Ilest difficile de trouver un travail qualifié en tant que backpacker, tout particulièrement par le biais d’un PVT en Nouvelle-Zélande. Néanmoins, certains secteurs d’activités recrutent énormément de voyageurs pour quelques semaines ou mois, et ce toute l’année. En voici une liste non exhaustive.L’accélération des ventes en ligne durant la pandémie place une main-d’œuvre précaire sous forte pression. Quinze d’entre eux en sont morts cette année d’épuisement, selon les syndicats. Il est 4 h 28, jeudi 8 octobre, lorsque Kim Dong-hee envoie un SMS à son superviseur pour le prévenir qu’il ne parviendra pas à finir sa tournée dans le quartier de Dongdaemun, à Séoul, avec les 280 colis qui lui ont été confiés, y compris des paquets volumineux. Il a commencé sa journée en les triant à l’aube, puis le chargement de sa camionnette a été long. Il ne s’est pas arrêté depuis. Je ne comprends pas pourquoi je dois travailler jusqu’à cette heure-ci. J’arriverai chez moi à 5 heures. Le temps de grignoter, de prendre une douche et je retournerai au travail sans dormir pour classer les nouveaux colis par secteurs, écrit le livreur. C’est sans fin, je suis vraiment épuisé. »Kim Dong-hee, 36 ans, n’était pas du genre à s’apitoyer sur son sort, précise son frère Kim Dong-kyu. C’était un homme costaud de 1,93 mètre pour 100 kg. Il ne râlait jamais », se souvient-il. Il s’était un temps lancé dans des études supérieures mais les avait abandonnées et n’avait d’autre choix que d’accepter des métiers souvent précaires. Il était livreur coursier depuis un an et trois mois. Lundi 12 octobre, ses amis de la cité de Yangju, à une trentaine de kilomètres de la capitale où il réside, s’étonnent de constater que la camionnette de Kim Dong-hee est toujours garée devant chez lui passé 10 heures du matin. Ils frappent à sa porte ; pas de réponse. Ils font intervenir un serrurier, et découvrent son corps sans Prixpour louer ou acheter une maison Corée Du Sud. Produit. Won sud- coréen (₩) Euro (€) Acheter un logement dans le centre-ville (prix par m2) 20103600,00₩. 15077,64€. Appartement (3 chambres) au banlieue ou dans un village. 995000,00₩.
Connaissez-vous les champions qui ont gagné le plus d’argent en 2021 ? Les dix athlètes les mieux payés au monde ont amassé plus d’un milliard de dollars 918 millions d’euros exactement en l’espace de seulement 12 mois. La récession de 2020 due à la pandémie est désormais bien loin. 10. Kevin Durant 66 millions d’euros Le joueur de basket des Nets de Brooklyn a signé un contrat de 164 millions de dollars 144 millions d’euros sur quatre ans. A ses nombreux sponsors Nike, Alaska Airlines, Panini, Google, Sonic Drive-In, 2K Sport s’ajoutent de multiples investissements dans les médias, les NFT et les start-ups, qui pourraient lui rapporter encore beaucoup d’argent. Brady 67 millions d’euros Le quaterback de boucaniers de Tampa Bay vient officiellement de prendre sa retraite après 22 saisons et sept titres de Super Bowl. Son salaire a été de 40 millions d’euros en 2021, auquel s’ajoutent d’importants contrats de sponsoring, avec par exemple la marque de vêtements Under Armour mais aussi des marques de luxe comme Tag Heuer et Aston Martin. 8. Lewis Hamilton 72 millions d'euros Le champion de Formule 1 Lewis Hamilton rejoint le sommet du classement des sportifs les mieux payés pour la seconde fois en six saisons. L’essentiel de ses revenus provient de son salaire de 60 millions d’euros, c’est donc lui qui a le plus gros salaire sportif. Le pilote le plus titré de l’histoire, avec Michael Schumacher, prête par ailleurs son image à de nombreuses marques Puma, Sony, Vodafone, L’Oréal et Bose. 7. Roger Federer 80 millions d’euros La légende vivante du tennis a très peu joué au tennis en raison d’une importante blessure au genou. Il a obtenu la quasi-totalité de ses 80 millions d’euros de revenus grâce à ses nombreux et très généreux sponsors Rolex, Credit Suisse, Uniqlo, On Running, Lindt, Barilla, Mercedes-Benz et Suisse Tourisme. 