendrait Ă  lui ĂȘtre d'une quelconque aide ou si, au contraire, il lui avait semblĂ© trop alors qu'une question traversa son esprit ! Une question idiote, certainement dĂ©placĂ©e Ă©tant donnĂ© leur conversation, mais qui lui brĂ»lait les lĂšvres. Kestia lui avait dit ĂȘtre originaire du Pays Imaginaire... Aqua connaissait ce monde pour s'y ĂȘtre rendue par deux fois. Elle connaissait Peter Pan et ses compagnons, la fĂ©e Clochette, les indiens et mĂȘme les sirĂšnes. Elle ne connaissait pas en revanche les petites filles Ă  la peau violette et aux oreilles pointues. PoussĂ©e par la curiositĂ©, la jeune femme mourrait d'envie d'en apprendre d'avantage sur son interlocutrice. Faisait-elle partie d'une espĂšce qu'elle ne connaissait pas ? A moins que... Non, elle devait rĂ©sister et ne pas commencer Ă  l'interroger ! Est-ce que tu es une enfant perdue ? » lĂącha-t-elle spontanĂ©ment avec une innocence et un intĂ©rĂȘt s'administra mentalement une claque. La tentation avait Ă©tĂ© trop 20 Avr 2018 - 832"Je ressens... de la LumiĂšre en toi. Laisse-moi te dĂ©barrasser de cette LumiĂšre." Cette phrase est encore dans ma tĂȘte et signifie que je ne peux pas le convaincre de trahir la Coalition et de rejoindre la LumiĂšre, puisqu'il veut se dĂ©barrasser de la LumiĂšre en moi. Il a mĂȘme dit que les TĂ©nĂšbres le guident. Qu'est-ce que je peux faire pour Kestino?MaĂźtre Aqua tente de me rassurer en disant qu'il avait eu le choix entre le bien et la facilitĂ©, qu'on peut aider les ĂȘtres qui nous sont chers qui succombent dans les tĂ©nĂšbres Ă  les aider Ă  suivre la LumiĂšre... mais Kestino a entiĂšrement succombĂ© aux tĂ©nĂšbres et veut se dĂ©barrasser de ma LumiĂšre, celle qui m'a toujours guidĂ©e."C'est trop tard, MaĂźtre. Il a voulu se dĂ©barrasser de la LumiĂšre en moi et il m'a avouĂ© que les TĂ©nĂšbres le guident. Le faire rejoindre la LumiĂšre est impossible, comme pour moi avec la Coalition. On n'a pas pu se croiser entre l'attaque des Sans-CƓurs, il y a plusieurs mois, et avant-hier. Donc, je ne pouvais rien faire pour l'en empĂȘcher."Si j'avais la possibilitĂ©, j'aurais rencontrĂ© Kestino pour tenter de le convaincre d'aller Ă  la LumiĂšre et d'abandonner la Coalition. Mais quand j'ai rencontrĂ© Kestino, c'est trop tard, il a entiĂšrement succombĂ© aux TĂ©nĂšbres, et mon sort d'ondes lumineuses a Ă©tĂ© efficace contre Aqua me pose une question assez dĂ©placĂ©e, mais c'est pas trop grave. Je marche dans une direction en faisant signe Ă  MaĂźtre Aqua de venir."Je ne sais pas ce que c'est. Donc non. En fait je viens d'une espĂšce Ă  part entiĂšre dans le Pays Imaginaire les Shin. On les reconnaĂźt avec leur peau, leur petite taille et leurs boucles d'oreilles appelĂ©s kenas. Ils ont une trĂšs longue espĂ©rance de vie par rapport aux autres espĂšces. Moi-mĂȘme j'ai 334 ans, c'est pour ça qu'on m'appelle la Mage Tricentenaire."Pendant la marche, je commence Ă  voir un marchand de glace Ă  l'eau de mer. J'en achĂšte donc un pour moi et je lui demande Ă  MaĂźtre Aqua si elle en veut un. En attendant sa rĂ©ponse, j'ouvre ma main libre, je m'imagine qu'il y a une tablette de chocolat sur ma main, je serre fort cette derniĂšre comme pour Ă©craser la tablette et je desserre un peu la main pour faire apparaĂźtre une pĂąte chocolatĂ©e qui tombe sur cette glace."Vous voulez savoir comment vivent les Shin?"Si elle ne veut pas, c'est comme elle veut. Elle semble ĂȘtre curieuse par rapport aux Shin, donc je peux me permettre de lui dire tout ce qu'elle veut 20 Avr 2018 - 926Au moins, Kestia ne s'Ă©tait pas offusquĂ©e de sa question, aussi incongrue qu'elle ait Ă©tĂ©. Pendant leur dĂ©placement, elle avait Ă©coutĂ© avec attention la Shin lui dĂ©crire l'espĂšce Ă  laquelle elle appartenait. Aqua avait ouvert de grands yeux ronds incrĂ©dules en l'entendant annoncer qu'elle avait... 334 ans !? Elle paraissait pourtant si jeune ! La MaĂźtresse de la Keyblade devait avoir mal compris... Bien vite cependant, sa surprise laissa place Ă  un air amusĂ© alors qu'elle assimilait cette information. Et dire qu'elle pensait ne pas faire son Ăąge ! Visiblement, Kestia et les Shin pouvaient lui donner quelques leçons lĂ -dessus. En tout cas, pensa-t-elle en souriant, cela leur faisait un point en commun. Du reste, la jeune femme Ă©tait fascinĂ©e par cette espĂšce dont elle n'avait jamais entendu parler. Elle pensait pourtant connaĂźtre le Pays Imaginaire, mais il semblait qu'il ne lui avait pas rĂ©vĂ©lĂ© tous ses secrets. Encore une fois, elle rĂ©alisa qu'il lui restait Ă©normĂ©ment Ă  dĂ©couvrir sur les