CodyCrossSolution pour ÉTAGES DANS UN STADE OU UN AMPHITHÉÂTRE de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres mots utiles. Outils Utiles. Wordle Mots Croisés Générateur d'Anagrammes Crée des mots avec les lettres que tu as à ta disposition Répondre Classement. Codycross; Définitions du Jour; Les plus recherchés.
Georges Brassens Jean Bertola TransposerGeorges Brassens Jean BertolaSong A A C7Calme, confortable, officiel, Fm CmEn un mot résidentiel, D A Tel était le cimetière où, B7 E7 Cet imbécile avait son trou. C E7 Comme il ne reconnaissait pas, Am EmLe bien-fondé de son trépas, F C L'a voulu faire, aberration ! Fm C G7 C E7Sa petite résurrection. A C7Les vieux morts, les vieux ici-gît », Fm CmLes braves sépulcres blanchis, D A Insistèrent pour qu'il revînt, B7 E7Sur sa décision mais en vain. C E7 L'ayant astiquée, il remit, Am EmSur pied sa vieille anatomie, F C Et tout pimpant, tout satisfait, Fm C G7 C E7Prit la clef du champ de navets. A C7Chez lui s'en étant revenu, Fm CmSon chien ne l'a pas reconnu D A Et lui croque en deux coups de dents, B7 E7Un des os les plus importants. C E7 En guise de consolation, Am EmPensa faire une libation, F C Boire un coup de vin généreux, Fm C G7 C E7Mais tous ses tonneaux sonnaient creux. A C7Quand dans l'alcôve il est entré, Fm CmEmbrasser sa veuve éplorée, D A Il jugea d'un simple coup d'œil, B7 E7Qu'elle ne portait plus son deuil. C E7 Il la trouve se réchauffant, Am EmAvec un salaud de vivant, F C Alors chancelant dans sa foi, Fm C G7 C E7Mourut une seconde fois. A C7La commère au potron-minet, Fm CmRamassa les os qui traînaient D A Et pour une bouchée de pain, B7 E7 Les vendit à des carabins. C E7 Et, depuis lors, ce macchabée, Am EmDans l'amphithéâtre tombé, F C Malheureux, poussiéreux, transi, Fm C G7 E7Chante Ah ! ce qu'on s'emmerde ici » ! F C Malheureux, poussiéreux, transi, Fm C G7 CChante Ah ! ce qu'on s'emmerde ici » ! Georges Brassens > Le Revenant >
TOUSLES SAMEDIS SOIRS À 21H30 ! Réservation conseillée "Des répliques qui font mouche et une folie rare. Un humour ravageur à faire rire un mort !" Dans un amphithéâtre Dans un am phithéâtreDans un am phithéâtreDans un am phithéâtrePhithé âtre, phithéâtre, phithé âtreTsouin, tsouin! Y'avait un macchabée TerMacchabée TerTsouin, tsouin Qui sentait fort des pieds TerFort des pieds TerTsouin, tsouin Ce macchabée disait TerIl disait TerTsouin, tsouin Ce macchabée gueulait TerIl gueulait TerTsouin, tsouin "Ah ! c'qu'on s'emmerde ici TerMerde ici, TerTsouin, tsouin On va le disséquer TerDisséquer TerTsouin, tsouin Avec un spéculum TerSpéculum TerTsouin, tsouin On enf'ra du pâté TerDu pâté TerTsouin, tsouin Qui nous f'ra dégueuler TerDégueuler TerTsouin, tsouin
Dansun amphithéâtre, Dans un amphithéâtre, Dans un amphithéâtre, –phithéâtre, –phithéâtre, –phithéâtre, Tsoin ! Tsoin ! Y avait un macchabée, Y avait un macchabée, Y avait un macchabée, macchabée, macchabée, macchabée, Tsoin ! Tsoin ! Etc. Chanson de colonie. La nuit ep 4:Litt. 3/09/08 11:35 Page 8 ! 9 " i On l’appelait la « route des feuilles mortes ». Je
Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux familles médicales». Mon grand-père paternel, le Dr Alexandre Aoun, dont je porte le nom avec fierté, promotion 1909 et triple lauréat de la faculté en obstétrique, pathologie interne et pathologie externe, pratiquait la médecine à Damour et Tripoli, au dispensaire des sœurs de la Charité. Il suivait ma mère lors de sa grossesse, lui déclamant des tirades de L'Aiglon d'Edmond Rostand, et comptait l'accoucher. Malheureusement, il est décédé quelques mois avant ma naissance, en 1950. Soixante ans après sa médaille 1969, je fus moi-même lauréat de la faculté en histologie et embryologie. Ma mère est issue d'une illustre famille de mandarins de Tripoli el-Mina, les Bendaly. Elle compte parmi ses cousins de nombreux médecins connus, certains décédés, d'autres encore vivants. J'ai vécu mon enfance et mon adolescence dans cette ambiance. Qui donc est mieux placé que moi pour parler de cette faculté?– Ma faculté de médecine, c'est la chapelle simple de l'amphithéâtre K et l'amphithéâtre C où l'on projetait tous les mardis soir les films médicaux apportés de la Mission culturelle française par le père Madet, alors chancelier de la faculté et éminent parasitologue.– Ma faculté, c'est l'amphithéâtre d'anatomie où on entonnait, en attendant le début du cours, une ancienne chanson de salle de garde, provoquant un certain tohu-bohu ... Dans un amphithéâtre, y avait un macchabée...» Et le professeur Serhal nous imposait le silence pour donner son cours. C'est aussi le responsable de la salle de dissection, Élias, surnommé le Croque-mort», qui nous procurait le matériel pour les études de dissection ostéologie, pièces de squelette qu'un de mes collègues d'Alep a tellement bouillies dans sa chambre qu'il s'est dégagé de la marmite une énorme fumée et une odeur suspecte, provoquant un scandale chez sa propriétaire.– Ma faculté, c'est la bibliothèque où régnait le silence sous la supervision l'avant-midi de César, propriétaire d'une ancienne Chevrolet 1950 garée devant la bibliothèque. L'après-midi et le soir, c'était Mme Césarienne», dont je n'ai jamais appris le vrai nom.– Ma faculté, c'est le département d'embryologie et cytologie tenu par le père Flamet et M. Artine. Ce même père Flamet qui utilisait le microscope pour nous montrer les coupes d'histologie.– Ma faculté, c'est le bassin d'eau près de la bibliothèque, avec des feuilles pourries, non loin des serres de plantes exotiques entretenues par le père Madet. Ce bassin constituait pour les étudiants une limite à ne pas dépasser car, plus loin, il y avait un jardin et des sentiers réservés aux pères qui s'y promenaient, méditant et récitant les vêpres. Ce même jardin a servi plus tard pour les déjeuners et dîners champêtres après le départ des pères.– Ma faculté, c'est la fameuse salle verte» où on venait avec les copains étudier, mais avec la permission de parler et discuter à haute voix des différents sujets médicaux.– Ma faculté, c'est le portier Anis durant la journée et Foursane le soir, qui nous racontaient leurs prouesses dans l'armée française.– Ma faculté, c'est le restaurant le Carabin en face de la porte d'entrée où l'on était servi par Rafic, en regardant et critiquant les copains et les copines sortant et rentrant par la porte principale. C'est aussi la table de billard» dans une autre salle où les plus paresseux se plaisaient à perdre leur temps.– Ma faculté, c'est aussi les petits magasins d'en face situés près de la cathédrale grecque-catholique, la sandwicherie de Yanni l'invalide et Malek avec ses journaux.– Ma faculté, c'est la Maternité française construite dans les années 30, où j'ai fait mon stage d'interne en gynécologie-obstétrique, et fermée lors de la guerre de 1975. Je me rappelle son beau petit jardin parsemé de coquelicots et de pensées. Maternité tenue par les sœurs des Saints-Cœurs, dont l'une, sœur Berthe, est originaire de Damour.– Ma faculté, c'est, un peu plus loin, le foyer de l'École sociale de mère Sara où je rencontrai des filles, la plupart nordistes.– Ma faculté, c'est le stade du Chayla où l'on déjeunait Chez Jano» avec quelques enseignantes du lycée avant de regagner le foyer de la cité Gabriel Bounoure», propriété de la Mission culturelle française transformée en foyer pour les étudiants venus de Tripoli. Sans oublier, plus loin, le snack La Roussalka, célèbre avec ses pirojkis et sa salade russe, où l'on dînait le soir avec des copines étudiantes.– Ma faculté, c'est le souvenir des pères jésuites qui la dirigeaient avant de la laisser aux enseignants libanais, ces pères érudits qui, habillés simplement, ont éduqué nombre de personnalités libanaises. C'est le père Claudius Chanteur, jugé par une haute cour martiale ottomane pendant la Première Guerre mondiale, c'est le père Madet, chancelier, le célèbre père Dupré La Tour. Qui d'autre que le père Madet, comprenant ma situation économique précaire d'étudiant, aurait pu m'offrir la série Pathologie médicale» de Péquignot pour préparer à Tripoli le concours de l'Hôtel-Dieu de septembre 1972, la bibliothèque de la faculté étant fermée pour les vacances d'été? Avant d'être terrassé par une hépatite virale, il demande aux étudiants, lors d'un cours de parasitologie sur la thalassémie, la traduction en grec du mot mer». Et moi, imprégné de l'histoire d'Ulysse de Joachim du Bellay, répondis Thalassa, thalassa» devant mes camarades d'autre que le père Flamet, conservateur de la bibliothèque, aurait pu m'entourer de son attention lors des travaux pratiques d'histologie ? Il termina ses jours aveugle, à la maison de retraite des pères jésuites à Bickfaya, après la destruction de la faculté et de sa bibliothèque durant les années de la guerre d'autre que le père Dumas aurait pu diriger avec brio les travaux pratiques de physique dans un bâtiment complètement détruit par un camion bourré d'explosifs lors de la guerre libanaise? Il est mort, atteint par une balle de franc-tireur, au retour d'une messe célébrée au foyer de la mère Sara. Il nous racontait entre les cours ses aventures en Chine, à l'observatoire des pères jésuites à Tonkin.– Ma faculté, ce sont les autres pères jésuites, le père Loiselet, qui dirigeait le laboratoire de biochimie du temps des premiers balbutiements sur la structure de l'ADN, et le père Hewitt, responsable du premier microscope électronique au Moyen-Orient, volé lors de la guerre ce legs culturel et affectif depuis la construction de la faculté, fin XIXe siècle, et tout ce flot de souvenirs ont été transférés à des Libanais après 1975-1990. Leur ont-ils été fidèles? Moi, je ne m'y reconnais plus, mais je perpétuerai tes souvenirs, chère faculté, dans ma tête et mon cœur. C'est une façon d'exister qui constitue mon seul avantage sur le temps qui passe. Dr Alexandre AOUNChirurgien gynécologuepromotion 1974 Lors des résultats du concours d'admission de 1967 où je fus admis à la faculté française de médecine, un candidat, camarade de promotion du Collège des Frères de Tripoli, me demanda Pourquoi as-tu choisi la médecine?» Et moi de lui répondre Parce que je l'ai dans le sang.» Il me rétorque avec un certain dédain Quel jeune présomptueux!»Je suis né à la croisée de deux...
Achetercet article ref. R150233536 - 2 en stock - Dans la collection livres catégorie "Le roman policier" - Bon état - Parution 1962 - Edition Gallimard - 10,95? - Expédition 24h - Satisfait ou remboursé - Des millions de livres en stock. Anciens, rares et occasion.