6. Neymar 83 millions d’euros L’attaquant du PSG est, avec Ronaldo et Messi, l’un des trois joueurs les mieux payés de la planète. Il touche un salaire de 30 millions d’euros par an, avec un contrat de 5 ans lui garantissant 150 millions d’euros de revenus au total. Très suivi sur les réseaux sociaux, Neymar est également apprécié des nombreuses marques qui se sont attachées ses services Puma, Red Bull, les jeans Replay, Pokerstars, les parfums Diesel, Qatar Airways… 5. LeBron James 85 millions d’euros L'ailier des Los Angeles Lakers domine le classement des joueurs les mieux payés de la NBA. Ses revenus proviennent de son salaire de 25 millions d’euros et de 60 millions d’euros de contrats de sponsoring pour Nike, Coca-Cola, Beats Electronics, Blaze Pizza… LeBron James aurait gagné 400 millions d’euros de salaire et plus de 600 millions d’euros de contrats publicitaires en presque 20 ans de carrière. 4. Dak Prescott 95 millions d’euros Tom Brady ayant pris sa retraite, le nouveau quarterback vedette de la ligue de football américain NFL s’appelle Dak Prescott. Le joueur des Dallas Cowboys, âgé de 28 ans, occupe la toute première place des joueurs les mieux payés hors contrat publicitaire. Ses revenus proviennent en effet presque entièrement de son salaire 40 millions d’euros et d’une prime à la signature de 50 millions d’euros officialisant son engagement pour 4 ans. Il est donc avec Lewis Hamilton au top des salaires sportifs. 3. Cristiano Ronaldo 105 millions d’euros Cristiano Ronaldo est d’abord la star la plus suivie au monde sur les réseaux sociaux, avec 261 millions d’abonnés sur Instagram et 91 millions d’abonnés sur Twitter, pour un total de 500 millions de followers sur ses différents comptes ! L'attaquant vedette de Manchester United a signé un contrat de 4 ans lui rapportant en moyenne 55 millions d’euros par an. Il a également signé un contrat à vie avec Nike comme Michael Jordan avant lui et lancé la marque à succès CR7 qui propose tout un éventail de produits chaussures, casquettes, sous-vêtements…. Il possède également une chaine d’hôtels présents à New-York, Madère, Lisbonne, Madrid et bientôt Marrakech. 2. Lionel Messi 115 millions d’euros La star argentine perçoit 30 millions d’euros de salaire net au PSG ainsi qu’environ 10 millions d’euros de primes et un intéressement sur la vente de maillots. Mais c’est au niveau des sponsors que Messi reste le sportif le mieux rémunéré du monde, loin devant Roger Federer et Cristiano Ronaldo. Parmi les principales marques qui se sont attachées les services du footballeur PepsiCo boissons, Silksilk vêtements, Budweiser boissons, Lay’s chips, Gatorade boissons, Huawei produits électroniques, Hawkers lunettes de soleil… 1. Conor McGregor 150 millions d’euros Conor McGregor est le sportif le mieux payé au monde. Le champion irlandais des arts martiaux mixtes MMA n’est pas une star forcément très connue en France mais il se retrouve cependant tout en haut du classement. Il doit une grande partie de sa fortune à la revente d’une fraction de la marque de whisky qu’il a créée, Proper No. Twelve, au distributeur de spiritueux américain Proximo Spirits. Il a également signé de très nombreux contrats de sponsoring avec Reebok, la marque de boisson énergisante Monster Energy, le brasseur américain Anheuser-Busch ou encore le fabricant de casques audio Beats Electronics. Ses gains sportifs n’ont pourtant été que d’environ 20 millions d’euros en 2021. Qui est le sportif le mieux payé au monde de tous les temps ? Se maintenir au sommet dans la durée permet de cumuler des gains encore plus impressionnants. Le basketteur Michael Jordan occupe la première place du classement avec 2,6 milliards de dollars 2,3 milliards d’euros gagnés durant sa carrière. Il doit l’essentiel de sa fortune aux gigantesques revenus publicitaires acquis grâce à Nike et la Air Jordan, mais aussi à ses multiples contrats avec Gatorade, McDonald’s et bien d’autres. Viennent ensuite trois golfeurs Tiger Woods, Arnold Palmer et Jack Nicklaus puis deux footballeurs Messi et Ronaldo, un boxeur Floyd Mayweather, un basketteur LeBron James, un pilote de F1 Michael Schumacher et un tennisman Roger Federer tous ont dépassé le milliard d’euros de revenus durant leur carrière ! Vous souhaitez pouvoir approcher et même travailler pour un sportif de légende ? Mieux vaut dans ce cas acquérir de solides compétences en management et marketing sportif. Nous vous recommandons notre formation Bachelor en management du sport, notre Master of Science Global Sports Management ou notre MBA management du sport.