mondes, aussi bien dans ceux qu'elle avait dĂ©jĂ  visitĂ© que dans ceux qui lui Ă©taient encore inconnus... Et cette perspective l'enchantait ! Elle avait dĂ©jĂ  hĂąte d'en apprendre d'avantage sur les Shin. Un peuple avec une telle longĂ©vitĂ© devait ĂȘtre source d'une histoire riche de nombreux sa tonnelle colorĂ©e le vendeur de glaces se racla la gorge, rappelant Aqua Ă  la rĂ©alitĂ©. Elle avait Ă©tĂ© si concentrĂ©e sur les paroles de Kestia qu'elle en avait oubliĂ© de passer sa commande ! AprĂšs un sourire dĂ©solĂ© au marchand, qui lui rĂ©pondit par un regard las, la jeune femme observa plus attentivement la carte qui Ă©tait accrochĂ©e sur son chariot. Outre les glaces Ă  l'eau de mer, il proposait diffĂ©rents sorbets et d'autres sucreries. Son estomac gronda d'envie face aux illustrations des plus appĂ©tissantes. Elle n'avait pas pris le temps de manger avant de revenir au ChĂąteau Disney et commençait Ă  le ressentir. Pendant quelques secondes la MaĂźtresse de la Keyblade hĂ©sita entre un Volcan Piquant et une Baie Royale. Elle apporta un doigt Ă  sa tempe qu'elle tapota d'un air indĂ©cis. Une crĂšme glacĂ©e relevĂ©e ou un dĂ©lice Ă  la fraise ? Quoique... La Abracadamiam lui faisait Ă©galement de l’Ɠil. Mais cela relĂšverait de la pure gourmandise !Le marchand croisa les bras et souffla d'impatience. Aqua lui rĂ©pondit par un regard compte fait, la glace Ă  l'eau de mer ferait parfaitement l'affaire. La jeune femme lui signifia son choix, sortit les 25 munnies nĂ©cessaires et les tendit au marchand qui lui donna en retour sa glace. Elle s'Ă©loigna ensuite de quelques pas, suivie de prĂšs par Kestia, pour pĂ©nĂ©trer dans la cour intĂ©rieure qui abritait les jardins. Aqua fut briĂšvement Ă©blouie par l'intensitĂ© du soleil qui brillait haut dans le ciel et porta une main au niveau de ses yeux pour s'en protĂ©ger. Elle sentit sa chaleur qui tapait sur son visage et sur ses bras, Ă  la fois implacable et revigorante. Elle parcourut du regard les buissons sculptĂ©s sur lesquels des oiseaux perchĂ©s gazouillaient joyeusement. Sur les pelouses, des membres de la LumiĂšre flĂąnaient. Il y avait dans l'air un parfum d'Ă©tĂ©. Aqua eut un sourire. C'Ă©tait une belle journĂ©e. Autant en elle s'assit dans l'herbe verte, une jambe Ă©tendue et l'autre repliĂ©e. Sa main libre Ă©tait posĂ©e en retrait au sol tandis que la seconde tenait le bĂątonnet de sa glace. Elle ferma les yeux un instant pour mieux apprĂ©cier cette sensation. Il n'est jamais trop tard. » finit-elle par dire d'une voix douce. Aqua rouvrit les yeux et regarda Kestia avec un petit sourire en coin. Elle songeait toujours Ă  ce que la Shin lui avait dit un peu plus tĂŽt au sujet de son cousin. La MaĂźtresse de la Keyblade Ă©tait persuadĂ©e qu'elle pouvait le raisonner, que sa compassion serait en mesure de le ramener dans le droit chemin. Tant qu'il y a de la vie... » Son sourire s'Ă©largit. Elle ne termina pas sa phrase, la suite de ce dicton Ă©tait suffisamment connue. La jeune femme laissa le silence s'installer entre elles pour accorder Ă  Kestia le temps de mĂ©diter cela. Son regard dĂ©riva et, de maniĂšre absente, elle amena dans sa bouche la glace Ă  l'eau de mer, la laissant fondre quelques instants pour savourer sur son palais le goĂ»t sucrĂ©-salĂ© et rafraĂźchissant. Avec cette chaleur presque Ă©touffante, elle n'aurait pu rĂȘver mieux. Les enfants perdus sont les compagnons de Peter Pan. » dit-elle sur le ton de la conversation au bout de plusieurs longues minutes. Aqua laissa reposer sur son genou la main qui tenait sa glace entamĂ©e avant de poursuivre. Ils aiment l'aventure, jouer des tours aux pirates et les chasses au trĂ©sor. » Un sourire passa sur ses lĂšvres, ainsi qu'un air nostalgique sur son visage. Elle se remĂ©mora la chasse au trĂ©sor qu'elle avait menĂ©e avec eux. Comme elle aimerait pouvoir un jour retrouver ce plaisir simple. Revenir au temps de l'insouciance. Juste avant que les choses ne dĂ©gĂ©nĂšrent complĂštement...La MaĂźtresse de la Keyblade cligna des yeux plusieurs fois. Ce n'Ă©tait pas le moment de penser Ă  tout cela. Alors, elle reporta son attention sur Kestia avec un lĂ©ger sourire et rĂ©pondit enfin avec entrain Ă  la question qu'elle lui avait posĂ©e. Je serais ravie de savoir comment vivent les Shin ! »Lun 23 Avr 2018 - 2326Oui, je sais avec votre regard incrĂ©dule c'est inimaginable une telle longĂ©vitĂ© avec un physique pareil 334 ans et toujours un air d'enfant, de quoi jalouser n'importe quel ĂȘtre. Je sais. Elle se met ensuite Ă  marchand de glace commence Ă  s'impatienter