Beaucoup de termes que nous utilisons aujourd'huioriginaire du latin. La mort de l'Empire romain sous les attaques des barbares a néanmoins influencé le développement de la culture et de la civilisation de l'ensemble de l'Europe et de l'Asie mineure. Mais comme le monde moderne repose en grande partie sur les réalisations de cet État, il a à son tour beaucoup emprunté à ses prédécesseurs, les Grecs. Les chercheurs considèrent cette culture comme un. C'est dans la Grèce antique que le théâtre est né en tant que tel. Cependant, les générations suivantes l'ont transformé en un phénomène quelque peu différent. Il a commencé à porter le nom "Amphitheatre Romain". Qu'est ce que c'est En quoi est-il différent du théâtre grec classique?Dans la Grèce antique, les mystères étaient très de dieu dionysius. Les festivités ont duré plusieurs jours et ont été déclarées non travaillantes. Ils étaient accompagnés de processions solennelles et de rituels religieux. La présentation des auteurs, des choristes et des récitants faisait partie intégrante des rites. À ces fins, des structures spéciales ont été érigées à l'air libre. Sur la pente d'une colline, il s'est brisé dans le sol ou un demi-cercle a été coupé dans le roc. Les bancs pour les spectateurs étaient surélevés avec des rebords afin que les personnes assises devant eux ne gênent pas la vue de l'arrière et des hauteurs. Le mérite des anciens Romains était de créer un cercle vicieux de rangs pour le public. Ainsi, ils ont construit un amphithéâtre dans le Grecs n'avaient pas besoin de regarderacteurs de tous les côtés. "Theatron" - en grec "spectacle" - suggère le jeu d'acteurs ou une performance de chorale. Par conséquent, le public a principalement regardé leurs visages. Dans la Rome antique, la fonction théâtrale a changé. Là-bas, de plus en plus souvent, des combats de gladiateurs étaient organisés, des animaux étaient poursuivis et même des batailles étaient menées, y compris sur l'eau ces idées s'appelaient Naumachia. Par conséquent, le public était intéressé à regarder ce qui se passe sur la scène de tous les côtés. Les anciens architectes ont dû résoudre le problème de la préservation de l'acoustique, de l'agrandissement de la salle, de la protection du public contre les attaques des animaux, du possible écrasement des tribunes. Amphithéâtre au théâtre - preuve évidente qu'ils ont parfaitement fait leur en était autrement dans la Grèce antique. Là, l'espace de théâtre se composait de plusieurs parties. Tout d’abord, de l’orchestre se trouvait l’autel de Dionysos et toutes les actions ont eu lieu. Suit ensuite Scene - une petite extension où les acteurs changent de vêtements et d'où ils partent. Le dernier était le théâtre - un demi-cercle de spectateurs. Les architectes romains ont déplacé l'endroit pour former les acteurs sous les bancs au public. Comment l'ont-ils fait? La révolution dans la construction de la scène romaine pour le spectacle a été que les locaux principaux n’ont pas été construits en hauteur, mais construits sur une surface plane. Ainsi, amphithéâtre au théâtre avait un mur extérieur vierge, de hauteur égale à la rangée supérieure de sièges de enlevant le scan des yeux, les architectes ont obtenuimmense espace de forme ronde ou ellipsoïdale. Pour les combats meurtriers, il a été aspergé de sable pour faciliter l’élimination des traces de sang. Ainsi, cet endroit est devenu connu comme "l'arène" "sable". Des animaux et des copies aléatoires de copies, le public a été protégé par un pod - un haut mur qui a servi de cloison à la scène et à l’auditorium. Les plus grands bâtiments, tels que l'amphithéâtre Flavian à Rome Colisée, ainsi qu'à Vérone, Nîmes, Pompéi, Arles et d'autres lieux du grand empire romain sont encore conservés, nous pouvons les la taille de la ville, de telles installationspourrait accueillir de cinq à 50 mille spectateurs. Habituellement, ils n'avaient pas de plafond. L'acoustique est restée due à l'utilisation de marbre et d'autres variétés de pierres résonantes dans la construction, ainsi qu'à l'insertion d'amphores vides dans les vides entre les murs. Un système complexe d’arcades et d’allées a naturellement réparti le flux de spectateurs entre les rangées, évitant ainsi l’encombrement. Des rayons du soleil brûlant, le public était couvert par un auvent tendu sur un mât. Mais comme la politique agressive de Rome tendait la main belligérante loin au nord, il devint nécessaire de construire une salle couverte. Un tel amphithéâtre au théâtre avec le toit a commencé à porter le nom Odéon. J'ai aimé 0 Principales attractions touristiques à Rimini Règles de base du comportement au théâtre "Facteur humain" les acteurs du marché domestique Le théâtre Vakhtangov Schéma de la salle et son histoire Schéma de la salle Lenkom avec des places est nécessaire lorsque Actrice Yekaterina Elanskaya biographie avec photo Disposition de théâtre dans le théâtre Mezzanine au théâtre qu'est-ce que c'est? Combien? Quel est le décor?
Dansun amphithéâtre (ter) Phithéâtre (ter) Tsoin-tsoin Y’avait un macchabée (ter) Macchabée (ter) Tsoin-tsoin Ce macchabée disait (ter) Il disait (ter) Tsoin-tsoin Ah c’qu’on s’emmerde ici ! (ter) Merde ici (ter) Tsoin-tsoin Étant un peu court, de nombreuses variantes se sont greffées sur les paroles de base. Dans un
TLFi Académie9e édition Académie8e édition Académie4e édition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 AMPHITHÉÂTRE, subst. ARCHIT. Édifice garni servant à recevoir un ANTIQ. ROMAINE. Grand édifice de forme ronde ou ovale, garni de gradins et destiné aux jeux publics. L'amphithéâtre de Vespasien, à Rome, s'appelle aujourd'hui le Colisée 1. ... Cymodocée s'élance comme une flèche légère, et va tomber dans les bras de son époux. Cent mille spectateurs se lèvent sur les gradins de l'amphithéâtre, et s'agitent en tumulte. On se penche en avant, on regarde dans l'arène, on se demande quelle est cette femme qui vient de se jeter dans les bras du chrétien. de Chateaubriand, Les Martyrs,t. 3, 1810, p. P. anal., vieilli, THÉÂTRE Partie de la salle s'élevant en gradins au-dessus de l'orchestre et en-dessous des loges et faisant face à la − Pourquoi, dans tous les théâtres, mais principalement aux Français, à l'Opéra et à Feydeau, l'orchestre et l'amphithéâtre c'est-à-dire les meilleurs places sont abandonnés aux billets donnés, aux femmes-de-chambre des actrices, tandis que les balcons, d'où l'on ne voit les acteurs et les décorations que de profil, sont tout à-la-fois les places les plus incommodes, les plus distinguées et les plus chères? V. de Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 1, 1811, p. 114.− P. ext. Partie de la salle désignant l'étage supérieur; ou l'ensemble des étages au-dessus de l'orchestre. Synon. de poulailler*, paradis*.Rem. Emploi rare, scène en demi-cercle d'un théâtre 3. Une jeune fille vêtue de blanc et couronnée de fleurs parut sur une espèce d'amphithéâtre qu'on avait préparé. C'était elle qui devait chanter les vers de Corinne. G. de Staël, Corinne,t. 3, 1807, p. P. iron. Salle d'une assemblée parlementaire. Fam. Habitué d'amphithéâtre. ,,Sénateur.`` Bruant 1901.Rem. La salle des assemblée parlementaires est auj. communément appelée hémicycle, d'après la forme de la P. méton. Public d'un amphithéâtre 4. Les ennemis du Parlement couraient déjà à travers Paris montrer les mots dont ils avaient ensanglanté leurs adversaires. La ville, la France, devenues un immense amphithéâtre, applaudissaient le succès. M. Barrès, Leurs figures,1901, p. P. Édifice caractérisé par une disposition circulaire ou en hémicycle en gradins 5. Dans quelques basiliques latines on multipliait les bancs du prœsbyterium, en en plaçant plusieurs les uns au-dessus des autres; la basilique de Torcello en présente six, qui forment un véritable amphithéâtre pouvant contenir un clergé très nombreux. A. Lenoir, Architecture monastique,t. 1, 1852, p. Salle d'une faculté de médecine garnie de gradins et réservée aux cours et travaux pratiques d'anatomie 6. ... avant d'aller pourrir dans la fosse commune, tu seras porté à l'amphithéâtre. On te jettera sur une table de pierre, on découpera ton corps en morceaux. Un carabin fendra à coups de hache ta grosse tête de mulet... E. About, Le Nez d'un notaire,1862, p. 166.− Salle similaire où les professeurs des autres facultés donnent leurs cours abrév. fam. amphi 7. ... il me poussa dans le grand amphithéâtre où le professeur Demangeat enseignait le droit romain. De nombreux étudiants l'écoutaient dans un profond silence et prenaient leurs notes si précipitamment, qu'ils semblaient recueillir toutes ses paroles. A. France, La Vie en fleur,1922, p. Les premiers amphithéâtres d'anatomie cf. celui de Padoue étaient circulaires ou en ovale, les travaux se faisant au fond du dispositif sous les yeux des étudiants placés dans les gradins.− Spéc., arg. des Écoles. Cours, exposé donné dans un amphithéâtre. Faire un amphi; cf. aussi Esn. 1966, amphi pour les autres accept. P. anal. [En parlant d'un terrain, d'un site] Lieu offrant une éminence et dont la disposition en gradins rappelle celle d'un amphithéâtre circulaire ou demi-circulaire 8. Si vous suivez le sentier, en remontant le cours de l'eau, après deux heures de marche, vous découvrirez un vallon dessiné par l'élargissement circulaire des deux collines entre lesquelles Le Clain a fait son lit. Imaginez deux amphithéâtres de verdure, élevés en face l'un de l'autre et séparés par la rivière qui les réfléchit tous les deux. J. Sandeau, Mademoiselle de la Seiglière,1848, p. À cinq cents pas de la maison des Chapdelaine la berge de la rivière Péribonka descendait à pic vers l'eau rapide et les blocs de pierre qui précédaient la chute, et de l'autre côté du courant la berge opposée montait comme un amphithéâtre de rocher en coteau, de coteau en colline, mais comme un amphithéâtre qui se prolongeait sans fin vers le nord. L. Hémon, Maria Chapdelaine,1916, pp. 112-113.− GÉOGR. Amphithéâtre morainique 10. Lorsqu'un glacier se retire, il laisse à sa partie antérieure une sorte de bassin limité par sa moraine frontale; c'est cette formation qui a reçu le nom d'amphithéâtre morainique. Le plus souvent, cet amphithéâtre est occupé par un lac ou un marais. Quillet1965.− HORTIC. ,,Il se dit quelquefois pour signifier ce qu'on appelle plus particulièrement un vertugadin.`` Ac. Compl. 1842; cf. aussi Besch. 1845. C.− Loc. En [En parlant de la disposition d'une salle] Les sièges destinés au public étant disposés en gradin et selon un demi-cercle par rapport à la scène 11. C'était la même salle où mon père avait joué la comédie avec nos amis les Duvernet, une ancienne église de couvent, où l'on voyait encore les dessins des ogives mal recouvertes d'un plâtre plus frais que celui des murailles, le tout surmonté d'un plafond de solives brutes posé après coup, et meublé de mauvais bancs de bois en amphithéâtre. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 3, 1855, pp. [En parlant de la disposition d'un lieu] Selon un plan incliné et plus ou moins circulaire 12. Ce jardin en amphithéâtre serait d'un effet admirable si d'en bas l'on apercevait l'ensemble. Ce serait une sorte de colisée végétal, un triomphant autel de la nature... J. Michelet, Journal,avr. 1839, p. Montigny construit en amphithéâtre »? Non, je ne le vois pas ainsi; à ma manière, c'est des maisons qui dégringolent, depuis le haut de la colline jusqu'en bas de la vallée; ça s'étage en escalier au-dessous d'un gros château... Colette, Claudine à l'école,1900, p. ET ORTH. − 1. Forme phon. [ɑ ̃fiteɑtʀ ̥]. L'ensemble des dict. transcrivent ce mot avec [ɑ] post. long. 2. Forme graph. − Fér. Crit. t. 1 1787 fait observer ,,amphithéâtre et non pas amphitéatre, ni amfitéatre. Il convient de mettre un accent circonflexe sur le â.``Étymol. ET HIST. − 1. 1213 hist. romaine amphiteaitre grand bâtiment disposé par degrés destiné au spectacle » Vocab. Faits des Romains ds Romania, t. 65, p. 482, amphithéâtre Il avoit une grant place à Rome ceinte de haut mur, que l'on apeloit cercle ou amphiteaitre, attest. isolée; 1532 amphithéâtre id. » Rabelais, Pantagruel, V ds Fr. mod. t. 23, p. 299 fist le pont du Guard et l'amphithéâtre de Nîmes; 2. a 1690 Fur. Amphithéâtre [...] en France, se dit d'un lieu élevé vis-à-vis du théâtre d'où l'on voit commodément la Comédie; il est au dessous des loges et plus haut que le parterre; b av. 1694 ensemble des spectateurs qui se trouvent dans un amphithéâtre » La Bruy., Ouvr. de l'espr., 8 ds Rob. ces endroits étaient clairs et intelligibles pour les acteurs, pour le parterre et l'amphithéâtre; 3. a p. anal. 1690 Fur. On dit [...] d'une colline qui s'élève doucement et en rond, qu'elle s'élève, qu'elle se courbe en amphithéâtre; 1751 jard. Encyclop. t. 1 Amphithéâtre de gason ou Vertugadin est une décoration de gason pour régulariser un côteau; b av. 1719 fig. Mmede Maintenon ds Lar. 19e Le monde est un vaste amphithéâtre; 4. 1751 Encyclop. t. 1 Amphithéâtre [...] lieu où sont des gradins [...] élevés circulairement [...] occupés par les étudiants [...] le démonstrateur occupe le milieu de l'arène. Empr. au lat. amphitheatrum id. » Pline, Nat. 16, 200 ds TLL 1984, 23 ad Neronis principis amphitheatrum, lui-même empr. au gr. α ̓ μ φ ι θ ε ́ α ρ ο ν théâtre siège des spectateurs des deux côtés » Dion Cassius 43, 22 ds Bailly; cf. avec 3 a iies., Rutilius Namatianus 1, 239 ds TLL 1984, 76 molibus aequoreum concluditur amphitheatrum in portu − Fréq. abs. litt. 421. Fréq. rel. litt. xixes. a 1 200, b 611; xxes. a 332, b − 1882. − Bar 1960. − Baulig 1956. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − − Bouillet 1859. − Bruant 1901. -Caput 1969. − Chabat t. 1 1875. − Esn. 1966 amphi. − Étienne R.. La Naissance de l'amphithéâtre, le mot et la chose. R. Ét. lat. 1965, t. 43, pp. 213-220. − Giteau 1970. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 89. − Jossier 1881. − Lavedan 1964. − Littré-Robin 1865. − Perraud 1963. − Prév. 1755. − St-Edme t. 1 1824.