Anoter qu’à l’échelle mondiale : les 12 pays étudiés où les prix sont le plus largement perçus comme ayant augmenté comprennent six pays d'Amérique latine, quatre pays d'Europe centrale et orientale, la Turquie et l'Afrique du Sud. À l'opposé, le Japon et la Chine sont les pays où les consommateurs sont le moins susceptibles de dire que les prix qu'ils ont payés
Travailler en Corée du Sud est un rêve qui peut devenir réalité, mais il est parfois semé d’embûches. C’est ce que nous raconte Léa à travers cette interview. Vous la connaissez peut-être Léa est une youtubeuse française, passionnée de tourisme et amoureuse du sud de la péninsule coréenne où elle s’est installée. Sous le ciel de Corée suit ses aventures au Pays du matin calme depuis plusieurs années. Nous ne nous lassons pas de son chaleureux sourire et de son énergie positive. Dans cette interview, elle nous raconte son parcours, ses expériences professionnelles dans le tourisme en Corée du sud, les difficultés qu’elle a pu rencontrer, et sa vie actuelle à Sunchang. Bonjour Léa, merci de nous avoir accordé un peu de ton temps pour répondre à nos questions. Cela fait un moment que tu vis en Corée, et plus précisément en province. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Comment es-tu arrivée ici et pourquoi avoir fait le choix de la Corée du Sud ? Bonjour à tous, je m’appelle Léa Moreau et je suis une grande passionnée de voyage. J’ai voyagé dans environ 28 pays différents. Je suis tombée amoureuse de l’Asie très tôt, car lorsque j’avais 8 ans, avec mes parents et ma sœur, nous sommes partis explorer Bali à moto. Depuis, j’ai toujours été passionnée par la culture asiatique. Lorsque j’avais 10 ou 12 ans, je suis tombée sur un vieux magazine GÉO chez mon grand-père, et c’est comme ça que j’ai découvert la culture coréenne et la guerre de Corée. À vrai dire, au départ, j’étais tout d’abord fascinée par la Corée du Nord et j’étais très curieuse d’en apprendre plus sur un pays aussi mystérieux. Pour moi qui vivais en France, dans le pays des droits de l’Homme, avec la possibilité de voyager librement, j’étais fascinée par ce pays lointain et je ne comprenais pas comment un pays pouvait vivre en totale autarcie encore aujourd’hui, vivant totalement coupé du monde. C’est comme cela que j’ai commencé à en apprendre plus sur la Corée du Nord, la culture traditionnelle coréenne, la gastronomie coréenne et la langue. C’est seulement une fois entrée au lycée que j’ai commencé à m’intéresser à la Corée du Sud, écouter de la K-pop et regarder des dramas coréens. Mais cela restait une passion. J’avais toujours ce rêve de visiter la Corée du Sud un jour, mais je ne prévoyais pas de vivre » en Corée, parce que j’aimais le voyage et j’étais attirée par pleins de pays différents. Ce que je savais dès mon plus jeune âge, c’est que je voulais voyager et travailler dans le domaine du tourisme. À l’âge de 19 ans, le bac en poche, j’ai donc décidé de partir un an en PVT Programme Vacances-Travail en Australie, car je voulais vraiment apprendre l’anglais et faire de la plongée sous-marine dans la grande barrière de corail. Une fois mon PVT terminé, je devais commencer mes études à l’université, mais je voulais continuer à vivre à l’étranger. J’ai donc décidé de faire un BTS Tourisme par correspondance, tout en allant vivre en Thaïlande à Chiang Mai pendant deux ans. J’ai trouvé un appartement sur place, j’étudiais mon BTS à la maison et je suivais aussi des cours de thaïlandais à l’université de Chiang Mai. Volontariat en Thaïlande. Crédits photo Léa Moreau Pendant mes deux ans en Thaïlande, j’ai pu visiter la Corée du Sud à trois reprises, en tant que touriste, et ainsi, j’ai pu me faire des contacts sur place et rendre visite