suite Ă  la demande d'Aqua. Pendant ce temps, j'ai dĂ©jĂ  ouvert la main, mettant fin au sort de chocolat. Je continue Ă  regarder Aqua, d'un regard vide pendant qu'elle choisit. Elle paie 25 munnies pour une glace Ă  l'eau de mer avant qu'on aille Ă  la cour intĂ©rieure du nous asseyons sur l'herbe verte et aprĂšs que je m'assois, MaĂźtre Aqua dit qu'il n'est jamais trop tard. Jamais trop tard pour remettre Kestino sur le droit chemin? MĂȘme s'il n'est pas trop tard, Kestino semble trĂšs difficile Ă  convaincre. Je mets ma glace Ă  l'eau de mer enrobĂ©e de mon chocolat dans ma bouche pendant que je pense Ă  les enfants perdus sont des compagnons de Peter Pan... je pense l'avoir dĂ©jĂ  vu pendant qu'il vole au-dessus de ma tĂȘte, autant le jour que la nuit. Un garçon Ă  la tunique verte qui vole. C'est mĂȘme un des seuls ĂȘtres dont son physique n'a jamais changĂ© mĂȘme avant ma naissance. Et pour les pirates, mes parents m'ont racontĂ© que c'est les ennemis principaux de Peter. Du coup, quand Aqua prononce "Peter Pan", un sourire se dessine sur mes lĂšvres. Je sais pas s'il a eu l'occasion de voir des Shin, mais il ne doit pas connaĂźtre le clan des elle me dit qu'elle serait ravie de savoir comment vivent les Shin. Alors, je n'hĂ©site pas Ă  le lui raconter en retirant la glace de ma bouche, qui a moins de chocolat, mais c'est visible."Les Shin vivent dans la ForĂȘt IndomptĂ©e du Pays Imaginaire et vivent par clan, moi-mĂȘme je fais partie du clan des Kest. Ils naissent tous avec des kenas qui sont de diffĂ©rentes couleurs. Ils mangent tout ce qui est vivant. Tout, mĂȘme ce que vous considĂ©rez comme dĂ©goĂ»tant, sauf les clan a ses propres territoires, par accord de mes ancĂȘtres, et Ă  chaque guerre entre Shin qui se dĂ©clare, c'est seulement parce qu'ils ne s'entendent pas du tout au point de se battre mortellement. Jamais pour une question de territoire, et si un clan est dĂ©cimĂ©, aucun autre clan ne rĂ©clame son territoire. Et Ă  chaque victoire, le clan victorieux fait un festin en mangeant les Shin ennemis morts au combat et en enterrant les Shin alliĂ©s morts de la mĂȘme les guerres entre Shin sont assez rares. Ils sont Ă©duquĂ©s diffĂ©remment en fonction des clans, certes, mais rares sont les Shin Ă©duquĂ©s pour la guerre."Et pour ce qui est du clan des Kest, c'est vraiment trĂšs dur Ă  expliquer, en 24 Avr 2018 - 956Elle prĂȘtait une oreille attentive aux explications de Kestia, hochant de temps Ă  autre la tĂȘte au fil de son discours pour lui signifier son Ă©coute. Toutefois, lorsqu'elle mentionna la tradition des clans victorieux, la MaĂźtresse de la Keyblade manqua de s'Ă©touffer en avalant sa bouchĂ©e de travers sous le coup de la surprise. Et bien ! » balbutia-t-elle pour essayer de retrouver une contenance tout en replaçant une mĂšche de cheveux derriĂšre son oreille. MĂȘme si elle avait Ă©tĂ© trop spontanĂ©e pour ĂȘtre dissimulĂ©e, Aqua espĂ©rait que sa rĂ©action n'ait Ă©tĂ© ni trop visible, ni trop offensante. Elle ne s'attendait rĂ©ellement pas Ă  cette information ! La jeune femme avait pendant longtemps vu le Pays Imaginaire comme un monde du rĂȘve et des jeux d'enfants, un univers dans lequel mĂȘme les pirates n'Ă©taient pas vĂ©ritablement effrayants. De toute Ă©vidence, il fallait qu'elle rĂ©vise son jugement. Elle avait manquĂ© de peu de se faire dĂ©vorer par les sirĂšnes, et voilĂ  que maintenant les Shin aussi s'adonnaient au cannibalisme. Non, dĂ©cidĂ©ment elle prĂ©fĂ©rait de trĂšs loin les chasses aux trĂ©sors aux coutumes culinaires du Pays Imaginaire !MalgrĂ© le choc de cette annonce, Aqua essaya d'y rĂ©flĂ©chir posĂ©ment et de garder une certaine ouverture d'esprit. AprĂšs tout, qui Ă©tait-elle pour juger les rites d'une autre espĂšce ? Kestia avait certainement dĂ» s'adapter Ă  sa nouvelle vie au ChĂąteau Disney, alors il Ă©tait normal qu'elle fasse un effort de son cĂŽtĂ©. La jeune femme mĂ©dita ses paroles quelques instants puis jeta un nouveau regard vers son interlocutrice. Avec sa glace en main et du chocolat au coin de la bouche, elle ne parvenait pas Ă  l'imaginer se nourrir de ses semblables. Son regard dĂ©riva vers le jardin. A vrai dire, elle ne l’imaginait pas non plus livrer une guerre contre les autres clans des Shin. Avaient-ils tous cet aspect enfantin ? Cela devait ĂȘtre terrible de les voir batailler les uns contre les autres... D'autant plus si leurs conflits ne concernaient que des dĂ©saccords et non des questions de territoire. Aqua soupira. C'est assez triste... » pensa-t-elle Ă  haute guerre, encore et