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Divertissements dans la Rome Antique Les Jeux Les jeux publics ou "ludi" Les ludi est le terme employé pour désigner les jeux publics à Rome spectacles théâtraux, épreuves sportives et concours. Ces jeux se déroulaient lors des fêtes en l'honneur des dieux; ils furent institués pour gagner leur bienveillance ou pour détourner leur colère. Généralement annuels, ils pouvaient néanmoins avoir lieu lors d'occasions particulières. Ils ne comportaient pas d'épreuve athlétique, comme chez les Grecs. Les concours athlétiques ne virent le jour que sous l'époque impériale; on les appelait agones, comme l'agon Neronianus ou l'agon Capitolinus. Ces compétitions ne furent jamais populaires à Rome et n'ont jamais su rivaliser avec les spectacles de gladiateurs; les concurrents étaient grecs pour la plupart. Ce sont les magistrats préteurs ou édiles qui étaient chargés de leur organisation. Le financement des jeux était assuré par l'Etat, mais s'avérait bien souvent insuffisant, tant les magistrats rivalisaient d'éclat. Peu à peu, l'origine religieuse des jeux va s'estomper; ces derniers vont devenir des divertissements à part entière. Sous la République Les ludi les plus anciens sont les courses de chars ludi circenses célébrant Mars ou Consus, sous le contrôle des magistrats. Puis apparurent les gladiatures et autres spectacles siégeant au Forum ou à l'amphithéâtre, survivance des jeux funéraires étrusques. C'est en 329 av. que fut construit le premier site permanent destiné aux jeux. Les ludi Romani ou magni étaient également des jeux anciens, donnés chaque année en septembre, par les édiles curules. Leur origine émane de la tradition qui voulait qu'un général offrit, après une campagne victorieuse, une fête à Jupiter, dieu italique et romain, principale divinité du panthéon romain. Dieu du ciel, de la lumière diurne et des éléments météorologie, foudre, tonnerre, Jupiter est assimilé au Zeus des Grecs. On le fêtait du 4 au 19 septembre. Une grande procession, véhiculant les images des dieux, se dirigeait vers le temple de Jupiter, sur le Capitole. La procession était suivie par des courses de chars et des parades militaires. Les ludi scaenici les jeux scéniques, où l'on jouait des pièces de théâtre, furent ajoutés aux ludi Romani en 240 av. A partir de 214 av. pendant les ludi Romani, quatre jours étaient consacrés aux ludi scaenici; il est probable qu'on montait annuellement deux tragédies ou deux comédies. A la fin de la République, on comptait cinquante-cinq jours par an de ludi scaenici; ce nombre ne fit qu'augmenter sous l'Empire. Les ludi plebeii furent instaurés en 214 environ av. Ils se déroulaient en novembre et étaient essentiellement destinés à réjouir les citoyens durant les heures sombres de la seconde guerre punique. On ne connaît pas grand-chose à leur sujet, si ce n'est qu'ils comportaient un jour de représentations dramatiques. Les ludi Apollinares, en l'honneur d'Apollon, furent instaurés lors de la seconde guerre punique 212 av. Apollon, dieu grec de la Beauté, de la Lumière, des Arts et de la Divination, était tout à la fois guerrier, pasteur, purificateur et guérisseur en tant que dieu solaire. Il était aussi appelé Phébus, c'est-à-dire "le brillant". On l'honorait du 6 au 13 juillet. Par la suite, les ludi Apollinares devinrent annuels et le nombre de jours de fête passa de un à huit, puis à neuf jours 5-13 juillet. Aucune représentation scénique n'y est attestée av. 169 av. Un jour était consacré aux jeux du cirque. Les ludi Megalenses furent instaurés en 204 av. et avaient lieu du 4 au 10 avril. Ils étaient donnés en l'honneur de la Magna Mater Grande Mère ou Cybèle. Déesse phrygienne, Cybèle personnifiait la force productrice de la nature. Son culte fut introduit dans le monde gréco-romain au IIIe siècle av. et comprenait des cérémonies initiatiques. On n'assistait à aucune représentation scénique. Un jour était consacré aux jeux du cirque. Les ludi Cereales, établis en 202 av. J .-C., étaient une fête plébéienne en l'honneur de Cérès et avaient lieu du 12 au 19 avril. Déesse romaine des Moissons, Cérès était totalement assimilée à Déméter, divinité grecque de la terre cultivée. C'est de Cérès que découle le mot "céréale". Des jeux au cirque clôturaient le dernier jour de la fête, et, sous l'Empire, des représentations dramatiques. Les ludi Florales, ayant pour but de s'assurer la protection de Flora, déesse italique et romaine de la puissance végétative, furent institués aux environs de 240 av. suite à une famine prolongée. Les Floralia, célébrations joyeuses et licencieuses, se déroulaient chaque mois d'avril et culminaient le 1er mai. La première partie de ces jeux consistaient en représentations théâtrales et mimes ; la dernière partie, en venationes chasse aux animaux. Sous la République également, la chasse au gros gibier fit son apparition dès 186 av. et devint un moment favori de la vie quotidienne des citoyens romains. Sous l'Empire Les jeux mentionnés ci-dessus continuèrent sous l'Empire et furent enrichis par les jeux suivants Les ludi saeculares, introduits à une date inconnue mais ancienne sous forme de jeux et de sacrifices destinés à mettre fin à tout péril national guerre, épidémie ou pour quelque autre raison pour purifier Rome de toutes les souillures et pour inaugurer une ère nouvelle. Ces jeux devaient avoir lieu en théorie tous les cent ans du lat. saeculum, séculaire. Les premiers de ces jeux furent célébrés sous Auguste, du 31 mai au 2 juin 17 av. Diverses représentations grandioses eurent lieu et, à cette occasion, un hymne fut composé par Horace, hymne qui nous est parvenu Carmen saeculare. En 47 apr. c'est l'empereur Claude qui fit donner les ludi saeculares pour célébrer le huit centième anniversaire de la fondation de Rome. Ces jeux furent célébrés pour la dernière fois en 248 apr. par l'empereur Philippe l'Arabe, pour le millénaire de la fondation de Rome. Les ludi Martiales en l'honneur de Mars, célébrés chaque année le 1er août. L'agon Neronianus ou jeux Néroniens, instauré par Néron en 60 apr. imitant en partie les jeux Olympiques. Il avait lieu tous les cinq ans et comportait des courses de chars, des épreuves athlétiques et des concours musicaux et poétiques. Ces jeux furent de courte durée. L'agon Capitolinus ou jeux Capitolins, institué par Domitien en 86 apr. et imitant également les jeux Olympiques. Il avait lieu tous les quatre ans et comportait des concours athlétiques et musicaux. La célébration de tels spectacles entraîna la construction de nombreux édifices dans toutes les villes de l'Empire. Théâtres, cirques et amphithéâtres coûtèrent très cher aux municipalités mais offraient néanmoins l'avantage de maintenir la romanisation des masses. Les jeux privés Les Anciens étaient amateurs des jeux de société, dont l'attrait était rehaussé par les gains que leur procuraient les paris engagés lors des parties. Les jeux de dés étaient particulièrement populaires; on y jouait, comme aujourd'hui, avec un cornet à dès et une table de jeu. Les latrunculi jeu "des petits soldats" se jouaient sur une tablette divisée en cases sur laquelle les joueurs déplaçaient des pièces dénommées "soldats" et "combattants". Le jeu "des douze lignes" duodecim scripta est une sorte de trictrac. Les jeux de balles, pratiqués avec des balles de taille et de poids variés, étaient également très appréciés par les Romains et étaient considérés comme étant salutaires à tout âge. Des terrains étaient d'ailleurs spécialement aménagés pour pouvoir s'y exercer. Les jeux des enfants romains étaient variés hochets, balles, toupies, cerceaux, balançoires, poupées, animaux miniatures, osselets, dés, jeux avec des pions et de devinette du type "pair impair" ou "combien de doigts ?". Les plus jeunes s'amusaient avec de petites voitures, tirées par des souris. Plus âgés, ils conduisaient des espèces de chars traînés par des chiens ou des poneys. Ils aimaient aussi imiter les "grandes personnes" ils jouaient au gladiateur, au soldat, au magistrat, etc. L'Amphithéatre L'amphithéâtre ne doit pas être confondu avec le cirque, qui était presque exclusivement destiné aux courses de chars. Sanglants, les spectacles donnés dans les amphithéâtres étaient diversifiés et proposaient des combats de gladiateurs munera des chasses venationes des batailles navales, ou naumachies naumachiae Ces spectacles étaient financés par l'empereur à Rome ou par des politiciens dans les villes de l'Empire. Ils étaient avant tout destinés à plaire au peuple en vue d'obtenir sa reconnaissance et de consolider ainsi la popularité du donateur. D'abord constructions provisoires au Ier siècle av. ensuite en bois, et enfin en pierre dès 29 av. les amphithéâtres sont le prototype de nos stades actuels. Le plus ancien de ces édifices fut retrouvé à Pompéi et date de l'an 80 av. A Rome, c'est en 80 apr. que Titus inaugura le premier amphithéâtre celui de Flavien, plus connu sous le nom de Colisée, qu'il doit sans doute au "Colosse de Néron", gigantesque statue de l'empereur représenté en dieu-soleil, qui s'élevait à proximité. C'est le monument le plus significatif de la Rome antique. A l'occasion de cette inauguration, les spectacles durèrent cent jours au cours desquels fauves furent tués. Selon diverses sources, le Colisée pouvait accueillir de à spectateurs, ce dernier chiffre paraissant néanmoins excessif. D'une hauteur de 48 mètres, le Colisée est de forme elliptique; sa circonférence extérieure atteint 527 mètres; il mesure 187 mètres sur 155. Plus de m³ de travertin, calcaire lacustre de très belle qualité, entrèrent dans sa composition ainsi que 300 tonnes de fer pour les crampons unissant les blocs. Composé d'une arène arena de 76 sur 46 mètres, il est doté de deux entrées principales. Le sol de l'arène était constitué à l'époque de planches de bois robustes juxtaposées avec précision et recouvertes de sable. Aujourd'hui, on n'y voit qu'un éventrement et on imagine difficilement que de tels spectacles s'y soient déroulés. L'édifice est complètement entouré par la cavea ensemble de gradins qui accueillait les spectateurs. C'est une sorte d'entonnoir, divisé en secteurs par des escaliers et par des paliers en trois ceintures étagées podium, maeniana, porticus, couronnés en haut par une quatrième rangée de gradins en bois avec des places "debout" destinées à accueillir le petit peuple. L'étage situé à mi-hauteur comporte des places assises qui étaient destinées aux corporations. Plus bas, des sièges étaient réservés à la riche classe sociale des chevaliers. Enfin, la loge impériale ou podium était réservée à l'empereur, aux membres de sa famille et à ses éventuels invités. Aucune présence féminine n'était tolérée dans la loge impériale, pas même l'impératrice. Celle-ci prenait place de l'autre côté de la piste dans la loge des consuls. Quant aux sénateurs, ils prenaient place au plus près de l'arène, sur des sièges de marbre gravés à leurs noms, inscription d'ailleurs enlevée à leur mort. Sous l'arène et les gradins, un dédale souterrain abritait tous les services indispensables au déroulement des jeux machines, cages pour les fauves, armes, accessoires et une chambre mortuaire provisoire pour les combattants tués. C'est dans ces souterrains, éclairés seulement par les ouvertures ménagées pour les monte-charge, qu'attendaient les gladiateurs, venus de leur caserne, la Ludus magnus, reliée au Colisée par tout un circuit de galeries qui facilitaient ainsi les déplacements des hommes et des bêtes. La Ludus magnus était un bâtiment quadrangulaire, à l'architecture militaire, entourant une aire destinée à la formation des gladiateurs, de forme elliptique, une arène miniature en quelque sorte. Ce complexe abritait les cuisines, les salles communes, les services médicaux, l'armurerie et, sur plusieurs étages, les chambres des combattants cellae, à deux ou individuelles, ne dépassant guère 20 m² on n'y logeait pas davantage d'hommes afin d'éviter rébellion ... et homosexualité, ainsi que les appartements privés des administrateurs et des maîtres d'armes. Une autre caserne, tout aussi célèbre que la Ludus magnus, existait à Capoue et servait de lieu d'entraînement à gladiateurs. C'est de là que s'échappa Spartacus pour mener la révolte des esclaves en 73 av. Au sommet de ce colossal édifice, une rangée de consoles servait