à des amis rencontrés lors de mes années en Australie ou Thaïlande. À la fin de mon BTS, je suis rentrée en concours passerelle en Bachelor Management du tourisme à la Rochelle, et j’ai donc pu rentrer en 3ème et dernière année directement. Ce Bachelor était 100% en anglais, et l’année se composait de 6 mois de cours et de 6 mois de stage. C’est grâce à cela que j’ai pu trouver un stage en Corée du Sud, dans la ville de Gwangju, à la Pedro’s House », une maison d’hôtes tenue par Pedro. Une fois mon stage terminé, j’ai été diplômée major de promo, et mon patron m’a proposé de rester travailler dans l’entreprise. J’ai donc décider de revenir en PVT cette fois-ci. Avec Pedro, au Café Voyagers. Crédits photo Léa Moreau Mon PVT terminé après un an, j’ai activement cherché une autre entreprise qui puisse sponsoriser mon visa de travail et ainsi pouvoir rester vivre en Corée. Cela a été dur et ça a pris environ un an, mais j’y suis arrivée. Comment as-tu appris le coréen ? J’ai appris le coréen sur le tas, en travaillant et vivant sur place, en Corée. Avant de venir, je n’avais suivi aucun cours de coréen, et je n’avais pas non plus appris en autodidacte. Par contre, le fait d’avoir beaucoup regardé de dramas, de films coréens, et d’écouter sans cesse de la K-pop depuis mes 15 ans, cela m’a énormément aidé à développer mon écoute du coréen, et à capter » les bonnes intonations et la bonne prononciation de certains mots. Une fois arrivée en Corée pour mon stage, mon patron parlait couramment anglais, mais mes collègues de travail ne parlaient que 100% en coréen. Donc c’était un bon mix, et cela m’a permis d’apprendre la langue assez vite. Ensuite, en vivant à Gwangju, clairement, je ne rencontrais pas beaucoup d’étrangers. Je travaillais aussi dans la guesthouse avec la mère de mon patron, qui ne parlait que coréen et le satori », le dialecte local. C’était un vrai challenge, cela m’a forcé à apprendre les bases. Mais honnêtement, c’était beaucoup de survival korean » je n’arrivais pas à faire de longues phrases ou de grandes conversations. Ce n’est qu’une fois que j’ai commencé à travailler pour le gouvernement, et en vivant à la campagne, que mon coréen a vraiment décollé ;-. Dans la campagne du Jeollannam-do. Crédits photos Léa Moreau Comment s’est passé ton adaptation avec les Coréens et la culture coréenne ? Ça s’est vraiment merveilleusement bien passé, car mon premier travail en Corée était dans une guesthouse et un café pour voyageurs. Du coup, j’étais baignée dans l’ambiance voyage tout le temps. Mon ancien patron a voyagé dans plus de trente pays différents. Il a aussi vécu en Australie et il a une énorme passion pour la France. Il m’a énormément aidé à mon intégration. On était une toute petite entreprise, donc c’était comme la famille. J’étais invitée à toutes les fêtes coréennes Chuseok, Seollal… Il me faisait énormément confiance, et j’ai pu me lancer dans des projets qui me tenaient à cœur, comme la réalisation d’un guide de voyage sur la région de Jeolla ou la création de notre chaîne YouTube. Il m’a aussi payé des cours de coréen, ça m’a permis d’acquérir les bases de la langue très rapidement. Le fait d’être autant soutenue au travail, de pouvoir communiquer en anglais couramment avec lui, de pouvoir poser des questions, c’était super, et j’ai énormément appris sur la culture coréenne pendant ces deux ans où j’ai travaillé dans cette entreprise. Comme j’avais déjà des amis sur place et que j’avais visité la Corée à trois reprises avant de m’y installer, je n’ai pas eu de gros choc culturel. J’avais des amis coréens, donc je ne me sentais pas seule et je n’ai jamais vraiment eu le blues du pays ». Le plus difficile était vraiment la communication, car j’étais frustrée de ne pas pouvoir développer les conversations comme je pouvais le faire en français et en anglais. Quelles sont les difficultés que tu as pu rencontrer en Corée du Sud ? J’ai commencé à avoir des difficultés quand j’ai dû quitter ce premier travail à Gwangju, faute de visa. Les problèmes de visa en Corée ne sont pas un mythe, et c’est vraiment ce qui m’a