toujours. Heureusement, Kestia lui avait affirmĂ© qu'elle se dĂ©roulait rarement au sein des Shin. Mais la MaĂźtresse de la Keyblade ne pouvait s'empĂȘcher de se demander si elle Ă©tait Ă  ce point inĂ©vitable entre les ĂȘtres vivants. Ne pouvaient-ils pas tous vivre en symbiose ? Partout, elle avait l'impression d'entendre parler de conflits, de l’insurrection au Monde du Jouet Ă  la guerre de Sherwood. Aqua se redressa lĂ©gĂšrement, plus soucieuse qu'elle ne l'Ă©tait quelques minutes auparavant, et croisa les bras sur ses genoux. La paix serait pourtant si simple... La jeune femme aurait souhaitĂ© pouvoir rĂ©gler toutes ces querelles en un claquement de doigt. A dĂ©faut, elle aurait voulu pouvoir se rendre dans chaque monde et faire son possible pour en attĂ©nuer les tensions intestines. Mais seule, c'Ă©tait impossible. La LumiĂšre aurait certainement pu changer les choses, c'Ă©tait son but. Mais leur faction Ă©tait trop occupĂ©e Ă  essayer de contrer la Coalition Noire pour pouvoir aider efficacement tout ceux qui en avaient besoin. Et c'Ă©tait sans compter sur l'hostilitĂ© que leur vouait dĂ©sormais le MaĂźtresse de la Keyblade soupira une nouvelle fois. Le spectre de la guerre s'Ă©tendait dĂ©sormais de maniĂšre menaçante sur tous les mondes, sur toutes les factions. Cela aurait Ă©tĂ© tellement plus simple autrefois, quand les mondes Ă©taient encore sĂ©parĂ©s, protĂ©gĂ©s les uns des autres. Quand une poignĂ©e de porteurs de la Keyblade suffisait Ă  les prĂ©server...Aqua fronça briĂšvement les sourcils. VoilĂ  qu'elle recommençait Ă  se plonger dans le passĂ© et les regrets... Il fallait dĂ©cidĂ©ment qu'elle perde cette mauvaise habitude ! Cette journĂ©e Ă©tait trop radieuse pour l'obscurcir de sombres pensĂ©es. La jeune femme Ă©tendit doucement ses bras en essayant intĂ©rieurement de se rassurer. MĂȘme si l'univers avait changĂ© et que les tĂ©nĂšbres troublaient tout, il y avait encore de la lumiĂšre celle des nouveaux porteurs de la clĂ© et celle des membres de leur groupe, comme Kestia. Alors qu'elle apportait la glace Ă  l'eau de mer Ă  ses lĂšvres pour une nouvelle bouchĂ©e, la MaĂźtresse de la Keyblade interrompit son mouvement. Une autre question venait de traverser son esprit au sujet de la Shin. Et qu'est-ce qui t'as fait rejoindre la LumiĂšre ? » Elle secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte en rĂ©alisant que ce n'Ă©tait pas tout Ă  fait la question qu'elle avait voulu poser. Aqua avait cru comprendre que Kestia souhaitait protĂ©ger son monde d'origine depuis qu'il avait subi une attaque de sans-cƓurs. Alors, elle reformula. Je veux dire, toi plus que les autres membres de ton clan ? » A sa connaissance, il n'y avait pas une tribu de petits ĂȘtres Ă  la peau violette au ChĂąteau. Mais elle en apprenait tellement sur les Shin que la rĂ©vĂ©lation du contraire ne l'Ă©tonnerait probablement 30 Avr 2018 - 935Oui, je sais c'est trĂšs surprenant de manger ses congĂ©nĂšres, dit comme ça. Mais bon, on fait pas ça sans raison les cadavres de Shin sont aussi dĂ©goĂ»tants qu'infestĂ©s de maladies."Je sais, c'est surprenant, mais en mĂȘme temps les oiseaux "charognards", comme vous appelez, sont rares au Pays Imaginaire, et il faut bien se dĂ©barrasser des corps avant qu'ils ne propagent des maladies. Comme on mange tout ce qui est vivant, on en profite."AprĂšs, j'avais encore 64 ans quand on a fait un festin post-guerre. Je savais que je mangeais d'autres Shin, mais bon c'est des ennemis, donc je m'en fichais un peu, mĂȘme si j'Ă©tais incapable de me battre. Et je posais la question Ă  mes parents le lendemain, pour savoir pourquoi on mange nos ennemis, mĂȘme si je sais qu'on peut manger tout ce qui est certains faits sont assez tristes. Certains Shin qui s'entendent trĂšs mal entre eux, au point de se dĂ©clarer des guerres..."La derniĂšre fois que le clan des Kest a affrontĂ© un autre clan, j'avais 64 ans. Et la derniĂšre guerre des Shin dont j'ai entendu parler, j'avais 296 ans. C'est pour ça que je dis que c'est rare."Je remets la glace dans ma bouche. Je dis pas que le goĂ»t de mes congĂ©nĂšres me manque, au contraire, mais bon manger tout ce qui est naturel, mĂȘme ce qui est considĂ©rĂ© comme infect pour les autres espĂšces, oui, ça me manque. Heureusement que j'ai toujours ma glace Ă  l'eau de qui me fait rejoindre la LumiĂšre? Les Sans-CƓurs qui ont tuĂ© mes parents, pourquoi? Ah! Et elle me demande pourquoi moi plus que les autres membres de mon clan?"A ma connaissance, il ne reste que Kestino et moi dans le clan. Je crois que le reste est dĂ©cimĂ© par les