à soutenir le velum, gigantesque "tente" formée de milliers de bandes de toiles pour protéger les spectateurs du soleil et des intempéries, manœuvrée par une centaine de marins formés uniquement pour ce service et qui appartenaient à la flotte militaire de Misène, établie dans le Golfe de Naples. Un soin tout particulier avait été apporté dans la composition des mécanismes; au moment opportun et souvent simultanément, décors, fauves et hommes surgissaient au niveau de l'arène et cela pour le plus grand plaisir des spectateurs. Pour véhiculer les fauves et les hommes, on utilisait de véritables ascenseurs, actionnés grâce à l'ingéniosité d'un mécanisme reposant sur des contrepoids. Pour les décors, raffinés et suggestifs, allant même jusqu'à la reconstitution de collines, de forêts et de petits lacs, on usait de vastes plans inclinés et de machines mues aussi par des contrepoids. Les amphithéâtres existaient dans tout l'Empire de Rome. Certains, comme celui de Vérone ou de Nîmes, sont si bien conservés, qu'on y organise encore aujourd'hui des représentations. Les munera combats de gladiateurs Les combats de gladiateurs sont d'origine étrusque; esclaves et prisonniers étaient obligés de se battre entre eux pour assouvir la soif de sang des dieux. Dans la Rome antique, ces jeux devinrent un spectacle à part entière, soulevant l'exaltation des foules. A la différence des jeux annuels, constitués de représentations théâtrales et de courses de chars, la fréquence des gladiatures était irrégulière, car ce genre de spectacle était très lourd à organiser et d'une longue durée. Trajan, par exemple, offrit des munera qui durèrent 123 jours et qui utilisèrent gladiateurs. L'origine de ces combattants était variée criminels condamnés à mort, prisonniers de guerre, esclaves ou hommes libres volontaires qui touchaient une prime pour combattre. Le laniste lanista, dont le rôle premier était de rechercher et d'acheter souvent pour des sommes considérables ses "futurs" gladiateurs, était le maître incontesté de la ludus. En quelque sorte entraîneur en chef, il avait droit de vie et de mort sur ses "pensionnaires" et devait s'acquitter d'un impôt, le vectigal, qui correspondait au tiers ou au quart de ses gains. Le laniste était un gladiateur vétéran qui, après une longue carrière, recouvrait la liberté et reçevait à cette occasion une épée en bois, la rudis, symbole de sa relaxe du service. Soumis à un dur entraînement, les gladiateurs combattaient par paires ou par groupes avec des équipements et armements différents. Les principaux types de gladiateurs sont le Gaulois ou mirmillon murmillo, gladiateur léger, muni d'un casque orné d'un poisson murma, d'un bouclier long et d'une épée; il se bat généralement contre le rétiaire. Il est dit gaulois parce qu'il combat à la manière des Celtes. le rétiaire retiarus, dépourvu de protection, qui n'est armé que d'un filet retia pour envelopper l'adversaire et d'un trident fuscina servant à l'attaque. Le mirmillon et le rétiaire forment ainsi une sorte de couple poisson-pêcheur. le secutor poursuit le rétiaire. Son casque est dépourvu de rebord, de façon à ne pas offrir trop de prise au filet de son rival et de ne pas écourter l'affrontement. le provocator comme son nom l'indique, il provoque son adversaire puis passe à la contre-attaque. Il est muni d'une très longue épée, lui permettant de maintenir à distance son adversaire et d'un petit bouclier lui facilitant l'esquive. les essédaires dos à dos, combattant du haut d'un char léger, l'essedum, emprunté aux techniques de combat des Bretons ce sont le cocher et le lanceur de javelot. Ils suivent le pourtour de l'arène et s'attaquent aux gladiateurs à pied, notamment lors des reconstitutions de batailles. Cette catégorie de combattants était rarement représentée. le belluaire bellua son combat est des plus dangereux; il s'attaque uniquement aux fauves. le thrace, armé d'un bouclier rond et d'un cimeterre recourbé. le samnite, gladiateur de type lourd, fortement armé et protégé. Il portait cuirasse, casque, jambières, bouclier. Son arme l'épée. Son adversaire, pratiquement nu, sans armure, ni jambières, ni casque, n'ayant pour protection qu'un bouclier rectangulaire et une épée, était d'une agilité exceptionnelle, ce qui décourageait le samnite, alourdi par tous ses attributs. l'andabate, combattant à l'aveuglette soit les yeux bandés, soit avec un casque sans aucune ouverture pour les yeux. Cette catégorie de gladiateurs était rarement représentée. l'hoplomaque se couvrait d'un bouclier appelé hoplon. Muni d'un casque à aigrette, d'une épée droite et longue, il pouvait se battre aussi bien contre le rétiaire que contre un autre gladiateur de type lourd, comme le thrace. Il fut également rapporté, qu'à l'époque impériale, des femmes et des nains combattaient dans l'arène, plus particulièrement sous le règne de Néron. La veille des combats, les gladiateurs participaient à un grand repas offert par l'organisateur des jeux. Le public avait le loisir d'y assister et de juger ainsi de la condition physique des participants et de lancer leurs paris. Le lendemain, en fin d'après-midi, les gladiateurs entrent en scène. Au son des cors et des trompettes, le spectacle est précédé d'une procession grandiose appelée la pompa circensis. En tête, le magistrat qui préside les jeux; puis les prêtres, la jeunesse romaine, les concurrents, les danseurs, les musiciens et enfin le cortège des dieux sur des chars de parade. Tous pénètrent dans l'arène par la porte triomphale porta triumphalis. Les gladiateurs défilent ensuite devant la tribune impériale, y marquent un arrêt et prononcent ces quelques mots devenus célèbres "Ave, Caesar, morituri te salutant !" "Salut, César, ceux qui vont mourir te saluent !". On a fait une loi de la phrase pathétique bien qu'il semble qu'elle n'ait été prononcée en réalité qu'une seule fois, dans des circonstances exceptionnelles, lors de la reconstitution d'une bataille navale d'après l'historien Suétone dans la "Vie des Douze Césars". Des séances d'échauffement précèdent le début du combat. On voit s'opposer plusieurs couples de combattants simultanément, surveillés par des arbitres reconnaissables à leur tunique et à leur baguette de bois. Lorsqu'il est blessé, le combattant lève la main ou l'index pour demander la pitié des spectateurs. C'est le moment bien connu où les spectateurs pressent le pouce contre l'index premere pollicem ce qui signifie que le combattant a la vie sauve ou tournent le pouce vers le haut ou en direction de leur poitrine vertere pollicem pour signifier un coup mortel. Signalons qu'il existait aussi des combats sine missione, c'est-à-dire sans survivant. Les combats étaient entrecoupés de pauses pendant lesquelles le public recevait des victuailles en général des pains entiers, d'où l'expression "du pain et des jeux!" en assistant à des spectacles de clowns, d'équilibristes ou d'animaux savants. En général, les combats voyaient s'opposer des couples d'hommes dont le nombre pouvait varier de 100 à 200. En 109, sous Trajan, on assista à 117 jours consécutifs de combats qui réunirent 9824 combattants! A l'issue de ces combats, le vainqueur se voyait offrir une palme, de l'argent et des dons de diverses natures. Beaucoup de gladiateurs devinrent des vedettes et bénéficièrent d'une grande popularité auprès du public, le plus souvent féminin et de souche aristocratique dans la plupart des cas. Il est surprenant de constater que nombreux étaient les gladiateurs qui, devenus libres, revenaient se battre, alléchés par les énormes gains. Les combats de gladiateurs furent abolis en l'an 438, après environ 450 ans de service ininterrompu. Les venationes les chasses Ce sont des combats d'animaux entre eux ou d'animaux contre des hommes. Les hommes qui combattaient les animaux, les bestiarii, étaient soit des condamnés à mort, soit des prisonniers de guerre ou des hommes entraînés au combat et rémunérés, comme lors des combats de gladiateurs. Les Romains possédaient des vivaria ménageries et des parcs zoologiques que l'on pouvait d'ailleurs visiter et où étaient élevés et dressés des animaux destinés aux chasses ou aux numéros de dressage. La faune locale se composait de cerfs, daims, chevreuils, biches, sangliers, aurochs, parfois quelques ours et des taureaux nés dans les élevages espagnols. La faune exotique, quant à elle, se divisait en deux catégories les lybycae qui désignent selon Ovide les grands félins originaires de Libye lions, lionnes, panthères et guépards; les africanae regroupent les espèces ci-dessus et en plus le reste de la faune africaine antilopes, gazelles, gnous, buffles, autruches, hippopotames, rhinocéros, zèbres, onagres, girafes, éléphants et crocodiles. Peuvent s'ajouter, à condition d'avoir de gros moyens, les tigres des Indes, les lynx gaulois, et des animaux marins comme les phoques, les morses, les otaries. Ces animaux étaient "chassés" par l'armée romaine en place et "évacués" jusque Rome, avec des pertes considérables, étant donné la longue durée et les mauvaises conditions de transport. C'est surtout sous l'Empire que datent les plus belles collections d'animaux, comme celle d'Auguste, qui comptait animaux tigres, lions, guépards, rhinocéros, éléphants, ..., celle d'Elagabal empereur de 218 à 222 et celle de Gordien Ier enpereur en 238. Les animaux étaient jetés dans l'arène après être restés longtemps à jeun et plongés dans l'obscurité. Les affrontements devaient être spectaculaires où taureaux, rhinocéros ou autres luttaient entre eux; et que dire des combats contre des hommes sans armes, lesquels étaient inévitablement anéantis. D'anciens auteurs, témoins de ces combats, ont rapporté qu'on pulvérisait des parfums au-dessus des gradins orientaux, comme le safran, ou le baume des jardins d'Engaddi, en Palestine, pour couvrir l'odeur dégagée par le sang et par les bêtes féroces. Un réseau métallique haut et solide était disposé autour de l'arène; des pièces d'ivoire étaient placées sur ce grillage pour empêcher notamment les fauves de s'y agripper. Le Cirque C'est dans le cirque que se déroulaient les courses de chars, tirés le plus souvent par des chevaux achetés en Afrique, en Grèce et surtout en Espagne. On y attelait parfois, par goût d'extravagance, chameaux, éléphants ou tigres. On y donnait aussi des chasses combats d'animaux, des combats de gladiateurs et des spectacles à grand déploiement tels que défilés, processions, cortèges de vainqueurs. Les courses de chars, qui se déroulaient essentiellement pendant les Ludi Romani les Jeux de Rome, soulevaient auprès du public un enthousiasme semblable à celui que suscitent les rencontres de football aujourd'hui. Généralement installé dans une dépression naturelle, le cirque a une forme oblongue dont chaque extrémité adopte la forme d'un demi-cercle. Sur trois de ses côtés sont disposés les gradins destinés à accueillir les spectateurs. Le quatrième côté se compose de l'oppidum comprenant les écuries carceres où sont enfermés les chevaux et les chars devant participer aux courses. Une piste sablonneuse ou arène propre aux courses est divisée par la spina, qui est soit une levée de terre ou une espèce de muret, orné de statues et de colonnes monumentales. Les deux extrémités de la spina sont occupées par la "meta", borne monumentale recouverte de bronze doré et autour de laquelle viraient les chars. La borne la plus proche de l'oppidum s'appelait la meta prima; la plus éloignée, la meta secunda. Entre les deux bornes et face à la spina, se trouvait la tribune de l'empereur pulvinar. A l'extrémité circulaire s'ouvrait la porte triomphale porta triumphalis par laquelle sortait le vainqueur, tandis que les tués et les blessés étaient évacués par la porta libiteneusis située du même côté que la tribune impériale. Ces courses de chars commençaient très tôt et duraient toute la journée. De nombreux paris étaient faits sur chacune des écuries ou factions et déchaînaient une grande exaltation parmi le public au sein duquel s'échangeaient souvent insultes et coups. Le signal de départ de la course était donné par l'organisateur, en général un magistrat, qui jetait dans l'arène une étoffe blanche la mappa. Les chars devaient effectuer sept tours de piste, équivalant à une distance totale d'environ sept kilomètres et demi, et cela le plus rapidement possible, en longeant la