Sans-CƓurs. AprĂšs, comme le Pays Imaginaire appartient Ă  la LumiĂšre et que je voulais juste apprendre la magie pour dĂ©truire les Sans-CƓurs Ă  ce moment-lĂ , c'Ă©tait facile pour moi de rejoindre la LumiĂšre. Et depuis, je ne suis plus soldate que pour apprendre la magie, mais aussi pour protĂ©ger la LumiĂšre en moi et la laisser me guider, tout en faisant en protĂ©geant le mieux possible le Pays Imaginaire."Je dis le mieux possible car je ne suis qu'OfficiĂšre. Je suis encore incapable de vaincre Kestino, alors qu'il pourrait potentiellement menacer le Pays Imaginaire. Peut-ĂȘtre que je m'inquiĂšte pour rien, mais c'est facile que je m'inquiĂšte pour mon monde. Je reprĂ©sente ce monde, dans les Soldats de la LumiĂšre. Peu importe ma taille et mon 30 Avr 2018 - 2248 Ah... » Le visage d'Aqua se rembrunit. DĂ©cidĂ©ment, elle ne faisait preuve d'aucun tact dans cette conversation. Je suis dĂ©solĂ©e Kestia. » ajouta-t-elle d'une petite voix. Elle avait naĂŻvement voulu en apprendre d'avantage sur son interlocutrice, mais Ă  aucun moment elle n'avait souhaitĂ© rĂ©veiller des souvenirs douloureux. La jeune femme regretta d'avoir posĂ© cette question. Elle n'avait pas imaginĂ© qu'une histoire aussi tragique puisse se cacher derriĂšre cette apparence d'enfant... Ainsi Kestia Ă©tait l'une des derniĂšres de son clan. La MaĂźtresse de la Keyblade fut soudainement triste pour la Shin. Elle devait se sentir si seule sans sa famille, ses amis... Et Aqua ne connaissait que trop bien ce sentiment. Cela leur faisait un nouveau point commun, bien qu'elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas partager ce dernier. Elle soupira. Finalement, elles se ressemblaient plus qu'elle ne l'aurait cru au premier abord. Son regard dĂ©riva vers le ciel bleu qui lui semblait un peu plus terne qu'au dĂ©but de leur conversation. J'ai aussi perdu des personnes qui comptaient beaucoup pour moi. » finit-elle par lui confier. Un court instant, la jeune femme ouvrit la bouche comme pour continuer mais la referma aussitĂŽt. Elle n'avait pas l'intention de s'Ă©pancher sur ses propres problĂšmes – elle les ressassaient dĂ©jĂ  bien assez pour ne pas les infliger aux autres. Elle voulait simplement lui faire savoir qu'elle la Aqua effleura du bout des doigts son Ă©claireuse. Les derniĂšres paroles de Kestia rĂ©sonnaient encore dans son esprit et elles suffirent Ă  ce qu'un lĂ©ger sourire vienne chasser la tristesse de son visage. AprĂšs tout ce qu'elle avait vĂ©cu la Shin aurait pu en vouloir Ă  la LumiĂšre pour avoir Ă©chouĂ© Ă  protĂ©ger son clan des sans-cƓurs. Elle aurait mĂȘme pu se se laisser submerger par la peine et la colĂšre au point de s'approcher des tĂ©nĂšbres. Mais elle n'en avait rien fait. Au contraire, elle les avait rejoint et s'Ă©vertuait dĂ©sormais Ă  dĂ©fendre des mondes autres que le sien. La MaĂźtresse de la Keyblade trouvait cela tout simplement admirable ! Son sourire s'Ă©largit. MĂȘme si la plupart d'entre eux avait un passĂ© tragique, mĂȘme s'ils Ă©taient tous d'origines diffĂ©rentes, les membres de leur faction Ă©taient chacun l'espoir d'un avenir meilleur. Et cela valait Ă©galement pour les curieuses petites filles tricentenaires. Je suis sĂ»re que tu y arriveras ! » lui rĂ©pondit-elle finalement dans un lĂ©ger rire clair en tournant de nouveau la tĂȘte vers son interlocutrice. Avant de continuer, Aqua lui adressa un regard dans lequel brillait toute la bienveillance qu'elle Ă©prouvait pour elle ainsi qu'un grand sourire. A cƓur vaillant rien d'impossible. » conclut-elle d'un air amusĂ©. C'Ă©tait habituellement les mots de Mickey, mais ils lui semblaient tout Ă  fait adaptĂ©s Ă  la jeune femme croqua une derniĂšre fois dans sa glace Ă  l'eau de mer pour la terminer et garda le bĂątonnet en bouche avant de s'Ă©tirer. Elle aurait bien aimĂ© pouvoir rester un peu plus longtemps Ă  converser au soleil... HĂ©las, le devoir l'appelait. Il Ă©tait grand temps pour elle de se remettre au travail et de se rendre enfin Ă  la Salle d'Audience. Toutefois elle ne manquerait pas de signaler Ă  CissneĂŻ ce dont Kestia lui avait fait part, aussi bien concernant la protection des Shin que la prĂ©sence de la Coalition Noire au Pays Imaginaire. Savoir que des agents ennemis rĂŽdaient dans un monde dont ils assuraient la sĂ©curitĂ© Ă©tait une perspective inquiĂ©tante. La LumiĂšre pourrait certainement faire quelque chose Ă  ce sujet. Il va falloir que j'y aille. » fit-elle en se relevant avant d'Ă©pousseter sa tenue pour en dĂ©tacher les quelques brins d'herbe qui y Ă©taient restĂ©s accrochĂ©s. Ce fut un plaisir de discuter avec toi Kestia ! »Aqua lui lança un dernier sourire avant de commencer Ă  s'Ă©loigner. Elle Ă©tait habitĂ©e par le sentiment gratifiant d'avoir appris Ă©normĂ©ment de choses diffĂ©rentes ! Sur Kestia tout d'abord, mais Ă©galement sur le Pays Imaginaire. Et sur les Shin dont elle n'avait auparavant aucune connaissance. Leur mode de vie Ă©tait peut-ĂȘtre bien Ă©loignĂ© de celui des humains, mais Kestia Ă©tait la preuve qu'il ne fallait pas s'arrĂȘter aux apparences. Si seulement ils pouvaient ne pas se battre entre eux, mĂȘme si leurs guerres Ă©taient rares...Soudain, aprĂšs seulement quelques pas, la MaĂźtresse de la Keyblade s'immobilisa. Une idĂ©e venait de surgir dans son esprit. Il y avait peut-ĂȘtre bel et bien un moyen d'Ă©viter les futurs conflits entre les Shin ! Elle prit quelques secondes pour prĂ©ciser sa pensĂ©e et, brusquement, fit volte-face pour se tourner de nouveau vers Kestia. Est-ce que tu penses que les autres Shin pourraient nous aider eux aussi ? »Peut-ĂȘtre Ă©tait-il possible d'unir les clans pour protĂ©ger le Pays Imaginaire ? D'aprĂšs Kestia, ils n'Ă©taient pas toujours d'accord entre eux, mais face Ă  un ennemi commun ? S'ils acceptaient, cela serait une aide loin d'ĂȘtre nĂ©gligeable pour leur groupe. D'un autre cĂŽtĂ©, la LumiĂšre Ă©tait prĂ©sente dans leur monde depuis plusieurs annĂ©es et ils n'avaient jamais Ă©tabli de contact... Peut-ĂȘtre ne voulaient-ils pas se mĂȘler de ces affaires ? Seule Kestia pouvait rĂ©pondre Ă  ses interrogations. AprĂšs tout elle devait ĂȘtre l'unique personne au ChĂąteau Ă  rĂ©ellement connaĂźtre les Shin, aussi Aqua dĂ©cida-t-elle d'attendre son avis avant de pousser plus avant sa Ă©dition par MaĂźtre Aqua le Jeu 10 Mai 2018 - 859, Ă©ditĂ© 1 foisVen 4 Mai 2018 - 1955"Ce n'est rien." dis-je quand MaĂźtre Aqua s' aussi? Alors, elle doit savoir ce que cela fait de perdre ses proches, et peut-ĂȘtre mĂȘme ses parents. Cela doit faire encore un point commun entre moi, OfficiĂšre, et Aqua, membre de l’ j'y arriverai. Je protĂ©gerai le Pays Imaginaire. Je reprĂ©senterai les Shin. Je me sacrifierai pour eux si je le dois, sans hĂ©siter. Je ris finis donc ma glace Ă  l'eau de mer, et MaĂźtre Aqua doit partir, sĂ»rement pour une mission. AprĂšs tout, ĂȘtre membre de l’État-major doit demander plus de devoirs qu'ĂȘtre OfficiĂšre."Moi de mĂȘme!"Je me relĂšve et je m'Ă©tire. Pendant que je m'Ă©tire, MaĂźtre Aqua se tourne Ă  nouveau vers moi et me demande si je pense que les autres Shin pourraient nous aider, eux aussi. Oh que oui! C'est un moyen de nous faire dire que nous sommes petits, mais puissants si on l'encourage Ă  l'ĂȘtre!"Oh oui! Les Shin ignorent tout ce qui se passe Ă  l'extĂ©rieur de la forĂȘt, mais si on leur explique la situation, je suis sĂ»re qu'ils seront prĂȘts Ă  nous aider! J'espĂšre juste que certains d'entre eux ne vont pas finir par rejoindre Kestino!"AprĂšs, pour le moment, ils ne vont pas succomber Ă  la tristesse. C'est peut-ĂȘtre ça qu'Ă  fait succomber Kestino dans la Coalition, mais ce n'est pas du tout une 4 Mai 2018 - 2158 Merveilleux ! » s’exclama-t-elle en joignant ses deux mains au niveau de son visage qui affichait la mĂȘme joie que celle contenue dans sa voix. Pendant un instant, elle avait craint que Kestia ne lui annonce que son peuple ne souhaitait pas s’investir dans la dĂ©fense de leur monde... Aussi, Aqua Ă©tait autant rassurĂ©e que ravie par la rĂ©ponse de la Shin ! Si ses semblables Ă©taient tout simplement ignorants de ce qui se passait Ă  l’extĂ©rieur de la forĂȘt, alors il leur suffisait d’envoyer des Ă©missaires pour leur expliquer la situation de la LumiĂšre. Le sourire qu’elle adressait Ă  son interlocutrice s’élargit. Peut-ĂȘtre que Kestia se rĂ©vĂ©lerait d’ailleurs une ambassadrice idĂ©ale pour intercĂ©der en leur faveur auprĂšs des clans, la MaĂźtresse de la Keyblade pressentait qu’elle avait un rĂŽle Ă  jouer dans cette histoire. Si elle parvenait Ă  les convaincre de collaborer, les protĂ©ger serait plus simple. Et la dĂ©fense du Pays Imaginaire ne reposerait plus uniquement sur la garnison de la LumiĂšre et sur les Indiens. Il y avait tellement de possibilitĂ©s, tellement de nouveaux horizons ouverts par cette perspective