spina, puis en tournant à la hauteur des metae. Sept oeufs et sept dauphins étaient disposés en rangées et fixés sur des piquets qu'on abaissait l'un après l'autre chaque fois qu'un tour de piste était accompli. Tous les coups étaient permis; les chars de droite pouvaient par exemple serrer au plus près les chars de gauche pour les faire s'écraser contre la spina. Le char était une simple caisse montée sur deux roues, comme autrefois les chars de guerre. Il était très léger et seul le poids de l'aurige lui conférait quelque stabilité. Les cochers étaient vêtus d'une courte tunique, renforcée de lanières de cuir au niveau de la poitrine pour éviter les fractures des côtes; des jambières protégeaient leurs mollets et leurs cuisses, et un casque leur tête. Ils dirigeaient les chevaux en enroulant les rênes autour de leur poitrine. Le moindre choc pouvait leur être fatal à grande vitesse, le char pouvait se renverser, les roues se briser, les rênes s'entremêler; l'aurige n'avait alors d'autre possibilité que de saisir, s'il le pouvait, le couteau à lame recourbée qu'il portait à la ceinture et de couper les liens de cuir qui l'attachaient à son attelage. En cas d'échec, son corps était entraîné par les chevaux, rebondissant sur la piste et heurtant la spina ou les barrières extérieures. Généralement, les autres concurrents étaient incapables d'arrêter l'élan de leurs attelages; ils venaient se heurter au maladroit ou malchanceux conducteur et périssaient avec lui. On a assisté, et ceci est tout à fait exceptionnel, à des courses de chars tirés par douze chevaux; mais, la plupart du temps, on utilisait des chars à deux chevaux biges, à trois chevaux triges ou à quatre chevaux quadriges. Dans une course de quadrige, le meilleur cheval était placé à gauche c'est lui qui doit éviter les bornes; le plus rapide était placé à droite. Souvent les courses de quadrige étaient pénibles pour les chevaux la poussière, les coups de fouet répétés et leur harnachement pouvaient les tuer avant la fin de la course. Sous l'Empire, les chars appartenaient à des associations qui se distinguaient par leurs couleurs d'abord le rouge Russata et le blanc Albata, ensuite le bleu Veneta et le vert Prasina. En général, la Russata se battait contre la Veneta et l'Albata contre la Prasina. Chaque équipe, en particulier celle des "bleus" et celle des "verts", avait leurs supporters les fautores et leurs couleurs correspondaient à des tendances politiques ou à des groupements sociaux. Le Sénat et l'aristocratie traditionaliste s'identifiaient aux "bleus" tandis que la masse populaire et les plus "démocratiques" des Empereurs Caligula, Néron étaient dévoués aux "verts"; la couleur de chaque équipe se retrouvait dans l'habit des auriges. Chaque faction était dirigée par un dominus factonis et entretenait un nombreux personnel cochers, palefreniers, vétérinaires, charrons, selliers, etc. Le vainqueur de la course était récompensé d'une branche de palmier et d'un prix important en deniers. Les auriges les plus habiles jouissaient d'une grande popularité et pouvaient amasser de véritables fortunes. Les chevaux avaient aussi leurs supporters et portaient des noms illustres, comme Victor ou Incitatus vif, impétueux. Le cirque le plus ancien et le plus vaste de Rome est sans conteste le Circus Maximus grand cirque, construit au VIe siècle av. reconstruit ensuite sous Jules César, puis sous Trajan; il acquit alors sa forme et ses dimensions définitives. Son tour de piste mesurait 1500 m et sa spina, longue de 340 m, était ornée de bas-reliefs et de monuments divers, comme le gigantesque obélisque de Ramsès II provenant d'Héliopolis et haut de 24 m. Il pouvait contenir près de spectateurs, ce qui, à l'apogée de l'Empire romain, représentait 1/3 de la population de la ville. Il était le seul lieu de spectacle dans lequel hommes et femmes n'étaient pas séparés. Parmi d'autres cirques, citons le cirque Flaminius, sur le Champ de Mars, construit en 221 av. long de 300 m, le cirque de Caligula ou Circus Vaticanus v. 40 ap. situé au pied de ce que sera le Vatican, où, sous Néron, furent martyrisés les chrétiens, en particulier Saint Pierre. C'est également à cet emplacement que Néron fit preuve, une fois de plus, de sa cruauté des chrétiens enduits de poix y furent brûlés pour servir de torches aux jeux nocturnes [In Anne Bernet, Les gladiateurs 2002, Perrin Les spécialistes ont mis cette affirmation en doute. Selon eux, un corps humain ne flambe pas, il se calcine, et ne peut donc pas donner de lumière. Quant à l'odeur qu'il dégage en brûlant, elle est si pestilentielle qu'elle ferait fuir n'importe qui.] Citons enfin celui qui est le mieux conservé, inauguré en 309 apr. le cirque de Maxence, long de 520 m et situé près de la Voie Appienne; c'est le seul dont il subsiste des ruines importantes. Au début du Ve s., un édit de l'Empereur d'Occident Honorius interdisit les affrontements entre gladiateurs, qui furent remplacés par la présentation de numéros sensationnels, comme éléphants funambules, taureaux équilibristes, ... Tandis qu'à Byzance, les courses de chars battaient leur plein, à Rome le public s'en désintéressa peu à peu. Le Théatre Selon Tite-Live Histoire romaine, VII, 2, les premiers jeux scéniques auraient été introduits en 364 av. au cours d'une épidémie de peste, afin "d'apaiser la colère des dieux". A cette fin, on fit venir d'Etrurie des danseurs et des musiciens; ce n'étaient encore que des pantomimes sans récitant. Les Romains prirent goût à ces représentations et les imitèrent en rajoutant des chants et des dialogues en vers qui, toujours selon Tite-Live, étaient similaires aux vers fescennins [les vers fescennins sont des chansons obscènes, ou dialogues en vers improvisés, destinés à se divertir lors des fêtes et des mariages et qui étaient de la même nature que les chansons grossières chantées par les soldats lors des triomphes]. Cette union entre la poésie populaire et la danse sacrée laissa la place à un spectacle dramatique un peu plus élaboré et sans intrigue la satura ou "pot-pourri" avec accompagnement musical; la satura fut l'ébauche du théâtre. Une forme de théâtre plus sérieux et plus artistique ne fit son apparition qu'en 240 av. C'est Livius Andronicus, un Grec de Tarente, qui écrivit la première pièce dotée d'une intrigue. Il trouva son premier véritable représentant italique en Naevius dont on connaît plus de trente titres de comédies, qui seraient pour la plupart des traductions de comédies grecques, ou plutôt des adaptations. Il ne fut pas le seul à écrire des comédies qui, en quelques générations de poètes, produisit toute une floraison d'oeuvres remarquables. Il y eut Plaute qui composa presque tout son théâtre et également Caecilius, Status et Térence. Ces comédies, exemptes d'allusions politiques, charmaient le public populaire car elles mettaient en scène des types humains comme des courtisanes, des marchands enrichis, des jeunes gens avides de la fortune paternelle et des esclaves malicieux prêts à les y aider. Le public est heureux, il rit, il s'amuse. Ces pièces étaient connues sous le nom de fabulae. La fabula Ce mot latin désignant une "pièce" est fréquemment combiné avec un adjectif qui définit le sujet. Les types les plus courants étaient la fabula atellana, la farce. Originaire de Campanie, on y voyait évoluer quatre personnages stéréotypés Pappus le vieillard, Dossenus le bossu, Bucco le joufflu et Maccus le niais. Empruntés à la vie quotidienne, les thèmes étaient fort simples. Genre essentiellement caricatural, l'atellane séduisait par son caractère familier et ne reculait pas devant l'obscénité. Souvent l'atellane servait de conclusion aux jeux scéniques; la fabula crepidata, la tragédie romaine sur un thème grec; la fabula palliata, l'adaptation d'une comédie grecque ou "pièce en costumes grecs" [les acteurs portaient le pallium et non la toge]; la fabula praetexta, une pièce sérieuse sur un sujet historique romain. Appelée ainsi parce que les héros étaient des magistrats romains, revêtus de leur "toga praetexta", toge bordée d'une bande de pourpre. Le sujet était fourni par l'histoire nationale, la prise d'une ville etc... Les héros de la tragédie prétexte étaient considérés comme des demi-dieux, comme dans le théâtre grec; la fabula togata, ou "pièce en costumes romains" fut jouée dès le milieu du IIe s. av. les personnages et le décor étaient italiques à part la structure qui demeurait grecque. C'était une comédie romaine à thème indigène concernant le bas de l'échelle sociale à Rome. Il ne reste de ces pièces que de courts fragments. La comédie latine disparut presque tout à fait au Ier s. av. pour être remplacée par le mime. Le mime Il ne faut pas confondre le mime dans le monde antique avec le mime au sens moderne, qui désigne une pièce où les rôles sont uniquement gestuels, sans paroles et avec un accompagnement musical. A Rome, le mime fut une espèce de représentation plutôt dramatique dans laquelle les acteurs, aussi bien hommes que femmes c'est le seul genre de spectacle où se produisaient des actrices, souvent dans le rôle de prostituées, jouaient pieds nus et sans masques des scènes quotidiennes ou romanesques, parlées en prose. Le texte importait peu bien qu'il ne fut pas absent; quant au dialogue, il était très rudimentaire. L'essentiel reposait sur la gesticulation, la danse, sur tout ce qui s'adressait aux sens plutôt qu'à l'intelligence. Le mime évolua ensuite vers la farce licencieuse, avec des personnages typés, comme le mari trompé, la femme infidèle, son amant et la servante. Sous l'Empire, les mimes contribuèrent au déclin de la comédie. Patronnés par les empereurs, ils étaient très prisés du peuple qui aimait leur nature de farce, leur indécence. Ils furent finalement supprimés dans l'Empire romain en 502 ap. La pantomime La pantomime succéda au mime où un acteur-danseur unique le pantomimus mimait une histoire dans un spectacle sans paroles. Il jouait à lui seul tous les personnages et était accompagné par un choeur de danseurs et un petit orchestre. Les histoires étaient presque toutes à caractère mythologique et leurs représentations se faisaient en public ou en privé. L'acteur portait un beau costume de soie et un masque aux lèvres fermées. Les masques étaient coloriés et l'ouverture de la bouche servait de porte-voix. De forme allongée, les masques tragiques traduisaient émotion et violence. Les masques comiques reproduisaient fidèlement les traits du visage humain et visaient surtout à amuser. Quant aux chaussures le cothurne cothurni, à semelle très haute, dont se chaussaient les acteurs tragiques et, pour les acteurs comiques, des crepidae sandales d'origine grecque ou des socci. Pour différencier les personnages, l'acteur portait des accessoires distinctifs tels que des perruques, blanches pour simuler les vieillards, blondes ou brunes pour les ingénues, et rousses pour les esclaves. Un châle jaune désignait une prostituée, une cape militaire un soldat et le proxénète était revêtu d’un manteau haut en couleurs. A l'origine, les spectacles se donnaient en plein air sur des estrades provisoires mobiles, souvent démolies aussitôt les représentations terminées. Les Romains aspirèrent peu à peu à l’édification de théâtres permanents mais le Sénat s’y opposera fermement et longtemps, prétextant que cela aurait favorisé chez les spectateurs la corruption des moeurs. Il faudra attendre 56 av. pour que la ville de Rome soit dotée de son premier théâtre permanent sur le Champ de Mars et qui comportait 2700 places assises. Le théâtre romain est disposé en demi-cercle. Les spectateurs empruntaient des couloirs d’accès souterrains vomitoria pour atteindre leurs places situées dans les gradins cavea, qui sont soutenus par des murs, contrairement aux gradins des théâtres grecs qui épousent une pente naturelle du terrain. En bas de la cavea, se trouve l’orchestre orchestra réservé aux spectateurs de marque, tels que magistrats et sénateurs. Devant l’orchestre, là où évoluent les acteurs, la scène proscaenium ou pulpitum, qui est située en hauteur et construite contre un mur. Derrière la scène, le mur de scène scaena, frons scaenae sert de décor permanent et représente en général la façade d’un palais à trois ou cinq portes richement ornées. Ce mur de scène atteint la même hauteur que le gradin le plus élevé de la cavea. Les