 Il fallait absolument qu’elle en parle Ă  CissneĂŻ ! Je vais soumettre cette idĂ©e. » annonça-t-elle Ă  Kestia avec lĂ©gĂšretĂ© avant de poursuivre d’un air complice Tu en entendras certainement parler prochainement. »Et le plus tĂŽt serait le mieux. De ce pas, la jeune femme allait suggĂ©rer ce plan d’action Ă  sa supĂ©rieure, il n’y avait pas de temps Ă  perdre. Si la Shin Ă©tait de leur cĂŽtĂ© et pouvait les aider Ă  forger cette alliance, la Coalition Noire disposait du mĂȘme avantage. Il leur fallait donc les prendre de vitesse. Pour autant, Aqua ne pensait pas que les clans rejoindraient leurs ennemis. S’ils Ă©taient tous comme Kestia, ils sauraient discerner ce qui Ă©tait juste. Et puis, il n’était pas impossible qu’elle rĂ©ussisse Ă  ramener Kestino dans le droit chemin ! MalgrĂ© tout, ils ne pouvaient pas prendre le risque de les laisser tomber entre les griffes de la Coalition. MĂȘme sans parvenir Ă  rallier les Shin Ă  leur cause, qui pouvait savoir jusqu’oĂč ils seraient prĂȘts Ă  aller pour les corrompre... ? La LumiĂšre devait tout mettre en Ɠuvre pour les prĂ©server de cette sinistre Ă©ventualitĂ© ! Si tu as besoin de moi, n’hĂ©site pas Ă  venir me trouver. » dĂ©clara poliment la jeune femme en guise d’aurevoir, ponctuant sa phrase d’un lĂ©ger signe de la main pour saluer son interlocutrice. Enfin, Aqua reprit sa route vers la Salle d’Audience. Cette conversation avait Ă©tĂ© inattendue, mais elle s’était rĂ©vĂ©lĂ©e trĂšs enrichissante. Elle Ă©tait dĂ©sormais en mesure de mettre un visage sur ce nom et, mĂȘme si leur discussion avait parfois Ă©tĂ© bien grave, elle ne pouvait s’empĂȘcher de trouver Kestia Ă©minemment sympathique. A part, certes, mais surprenante dans le bon sens du terme. De plus, elle paraissait si volontaire que la MaĂźtresse de la Keyblade ne doutait pas qu’elle serait capable, un jour, d’accomplir de grandes choses pour la LumiĂšre ! Et si le hasard n’avait pas fait se croiser leurs chemins aujourd’hui, l’idĂ©e de rassembler les Shin n’aurait pu germer. C’était lĂ  un trĂšs bel espoir pour leur monde d’ avoir poussĂ© les grandes portes de la Salle d’Audience, Aqua remonta la piĂšce en essayant de ralentir le pas et de tempĂ©rer son enthousiasme, rĂ©flĂ©chissant Ă  la maniĂšre dont elle allait prĂ©senter ce projet Ă  sa supĂ©rieure. MĂȘme si elle Ă©tait persuadĂ©e qu’il s’agissait de la meilleure chose Ă  faire, il y avait tout de mĂȘme un dĂ©tail qu’elle trouvait regrettable. Les Shin Ă©taient encore vierges de toute influence extĂ©rieure, Ă©trangers aux conflits qui dĂ©chiraient les mondes
 C’était une chose si rare dĂ©sormais qu’un instant elle se demanda si elle avait bel et bien raison de vouloir les impliquer dans ce qui se passait en dehors de leur forĂȘt. N’était-ce pas mieux ainsi, sans qu’ils ne viennent troubler leur mode de vie ?Malheureusement, elle connaissait la rĂ©ponse Ă  cette question. A l’époque dans laquelle ils vivaient, ces considĂ©rations n’étaient que bien peu de choses
 S’ils ne prenaient pas contact avec les Shin, d’autres le feraient. Ou pire, ils subiraient de nouvelles attaques de sans-cƓurs. Les tirer de leur isolement lui semblait, hĂ©las, nĂ©cessaire pour assurer leur sĂ©curitĂ© et les empĂȘcher de s’entredĂ©chirer
 Mais il Ă©tait vrai que cela reviendrait Ă  s’immiscer auprĂšs d’une espĂšce qui ne leur avait rien demandĂ©. La situation Ă©tait plus Ă©pineuse qu’elle n’y paraissait, aussi Aqua dĂ©cida d’attendre l’avis de CissneĂŻ une fois qu’elle lui aurait exposĂ© la question. Peut-ĂȘtre y verrait-elle plus tous les cas, la MaĂźtresse de la Keyblade se rassurait en pensant qu’ils n’allaient pas leur forcer la main. Le choix leur appartiendrait. Et elle espĂ©rait sincĂšrement ne pas commettre une erreur...Dim 13 Mai 2018 - 1722Bon, les gars, c’est pas sĂ©rieux. D’accord, j’suis ici pour vous noter et dire les trucs qui ne vont pas. Mais lĂ  ?! Vraiment vous avez dĂ©connĂ©. Enfin, j’dis vous. La personne que j’pointe c’est directement toi
 Aqua ! SĂ©rieux, croquer dans une glace ?! Toi et ta gencive pas sensible, j’vous emmerde ! C’est une infamie ! Les glaces, on en profite le plus longtemps possible. Tu devrais suivre les conseils de Kestia. Lui il sait comment fonctionne le monde et les c’était de l’humour. NĂ©anmoins, j’pense vraiment ne pas avoir grand chose Ă  raconter dans ce commentaire. Ici, j’viens de finir ma seconde lecture et j’ai pas plus d’élĂ©ments Ă  soit, j’ai bien aimĂ© ce rp. Comme j’aime bien le dire, j’aime beaucoup les rp entre deux » et celui-ci en fait partie selon moi. C’est aprĂšs la grosse blessure d’Aqua et la dĂ©faite de Kestia. L’un et l’autre sont dans des Ă©tats d’esprit diffĂ©rent et j’aime cette façon dont vous vous aidez. Dans l’sens oĂč, Aqua est Optimiste ascendant Espoir et qui tente de remonter le moral de Kestia, tout en rappelant l’infatigable tristesse qui t’accompagne. Alors