coulisses postscaenium sont dissimulées derrière le mur de scène, dont le sommet est incliné vers l’avant, de façon à rabattre la voix. Enfin, au sous-sol les machineries ou hyposcaenium. Bien que les petits théâtres, les odéons, réservés aux concerts et aux lectures publiques fussent "couverts", on se contentait, dans les théâtres proprement dits, de tendre des toiles velum pour protéger les spectateurs du soleil et des intempéries. Les troupes théâtrales étaient composées d'esclaves ou d'affranchis généralement cinq acteurs histriones, des flûtistes tibicines, chanteurs cantores, musiciens, figurants, machinistes, tous dirigés par un chef de troupe, le dominus gregis. Etre acteur était en principe interdit aux citoyens Romains, ce qui n’empêchera nullement Néron de faire monter sur scène des sénateurs et des magistrats et même de s’y produire lui-même ! La mise en scène d'un spectacle théâtral était en général très coûteuse. Même si la contribution de l'Etat était considérable, les plus importantes compagnies théâtrales pouvaient imposer leurs propres conditions, toujours très onéreuses, aux imprésarios qui, en outre, devaient rémunérer machinistes, couturières et décorateurs. Bien que méprisés à l'origine, acteurs et musiciens s'enrichirent progressivement et furent acceptés socialement lorsque s'imposèrent de "grands" acteurs. Les théâtres romains étaient nombreux dans toutes les provinces. Certains d'entre eux sont encore utilisés aujourd'hui, comme celui d'Orange qui est le mieux conservé de tous les théâtres antiques; il date sans doute de l'époque augustéenne. Les Thermes Comme de nos jours, chacun se posait, dans la Rome antique, la question de savoir comment occuper les heures libres de la journée. Il n'y avait que l'embarras du choix pour cette masse d'individus, qu'ils soient désoeuvrés, sans-travail, immigrés ou aventuriers errer dans les forums, dans les basiliques, boire, manger et jouer dans les tavernes. Quant aux citoyens ordinaires, dont la journée de travail finissait assez tôt, ils se rendaient volontiers aux thermes, en attendant l'heure du dîner. Les nombreuses sources chaudes présentes en Italie méridionale ont facilité la création des établissements de bains collectifs, caractéristiques de la civilisation impériale romaine les thermes. Premières constructions à s'élever dans les colonies, l’hygiène fut leur fonction initiale. Par la suite, l’activité sociale remplaça la nécessité sanitaire. Les thermes devinrent ainsi un lieu de rencontre social, intellectuel et même professionnel où on parlait affaires». Les premiers bains publics apparurent au IIe siècle av. et étaient accessibles les jours de marché, c'est-à-dire tous les neuf jours. A Pompéi, ils datent du Ier siècle av. à Rome, ce fut Agrippa qui fit construire les premiers édifices thermaux en 33 av. A partir de cette époque, les thermes furent fréquentés quotidiennement par toutes les classes sociales riches, pauvres, libres ou esclaves. Au fil des siècles, ces établissements s'agrandirent et leur nombre s'accrût. A Rome, ils étaient offerts par les empereurs à qui ils coûtèrent de véritables fortunes, ne serait-ce que pour y faire amener l'eau nécessaire; dans les autres villes, leur construction était financée par quelque riche particulier. Au IVe siècle, Rome comptait environ 850 bains publics. Les principaux thermes sont ceux d'Agrippa au Champ de Mars, ceux de Néron, de Titus non loin du Colisée, de Domitien, de Trajan, de Caracalla, de Dioclétien et de Constantin. Dans les grands thermes, il existait des bains mixtes. En général, les femmes s’y rendaient le matin et les hommes l’après-midi ou le soir, avant le dîner. Quant aux pauvres, ils étaient heureux de s’y attarder pour y trouver le luxe, absent de leurs demeures et surtout pour oublier leur misère quotidienne. Dans les thermes plus petits, des horaires différents étaient appliqués pour les deux sexes. Chaque citoyen y consacrait en moyenne deux heures de son temps chaque jour. Les différents locaux étaient structurés selon des critères fondés sur la succession des opérations. Le baigneur gagnait l’entrée des thermes, muni de son matériel de bain huile, éponge et strigile et pénètrait dans le vestiaire apodyterium. Il passait ensuite dans la salle de bain chaud caldarium, eau à 40°C, ensuite dans une salle intermédiaire moyennement chaude tepidarium, eau à 25°C et, enfin dans la salle du bain froid frigidarium, fortement recommandé par le corps médical qui voyait en lui le remède miracle pour affermir les chairs. La piscine, ou natatio, était généralement située en plein air; celle des thermes de Dioclétien fait m². Hormis ces salles, les thermes les plus importants possèdaient un sudatorium étuve chaude et humide et un laconicum étuve sèche. Le baigneur parachevait son parcours en se rendant dans l’unctorium salle de soins, où il se faisait masser, épiler et frictionner à l’huile parfumée. Le massage pouvait durer longtemps et était suivi par l'épilation des aisselles que l'on pratiquait à l'aide d'une pince. Une pâte à base de saindoux et d'ellébore blanc était ensuite appliquée pour pallier à d'éventuelles démangeaisons. Dans les thermes les plus luxueux, les mosaïques et les peintures étaient nombreuses et dilataient en quelque sorte l'espace à l'aide de savants jeux de perspective. Les salles étaient immenses ainsi que les voûtes recouvertes d'or ou de riches mosaïques qui reposaient sur d'énormes colonnes dont les chapiteaux sont ornés de sculptures aux motifs mythologiques. Certaines salles possédaient peu d'ouvertures pour permettre d'emmagasiner la chaleur; d'autres avaient de vastes baies qui laissaient entrer généreusement la lumière. Elles pouvaient être aménagées selon divers plans et atteignent la perfection dans les thermes de Caracalla à Rome construits de 212 à 235, ils pouvaient accueillir 1600 baigneurs dans une enceinte de 337 mètres sur 328 et dans ceux de Dioclétien, situés au nord de Rome et érigés entre 298 et 305, qui s’étendaient sur 13 hectares et accueillaient 3000 baigneurs. Les murs, quant à eux, étaient épais pour éviter l'influence des températures extérieures. Le sol était un véritable tapis de marbre et de mosaïques somptueuses. En général, les baigneurs étaient tout à fait nus. Cependant, la mosaïque qui orne la salle des Dix Filles dans la villa de Piazza Armerina, représente les baigneuses vêtues d'un soutien-gorge fascia pectoralis et d'un slip subligar; cet ensemble est semblable à notre bikini moderne. Quant au prix d’entrée, il était peu élevé pour les adultes et l'accès gratuit pour les enfants. Tout au plus devait-on payer un quadrans, c'est-à-dire beaucoup moins que pour un litre de vin ou un petit pain. Les édifices thermaux les plus importants ne comprenaient pas que des bains. On y trouvait généralement un sphaeristerium salle de sport, des bibliothèques, des salles de jeux, des déambulatoires, des musées, des salles de conférences, un bar, des boutiques, des jardins qui devinrent de nouveaux espaces de promenade, des pelouses avec jets d’eau et bien évidemment des toilettes. Pour ce qui est du sport, il fut longtemps méprisé par les Romains alors qu'il était honoré par les Grecs. Les Romains trouvaient sa pratique inutile et ils étaient choqués par ces exercices que les Grecs pratiquaient nus. Peu à peu, l'hellénisation aidant, le Romain s'adonna à l'exercice physique, comme l'escrime, l'équitation, la natation,... Les jeunes gens s'adonnèrent ensuite à l'athlétisme et, par la suite, la gymnastique, pratiquée dans les stades, deviendra un spectacle très apprécié par la population. Autant de distractions qui firent concurrence à la rue et au forum. Des thermes de toutes les tailles furent construits du mur d’Hadrien jusqu’au Liban. Les plus majestueux sont, selon l’avis des experts, les thermes de Cluny à Paris. Signalons également les thermes de Bath, en Grande-Bretagne, remplis d’une eau de source chaude naturelle que les Romains trouvaient excellente pour la santé. Ce sont les aqueducs qui fournissaient l’eau alimentant les thermes. Stockée dans de grands réservoirs, elle était distribuée dans les différents bains, pour ensuite être évacuée par des égouts. Le chauffage de l’eau se faisait par le système d’hypocauste, ou circulation d’air chaud au travers de sols surélevés sur des piliers ou de murs à doubles parois. Souvent, le plancher était trop chaud pour les pieds des baigneurs qui devaient porter des socques en bois. Une main-d’œuvre considérable constituée d’esclaves était utilisée pour l’entretien des foyers et pour les massages. Les grandes villas suburbaines possédaient des thermes, alors que les maisons de la ville n’étaient dotées que de simples bains. ..
choseà faire avant de mourir con entre l´artiste incompris, son ex cinglée, son frère looser, la concierge vénale et la flic defoncée, je ne saurai dire quel personnage m´a le plus plu.. A vrai dire, tous ensemble forment une troupe déjantée, j´ai rigolé à en avoir de l´asthme, merci pour ce moment.. ps: petit canard offert en fin de spectacle, je suis une privilégiée.. merci Les saints et les anges Harmonisation Xavier Hubaut Voir la partition Vidéo enregistrée en 2010 à l'occasion du 75e anniversaire de la Chorale de l'ULB© Jean Corbreun 2010. Les saints et les anges Et le petit Jésus Quand ça les démange Se gratt'nt le trou du cul Ave ave avec le petit doigt bis Le jour de l'An Harmonisation Robert Ledent Voir la partition Le jour de l'An approche C'est le jour le plus beau Chacun fouill' dans sa poche Pour fair' un p'tit cadeau Moi qui n'ai rien au monde Pas même un p'tit écu Ma pièce la plus ronde, C'est le trou de mon cul bis Cet air est également au répertoire du carillon 60 cloches de la Basilique de Buglose, sous le nom de La Chalosse et les Landes Voila au moins un bon usage des carillons d'église. Les quatre jouissances Harmonisation Xavier Hubaut Mp3 Chorale de l'ULB Voir la partition La femm' qui pète au lit Qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle bassine son lit Bassine son lit Elle soulage sa panse Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari Elle entend son cul qui chante Dans le silence de la nuit. L'Anthologie Hospitalière et latinesque nous offre une version légèrement différente La femm' qui pète au lit Éprouve quatre jouissances Elle parfume son lit Elle soulage sa ventre Elle entend son cul qui chante Elle empoisonne son mari. Cette chanson est originaire du Nord et connue en Flandre française et belge. La femme qui pète au lit est interprétée de manière très originale par le groupe belge Turdus Philomelos, le nom savant de la grive musicienne. Ce groupe est composé de Julien de Borman accordéon diatonique, Sébastien Willemyns violon, Martin Kersten saxophone, Gwenaël Francotte batterie, Matthieu Chemin basse et Karim Baggili guitare. Pour la petite histoire, ils se présentent comme Juliao het bronman hardcoredeon, Sebatiew nillewimsviolonu, Martik nerstrek saxofond, Negwaef el rancotte percutator, Matchem babasse et bienitot Unuevo guiteur. Le style de l'interprétation est remarquable, improvisations successives passant d'un tango aux danses balkaniques endiablées et terminant par la musique juive, le tout dans un style très jazzy. Seul petit regret ils prennent la version simplifiée, dans la phrase "Elle entend son cul qui chante", bien moins chantante que l'originale. Si vous ne reconnaissez pas tout de suite la chanson, prenez la peine de patienter 3'18" la chanson est jusque là, est jouée et improvisée en mode mineur !. De toutes manières, c'est de l'excellente musique à écouter; leur site internet est Quand j'étais petit Quand j'étais petit, Je n'étais pas grand, Je montrais mon cul À tous les passants. Mon papa disait "Veux-tu le cacher !" Je lui répondais "Veux-tu l'embrasser !" Cet air est connu et chanté par tous les enfants des écoles maternelles et primaires avec de nombreuses variantes. Claude Gaignebet signale, dans Le folklore obscène des enfants publié en 1980, que le texte original était bien plus "sage" Quand j'étais p'tit' fille Je n'étais pas grande. J'allais à l'école Des petits enfants Mon pain à la poche Mon sou à la main Pour ach'ter une pomme Manger avec mon pain. Plus sage, peut-être, mais moins drôle ! Plaisir d'amour Plaisir d'amour ne dure qu'un instant, Mais la vérole dure toute la vie. Il s'agit évidemment d'un pastiche de Plaisir d'amour, une chanson qui date de 1785 ! Les paroles sont de Jean-Pierre Claris de Florian et la musique a été écrite par Martini Jean-Paul-Égide Schwarzendorf. Ci-dessus, vous pouvez écouter une version originale chantée par Yvonne Printemps. La semaine Arrangement Xavier Hubaut Le lundi, je baise en levrette, Le mardi, je baise en canard Le mercredi, je fais minette Le jeudi, je m' fais sucer l' dard, Le vendredi, feuille de rose, Le samedi, soixante-neuf Et le dimanche, je me repose Pour me refair', du foutre neuf. } bis Le lézard 1. Si tu voulais chatouiller mon lézard Je te ferais mimi, Je te ferais minette Si tu voulais chatouiller mon lézard, Je te ferais minett', ce soir 2. T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas mimi, Je n' te f'rai pas minette, T'as pas voulu chatouiller mon lézard, Je n' te f'rai pas minett' ce soir 3. lf you will do kili-kili to my lezard I shall do you mimi I shall do you minette lf vou will do kili-kili to my lezard I shall do you minett' tonight 4. You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you mimi l shan't do you minette You didn't made guili-guili to my lezard I shan't do you minett' tonight On trouve évidemment beaucoup de couplets en langue étrangère; citons-en quelques uns. En allemand Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich mimich Ich matche dich minette Ob sie mein grosse bit masturbieren wollen Ich matche dich minette am nacht En patois Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais mimi, Je te ferais minette; Si tu voulais gatouiller ma lézarde, Je te ferais minette ce soir! En latin Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam moumoune Te faciam miamiam Si te lezarum tutuare volebat, Te faciam miamiam hodi! En congolais Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pessa sengo Nako pess'idemo Sokio lingui sokana elako nangaï, Nako pess'idemo pokowa! En patois morvandiot Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lili, Yo te fero lichette; Si t'en voulo lipoter ma masio, Yo te fero lichette ce souar. En espagnol Si te quieres el lagato casquear, Te hare lili, Te hare lilita; Si te quieres el lagato casquear, Yo te fero lichette noche. Bien entendu, nous ne donnons aucune garantie sur ces traductions ! La bataille de Reichshoffen 1. C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers chargez ! 2. Un doigt ! C'était un soir ... 3. Deux doigts !... 4. Une main !... 5. Deux mains !... 6. Un pied !... 7. Deux pieds !... 8. La tête !... 9. Le cul !... 10. Le vit ! C'était un soir, Bataille de Reichshoffen, Il fallait voir Les cuirassiers charger Cuirassiers baisez ! Cette bataille, dite de Reichshoffen, constitue un épisode sanglant de la guerre franco-allemande de 1870 qui opposa le Second Empire français et les royaumes allemands unis derrière le royaume de Prusse aussi est-elle parfois appelée guerre franco-prussienne. En fait, c'est celle de Frœschwiller-Wœrth. Elle est célèbre pour une série de charges des cuirassiers français. La défaite française du 6 août 1870 ouvrira la route des Vosges et par conséquent celle de Paris. Elle aura aussi pour conséquence de rattacher pour 48 ans, l'Alsace et la Moselle à l'Allemagne. La guerre dura du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871. Elle entraînera la démission de Napoléon III. Des députés dont Léon Gambetta proclament la République et la déchéance de l'empereur est votée le 1er mars 1871. Dans Paris, exaspéré par les événements subis, naît la Commune, nom donné au mouvement révolutionnaire et au gouvernement insurrectionnel qui fut mis en place à Paris 18 mars 1871. Ce mouvement démocratique est écrasé dans un bain de sang lors de la "semaine sanglante", 21 au 28 mai 1871. Il y aura autant de morts parmi les fédérés qu'à la bataille de Reichshoffen ! L'Espagnole musique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Félix Mayol C'était une Espagnole De la Marolle Elle avait un' mijolle Comme un' casserole Elle jouait d' la trompette Avec son pete Jouait des castagnettes Avec ses tettes Taram, tam, tam... Dans se forme originale, cette chanson a été un des plus grands succès de Félix Mayol; voici un extrait de La Mattchiche datant de 1906; la musique, à l'origine une "zarzuela", est de et a été arrangée par Charles Borel-Clerc Voici, dues à P. Cadenas et adaptées par Léo Lelièvre et Paul Briollet, les paroles du premier refrain C'est la danse nouvelle Mademoiselle Prenez un air canaille Cambrez la taille Ça s'appell' "La Mattchiche" Remuez vos miches Ainsi qu'une espagnole Des Batignoles Napoléon Veut danser dans l' salon Mais Joséphine Préfèr' dans la cuisine. Qui ose encore dire, qu'à l'heure actuelle, on ne fait plus que des chansons stupides? L'adaptation est belge, plus précisément bruxelloise. La Marolle ou les Marolles était un ancien quartier très pauvre de Bruxelles. C'est là que se trouvait le "marché aux puces" ou "vieux marché", en bruxellois, "den ae met". Après la deuxième guerre mondiale, les Marolles se sont peu à peu hispanisées ce qui explique le titre. Sur le même air, on chante en France, dans le Nord et au Carnaval de Dunkerke Elle a des grosses tototes Refrain Allons douc'ment Sans trop presser l'mouv'ment C'est palpitant Et ça dure plus longtemps 1. Elle a des grosses tototes1 Ma tante Charlotte Et c'est moi qui les plotte Ses grosses tototes. Elle a de belles cuisses Ma tante Alice Et c'est moi qui les lisse Ses belles cuisses. 2. Il a un gros cigare Mon oncle Edouard Il l'astique tous les soirs Son gros cigare. Il a un beau m'tit2 wiche3 Mon oncle Diche Il aime qu'on lui pourliche Son beau m'tit wiche. 3. Elle a de belles fesses Ma tante Agnès C'est moi qui les caresse Ses belles fesses. Elle a une belle boîte à prise Ma tante Louise C'est moi qui la défrise Sa boite à prise. 4. Elle a un beau m'tit plat'che4 Ma tante Rosat'che C'est moi qui lui fait mât'che5 A son m'tit plat'che. Elle a une échalote Ma tante Charlotte C'est moi qui lui tripote Son échalote. 1 tototes = seins, nichons 2 m'tit = petit 3 wiche = sexe masculin, zizi 4 plat"che = sexe féminin, foufoune 5 faire mât'che = être copain, flatter Pine au cul, Madame Bertrand Pine au cul, Madame Bertrand, Vous avez des filles bis Pine au cul, Madame Bertrand, Vous ayez des filles qu'ont l' con trop grand Ils sont grands comme des marmites Pour les enfiler faudrait d' trop gross's bites Pine au cul Quand ell's s'en vont à la messe Ca leur rentre dans les fesses Ah! La belle affaire air "Pomp and circumstance" in Land of Hope and Glory de Edward Elgar 1857-1934 Mp3 Pomp and circumstance Ah! La belle affaire, on va se saouler Ah! La belle affaire, on va se péter La, la, la... } ad libitum Avec mon zizi air À la Martinique Arrangement Xavier Hubaut Mp3 Charlus Avec mon zizi, mon zizi, mon zizi, Le monde entier bande et jouit On le suce de New York à Paris Il n'y a rien d' meilleur que l' jus d' mon zizi Et si vous voulez régaler vos amies Offrez leur mon zizi. Parlé En vente dans cette salle L'air original est celui d'une ancienne chanson "A la Martinique" de 1912. Les paroles sont d' Henri Christiné sur une musique de George M. Cohan. L'extrait que nous vous avons présenté est chanté par Charlus qui fut son premier interprète. Ce chanteur, aujourd'hui tombé dans l'oubli, avait également à son répertoire "Héloise et Abélard", "Les deux gendarmes", ... et bien d'autres qui ont eu leurs heures de célébrité. Les trois refrains de la chanson disaient A la Martinique, Martinique, Martinique, C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic, Pas d' veston, de col, ni d' pantalon, Simplement un tout petit cal'çon; Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir, Jamais malad', jamais mourir, On ôt' le cal'çon pour dîner l' soir, Et tout le monde est en noir. A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Les p'tites femm's se mettent simplement Une feuill' de bananier par d'vant Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Jamais malade, jamais mourir Et la feuille, ça sert à rien du tout On sait bien c' qu'y a en d'ssous A la Martinique, Martinique, Martinique C'est ça qu'est chic, c'est ça qu'est chic Moi ach'ter, car je suis connaisseur Du terrain pour devenir planteur Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir Elle répondit dans un soupir J' vois déjà que tu feras sûr'ment Un planteur épatant. Cette chanson, qu'on qualifiait à l'époque de chanson "nègre" !, eut beaucoup de succès et fut par la suite reprise par Fragson, Mayol, Andrex, et, plus récemment, par les Charlots. L'air, légèrement raccourci, servit dans les années 1950 de support à une publicité pour l'apéritif Martini. Avec Martini, Martini, Martini, Le monde entier chante et sourit On en boit de New York à Paris Y a rien d' meilleur qu'un vrai Martini Et si vous voulez régaler vos amis Offrez un Martini. Avec mon zizi est, en fait, un détournement de cette publicité. Le parlé de la fin se justifie par le fait qu'à l'époque pas encore de TV et pas de pub sur les radios publiques, les publicités étaient essentiellement diffusées dans les salles de cinéma pendant les entractes. La publicité pour les "chocolats glacés" Frisko et Alaska était terminée par la petite phrase "En vente dans cette salle". Dans un amphithéâtre 1. Dans un amphithéâtre ter -phithéâtre ter tsoin-tsoin 2. Y avait un macchabée ter macchabée ter tsoin-tsoin. 3. Ce macchabée disait ter Y disait ter tsoin-tsoin 4. Ah! c' qu'on s'emmerde ici ter -merde ici ter tsoin-tsoin Cette chanson est habituellement reprise à son début, ad libitum. Pour éviter la monotonie, certains y ont ajouté d'autres couplets. Par exemple entre le 2e et le 3e Qui sentait fort des pieds ter Fort des pieds ter Tsouin, tsouin et après le dernier On va le disséquer...Dans Les quat'z'arts 1964, Georges Brassens chante Le mort ne chantait pas "Ah ! c' qu'on s'emmerde ici !" Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci. Crème Nivéa Mp3 Les anges dans nos campagnes Parlé Il fait froid ! Il fait très froid ! Il fait très très froid ! Il fait froid, J'ai le cul qui pèle, Et les roustons tout ratatinés, Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au cul, Et les engelures ! Parlé Il fait chaud ! Il fait très chaud ! Il fait très très chaud ! Il fait chaud, J'ai le con qui suinte, Et les nichons tout déshydratés Ah crème nivea, si tu étais là, Finies les gerçures au con, Et les vergetures. Se chante sur l'air de Les anges dans nos campagnes en version abrégée ! Les paroles du premier couplet de ce chant de Noël étaient Les anges dans nos campagnes Ont entonné l'hymne des cieux, Et l'écho de nos montagnes Redit ce chant mélodieux Gloria in excelsis Deo bis Les clottes C'est aujourd'hui que j'ai mes clottes Non, tu ne pourra pas m' baiser! J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds Non, non, tu ni me feras pas minette T'es un salaud de vouloir ainsi me sécher J'ai mis de l'ouate dans ma culotte Pour empêcher le sang de couler sur mes pieds La libellule Mon cul est une libellule Qui s'en va chaque matin Voltiger sur la lagune Pour y faire des pets marins Les femmes Les femmes ça pue, ça sent la charogne Les femmes, ça pue ça sent la morue Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' l'eau de Cologne, Y a que l' trou d' mon cul Qui sent' la vertu Ce petit intermède, très délicat!, prouve l'origine essentiellement masculine des chansons paillardes ; c'est en fait la parodie d'une autre chanson moins sexiste Tout le monde y pue Il sent la charogne Y a qu' le trou d' mon cul Qui sent l'eau d' Cologne Cette chanson a été reprise par Pierre Dac et Francis Blanche. Leur première émission radio commune "Malheur aux barbus" est diffusée sur Paris-Inter en 1951-52. Elle a pour héros un dénommé Furax. Son succès est tel qu'il faut déplacer l'heure d'émission afin d'éviter que les écoliers n'arrivent en retard à l'école. Ils poursuivent par "Les Kangourous n'ont pas d'arêtes". Malheureusement, le caractère atypique de leurs émissions leur vaut d'être éjectés de la cette radio. Ils reprennent les émissions en 1955 sur Europe n°1 dans le cadre d'une série dénommée "Signé Furax" dont les 5 saisons étaient intitulées "Malheur aux Babus" en référence à leur émission-culte, "Le Boudin Sacré", "La lumière qui éteint", "Le gruyère qui tue" et "Le fils de Furax". Il y est question de la secte des Babus qui veulent conquérir le monde par tous les moyens. Fanatiques religieux, ils ne ratent pas une occasion d'entonner leur hymne sacré Intro Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. Des figues, des bananes, des noix. Des noix, des bananes, des figues. 