qu de l’autre cĂŽtĂ© du ring ? Nous avons Kestia qui parvient Ă  rappeler cette lassitude Ă  Aqua tout en lui donnant cette dose d’ j’aime bien l’idĂ©e et j’suis probablement en train d’interprĂ©ter un poil de j’ai trouvĂ© un truc un peu inĂ©gale » dans le rp. Aqua est Ă©normĂ©ment sur les souvenirs et les analogies, expliquant ce qu’elle ressent et ce que lui apporte la discussion. Alors que de l’autre cĂŽtĂ©, Kestia est plus dans l’instant et moins dans ce j’suis pas en train de dire que c’est un mal et que chacun doit ĂȘtre au mĂȘme niveau. Chacun son style. NĂ©anmoins, il y a des moments oĂč j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© avoir une Aqua plus radin » en information pour garder une part d’ombre et une Kestia plus gĂ©nĂ©reuse » dans certains aspects de sa vie en tant que Shin / de dernier survivant du clan / de ce qu’elle pense de la LumiĂšre dans l’état actuel des tout ça pour dire, il y a un Ă©quilibre Ă  avoir et j’ai une certaine idĂ©ologie dans la matiĂšre. Dans le sens oĂč, j’imagine les rĂ©actions du lecteur quand j’donne des informations et j’veux que ça rendent les choses exemple, quand j’ai vu la question d’Aqua sur les Shin Ă  Kestia, j’ai eu la crainte de revoir le mĂȘme dialogue qu’avec Agon. Sauf que non ! Tu nous donnes un nouvel Ă©lĂ©ment et c’est lĂącher un peu comme une bombe dans un sens dĂ©calĂ© et j’ai trouvĂ© ça trĂšs bon. La rĂ©action d’Aqua est aussi gĂ©niale. En te lisant, j’ai imaginĂ© Aqua bouffer un de ses ennemis alors qu’elle tenait de se persuadĂ© que c’est juste une diffĂ©rence de culture. Bref, j’ai bien fait gaffe Aqua ! Tu as dĂ©jĂ  donnĂ© deux ou trois expressions sur l’espoir dans ce rp, si tu continues, tu risques d’ĂȘtre Ă  court ! Donc, voilĂ . Un chouette petit rp. Maintenant, j’suis curieux de voir l’unification des clans et des futurs festin des Shin sur les troupes de la Coalition Noire !Facile 11 points d'expĂ©rience + 75 munnies + 2 PS, deux en Vitesse pour Aqua et deux en Symbiose pour Kestia !D’ailleurs, vous pouvez ajouter un splendide bĂąton de glace Ă  l’eau de mer Ă  votre inventaire !_______________________________Jeu 24 Mai 2018 - 1048Vous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Entoutes circonstances, je dois ĂȘtre au dessus de tout et de tout le monde. Je suis le nombril de la terre. J'aime diriger et donner des ordres depuis mon plus jeune Ăąge, je veux que tout se passe comme je le veux et pas autrement. Mon orgueil et ma fiertĂ© me rendent capable de tout pour arriver Ă  mes fins. Je ne suis Ă  la recherche ni d'amis et d'Ăąmes sƓur ! Mon temps est
français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche be his mistress be his lover Les filles sont prĂȘtes Ă  ĂȘtre sa maĂźtresse. Je devrai alors accepter d'ĂȘtre sa maĂźtresse. Je ne veux pas ĂȘtre sa maĂźtresse. Ça pourrait ĂȘtre sa maĂźtresse, Booth. Il m'a rĂ©pondu que ça ne le gĂȘnait pas du tout et m'a proposĂ© d'ĂȘtre sa maĂźtresse quelques jours par an. He replied that didn't bother him at all and offered to have me be his mistress a few days a year. Je pourrais ĂȘtre sa maĂźtresse. Je pourrais ĂȘtre sa maĂźtresse. Ça peut ĂȘtre sa maĂźtresse. Elle a l'intention d'ĂȘtre sa maĂźtresse. Il demande donc Ă  sa copine du lycĂ©e d'ĂȘtre sa maĂźtresse. Tu as admis plusieurs fois ĂȘtre sa maĂźtresse, sans t'en rendre compte. I missed it, and on several occasions You admitted that were his mistress. Ce que je pense, c'est qu'il m'a demandĂ© d'ĂȘtre sa maĂźtresse officielle. What I think is that he's asked me to be his official mistress. Mais je t'aimais, et ça aurait pu compter si tu n'avais pas tenu Ă  ĂȘtre sa maĂźtresse. But I loved you, and that might have mattered if you hadn't been so hung up being his mistress. L'assistante de Cullen a reconnu ĂȘtre sa maĂźtresse ? Le bruit court que Goya avait reprĂ©sentĂ© la Duchesse d'Alba, mais il y a Ă©galement des spĂ©culations qu'elle pourrait ĂȘtre sa maĂźtresse. Word goes around that Goya was using the Duchess of Alba as a model, but it is also speculated it might have been his mistress portrayed here. Ce doit ĂȘtre sa maĂźtresse. Newland cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment un moyen de quitter May et d'ĂȘtre avec Ellen. Il tente de lui faire accepter d'ĂȘtre sa maĂźtresse. Newland desperately seeks a way to leave May and be with Ellen, obsessed with how to finally possess her. Je pourrais ĂȘtre sa maĂźtresse. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 19. Exacts 19. Temps Ă©coulĂ© 152 ms.
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