1. Tout le monde y pue, Il sent la charogne. Y a que le Grand Babu Qui sent l'eau de Cologne 2. Tout le monde y pue, Il fait mal au cœur. Y a que le Grand Babu Qu'a la bonne odeur. Final Chaviro Rotantacha Chamipataro Rogrillapatacha bis Durant des années, les enfants ont hurlé à tue-tête ce hymne charmant sans imaginer les paroles de l'original ! Remarquons que pour mieux apprécier la subtilité des paroles du 3e couplet, il faudrait peut-être l'orthographier Chat vit rôt - Rôt tenta chat - Chat mit patte à rôt - Rôt grilla patte à chat ! La chasse aux moules A la chasse aux moules, moules, moules, Je n' veux plus aller, maman. Les fill's de la ville, ville, ville, M'ont pris tout mon blé maman ! A la pêche aux founes, founes, founes, Je n'veux plus fourrer, maman. Les fill's de ma pine, pine, pine, M'ont mordu le gland maman ! Parodie évidente de la chanson enfantine A la pêche aux moules. Quand je bande Quand je bande Je me demande Où ma pine va s'arrêter Quand j' débande Je me demande Quand ça va recommencer? Les chiens Qu'ils sont heureux les chiens Qui font pipi dans la rue Qu'ils sont heureux les chiens Personn' ne leur dit rien Pschiiiit A rapprocher de ce petit poème intitulé Bonheur parfait Que les chiens sont heureux ! Dans leur humeur badine Ils se sucent la pine, Ils s'enculent entr'eux; Que les chiens sont heureux ! Texte publié dans le Parnasse satyrique, édité par Auguste Poulet-Malassis en 1864 et attribué à un anonyme. On le retrouve également dans L'œuvre libertine des poètes du XIXe siècle de 1918, avec la signature Théophile G.....r. Tous les spécialistes s'accordent pour en attribuer la paternité à Théophile Gautier 1811-1872 Quand on a une gueule comme ça Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme, on la ferme ! Quand on a une gueul' comme ça, On la ferme et on s'en va ! La boiteuse voir la version canadienne Arrangement Xavier Hubaut 1. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des œufs à plein panier. Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! Ah! Maman ne pleurez pas tant Nous allons couper la bite à Sergent. Mais avant de la lui couper, Nous allons la lui attacher, Attacher la bite à Sergent, Avec un ruban blanc! 2. Encore une boiteuse qui revient du marché, Ell' porte dans sa hotte des fesses à plein panier. Les fess's allaient pendi, pendant, Les œufs allaient cassi, cassant, Boiteuse allait boiti, boitant ! 3. ...des pin's à plein panier Les pin's allaient bandi, bandant,... Les fesses ... Les œufs ... etc. 4. ...des seins à plein panier, Les seins allaient pointi, pointant,... Les pin's ... Les fesses ... etc. 5. ...des couill's à plein panier, Les couill's allaient flotti, flottant,... Les seins ... etc. 6. ...des cons à plein panier, Les cons allaient bailli, baillant, ... Les couill's ... etc. Cette chanson est originaire de Bretagne. Elle figure dans l'Anthologie de la chanson de Haute Bretagne par Simone Morand, publié par Maisonneuve et Larose en 1976. Elle est notamment interprétée par le groupe "Sacrée Bordée" ainsi que par "Tu Pe Du". Si les paroles sont plus sages, on reconnait évidemment la parenté. 1. Quand la boiteuse va-t-au marché,bis Avec son beau petit panier bis Elle s'en va, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! 2. Elle emmène aussi son gabier, C'est lui qui la fait manœuvrer. 3. Sur fond de plumes la fait mouiller Lui prend trois ris dans l'tablier. 4. Et sa cotte lui fait carguer, Sa chemise lui fait serrer. 5. Puis à courir le beau gabier Lui guinde un gros mât de hunier! la boiteuse r'vient du marché, Qu'apporte-t-elle dans son panier? 7. Alors elle se met à crier "Tu défonces mon petit panier!" petit mousse sur le chantier Avant dix mois sera lancé ! Elle revient, rouli-roulant, Ah! Maman ne pleurez pas tant! Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé, d'avoir é-pousé, Ah! Ma doué quel trésor D'avoir é-pousé un gars tout en or! Colette Renard va un peu plus loin dans la grivoiserie. Elle chante quelques couplets intercalaires 6 bis. J'étais pourtant dépucelée Par un gros vit de canonnier Mais toi tu m'as dérelinguée Tu m'as tossé jusqu'au gésier 8 bis. Le roi des vits toujours paré Qu'est le plus grand le mieux équipé Pour saborder tous les paniers, C'est le vit du mat'lot gabier et de plus la boiteuse a épousé un cul tout en or ! Dans Le gai chansonnier français de 1886, on trouve une autre énumération recueillie dans les Deux-Sèvres Les couilles s'en vont Pendi, pendant; Les bits * s'en vont Bandi, bandant; Les cons s'en vont Chanti, chantant; Les poules s'en vont Pondi, pondant; Les œufs s'en vont Rouli, roulant Boiteuse derrière Boiteuse devant * Dans "bits" le "t" n'était vraisemblablement muet. et le refrain probablement chanté sur un air légèrement différent est Non, maman, ne pleurez pas tant, Nous allons branler la pine à Bertrand; Avant de la lui branler Il faut bien lui attacher Avec un beau ruban blanc; Nous allons frotter la pine à Bertrand. La version du groupe breton "Tu Pe Du" est encore plus proche de la nôtre; on y trouve notament une énumération du contenu du panier qui se termine par Elle portait sur sa tête des chiens à plein panier Les chiens s'en vont jappi-jappant Les chats s'en vont miauli-miaulant Les oies s'en vont croqui-coquant Les poules s'en vont piri-pipant Les œufs s'en vont rouli-roulant La vieille s'en va boiti-boitant et le refrain se chante Boiteuse par-derrière, Boiteuse par-devant Sur les chemins du Morbihan La vieille s'en va boiti-boitant Mis à par le refrain, cette version est très semblable à la version canadienne ci-après La vieille boiteuse Retour à la version traditionelle 1. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Des œufs dans son panier. Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. Boîtez, la vieille Boîtez d'un' patt' de d'vant! 4. ...Un' dind' dans son panier. La dind' s'en va tout en piacquant,... 2. C'était un' pauvre vieille, S'en allant au marché. Portant dessur sa tête, Un coq, dans son panier. Le coq s'en va tout en chantant, Les œufs s'en vont tout en roulant; La vieill' s'en va tout en boitant. 3. ...Un' poul' dans son panier. La poul' s'en va en cacassant,... 5. ...Une oie dans son panier. L'oie s'en va tout en couacquant,... Trou du cul Tambours ! Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mes fesses? Trou du cul, de quoi te plains-tu? N'es tu pas bien au milieu de mon cul? Trompettes ! Et toi, fesse de gauche, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à gauche du trou de mon cul? Trompettes ! Et toi fesse de droite, de quoi te plains-tu? N'es-tu pas bien à droite du trou de mon cul? Orchestre ! Rabats ta quette bis Dans ta braguette Lève la jambe Lève la jambe Voilà qu' ça entre Lève la cuisse, cuisse, cuisse, Voilà qu' ça glisse Oh! Hisse! Mon frère était vétérinaire Mon frère était vétérinaire, Il soufflait dans l'trou d'ball'des chevaux, Avec un petit tube en verre, Afin de les rendre plus gros. Mais un jour ce fut le contraire, Le cheval souffla avant lui, Ce qui fit éclater mon frère, Et sur sa tombe on inscrivit Mon frère... Un aimable correspondant nous a signalé une variante après les quatre premiers vers. En outre il s'agit du père et non plus du frère. Bah ! peu importe, du moment que ça reste dans la famille ! Mon père était vétérinaire Il soufflait dans l' derrière des ch'vaux Avec un petit tube en verre Afin d' les faire dev'nir plus gros Un jour un ch'val récalcitrant Lui souffla dans la bouche de d'vant Mon père en fut tout asphyxié Asphyxié de la tête aux pieds On l'emmena au cimetière Au cimetière des chevaux Et sur sa tombe qu'était en pierre On inscrivit ces quelques mots Ci-gît mon père vétérinaire... Un correspondant le l'Oise nous signale une autre variante, fort proche, où la fin du 4e vers est bissé. La mère Gaspard Allons la mèr' Gaspard Encore un verre bis Allons la mèr' Gaspard Encore un verre Il se fait tard. Si l' paternel Si l' paternel revient On lui dira qu' son fils sa fille Est toujours pleine, pleine, pleine,... L'origine de cette chansons est imprécise. Les liégeois en revendiquent la parternité. La légende, qui n'en est pas à un anachronisme près, raconte que le célèbre "Tchantchès" François en wallon liégeois l'a chanté dès sa naissance, en l'an 760 ! dans le célèbre quartier d'Outremeuse de Liège. Toutefois, Gaspar, sans "d", était le patron du Diable au Corps, un ancien cabaret littéraire et estudiantin situé au 12, rue des Choux à Bruxelles. C'est là qu'aurait été créé cette chanson. D'après La légende de Tchantchès racontée par le Musée éponyme etArnaud Decostre dans " La pomponette Le commandeur du cul-sec "Aim's-tu mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et t'emmerder?" Le buveur désigné "Oui, j' aim' mieux boire et dégueuler, Que de n' pas boire et m'emmerder!" Le chœur "Qu'on verse à boire à c' cochon là, On verra bien s'il dégueul'ra Et pendant qu'il boira, Que son voisin s'apprête; Et pendant qu'il boira, Chantons la Pomponette, La Pomponette, la Pomponette... Ce cochon là a bien pinté, A son voisin de l'imiter ou Ce cochon là a mal pinté, Il va devoir recommencer Claude Rassat signale une autre version dans Chansons populaires dans le Bas-Berry de Barbillat et Touraine. Il faut qu'on s'apprête à boire, boire, boire; Il faut qu'on s'apprête à boire comme il faut. Camarade, prends ton verre. Et ne le refuse pas, Pendant qu'il filera, Que chacun d'nous s'apprête, Pendant qu'il filera, Nous chanterons la pomponnett', la pomponna. Il file, il file..... Ce bougre-là a bien filé, son camarad' va r'commencer. Regardez donc dans son verre, Comme il a le cul bien haut; Je crois qu'il vient d'Angleterre, terre, terre, Car il a le cul en haut bien comme il faut. Il ajoute le commentaire suivant La Pomponnette est un chant de beuverie à forme rituelle dont l'origine sans doute fort loin dans le passé, peut-être aux Bacchanales des Romains, peut-être à ces plantureux festins des Germains et des Gaulois pendant lesquels les cornes de vin ou de cervoise passaient de main en main, sitôt vidées que remplies. Autour d'une table abondamment chargée de bouteilles, les convives sont rassemblés, chacun ayant son verre, à moins que par convention préalable, un seul verre serve pour tous, passant de main en main suivant le mode antique; et tous chantent ensemble le commencement de la mélopée. A - On s'adresse à celui dont c'est le tour de boire B - On lui remplit son verre C - Les convives répètent " il file..." jusqu'à ce qu'il l'ait vidé D - Le buveur pose son verre, dûment retourné cul bien haut E - Les convives le complimentent puis s'adressent au suivant Au cas où le "patient" ne parvient pas à vider son verre d'un trait, on lui chante Ce bougre-là a mal filé; On va le faire recommencer. L'avion air La raspa L'avion, l'avion, l'avion, Ça fait lever les yeux La femme, la femme, la femme, Ça fait lever la queue "Pine au cul" cria la baronne En voyant les couilles du baron Je préfère les avoir dans mon cul Que d' les voir traîner dans la rue. Cet intermède est un peu court, même si on bisse traditionnellement couplet puis refrain. Comme toujours dans ces circonstances, quelques couplets sont venus s'y ajouter. Parmi eux, nous nous bornerons à en signaler deux qui semblent survivre à l'usure du temps; contrairement aux autres, ils sont faciles à ajuster sur l'air ! Les singes, les singes, les singes, Ça mange des cacahuètes La femme, la femme, la femme, Ça aime les coups d' quéquette. C' n'est pas une arbalète Mais un lézard tout poilu Qui sort de la braguette, Direction le trou du cul. Quant à l'air, il est emprunté à un air de danse mexicaine, la raspa. Au temps du succès des samba, mambo et autres cha-cha-cha,... la raspa était jouée peu après la seconde guerre par la plupart des orchestres "sud-américains" notamment Xavier Cugat, Perez Prado, etc. L'air a été utilisé sous le titre "Le bal à Doudou" André Hornez et Thomson par l'orchestre de Jacques Hélian. Notre compatriote Annie Cordy l'a chanté avec d'autres paroles sous l'intitulé "Señorita Raspa". 1Ieun.
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  • dans un amphithéâtre y avait un macchabée