pesé tout au long de mon expatriation. Mon patron a essayé de me sponsoriser un visa de travail, mais même si l’entreprise le veut, c’est l’immigration qui refuse la plupart du temps. Il faut savoir que toute entreprise de moins de cinq employés ne sera pas autorisée à embaucher un étranger. Ensuite, il faut avoir un certain chiffre d’affaires, etc. Les restrictions sont extrêmement strictes et complexes. Du côté de la personne étrangère qui postule, il faut avoir au minimum une licence le mieux est vraiment un master et plusieurs années d’expériences dans le milieu professionnel de cette licence. C’est légalement très compliqué de trouver une entreprise prête à vous embaucher et à sponsoriser votre visa en Corée du Sud. Après Gwangju, j’ai déménagé sur l’île de Geoje, où j’ai fini par trouver un contrat de travail d’un an pour m’assurer de la promotion touristique et culturelle d’un centre culturel et d’une guesthouse. Mais cela ne s’est pas du tout passé comme je l’espérais. L’entreprise en question était incapable de sponsoriser mon visa d’un an, je devais refaire des visas de travail tous les trois mois. Ce qui était très stressant au quotidien, car je devais aller tous les trois mois au consulat coréen, mais dans un autre pays. Tout cela avait un coût je devais repayer pour mon visa tous les trois mois, payer l’avion, l’hôtel. J’utilisais tous mes jours de vacances pour mes aller-retour visa », c’était extrêmement stressant, et je n’avais aucune visibilité sur mon futur en Corée. J’ai tenu huit mois, puis j’ai été obligée de quitter mon travail car ma troisième demande de visa avait été refusée. J’ai dû chercher un nouveau travail et repartir de zéro. J’avais tout perdu visa, job, appartement, numéro de téléphone. C’était déprimant et j’avais l’impression d’être face à un mur, j’étais très frustrée. J’avais de l’expérience dans le pays, j’avais trois diplômes de tourisme, je parlais français, anglais, coréen, j’avais plusieurs propositions de travail, mais toutes étaient illégales, car aucune entreprise n’était prête à sponsoriser mon visa. Je ne voulais pas rester illégalement en Corée, donc je refusais à chaque fois, mais c’était vraiment démoralisant. Il y a une autre difficulté à laquelle j’ai dû faire face. Je ne rentrerai pas trop dans les détails, mais lorsque l’on vient en Corée, et que l’on ne possède pas assez d’argent, que notre situation n’est pas stable, qu’on cherche un visa et un travail, on devient malheureusement la proie facile de personnes mal intentionnées. J’ai rencontré une personne qui m’a fait croire qu’elle m’aiderait à avoir un visa. J’avais confiance en elle, et j’ai découvert bien plus tard qu’elle utilisait le fait que je sois étrangère pour faire du business dans mon dos. Et qu’elle utilisait mon nom pour signer des contrats avec des gens, vendre des prestations touristiques ou culturelles. Après trois mois de cette mascarade, j’ai quitté la maison où j’habitais, j’ai coupé tous mes liens avec cette personne. Mais à cause d’elle, j’ai perdu le reste de motivation que j’avais, et je suis rentrée en France pendant cinq mois, pour me remettre mentalement de cette déception et de cette trahison. Mais au final, un bien pour un mal grâce » à cette expérience, j’ai pu trouver mon travail actuel, et je suis tellement plus heureuse qu’avant. C’est le karma ^^. Bref, je recommande vraiment de faire attention avec vos papiers et vos demandes de visa. Ne donnez jamais vos informations personnelles à quelqu’un d’autre que l’immigration. Des personnes qui se disent vos amies » peuvent vous utiliser, et ils savent qu’en étant dans un pays étranger, il est difficile pour vous de porter plainte ou d’aller voir la police. Faites juste attention à ne pas croire les gens trop facilement. J’apprends de mes erreurs, et en Corée comme ailleurs, il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Sur ta chaîne YouTube, tu nous parles de ton nouveau poste en tant que fonctionnaire de la ville de Sunchang. Comment as-tu intégré ce poste et que fais-tu exactement ? J’ai actuellement deux chaînes YouTube. Leadventuree est ma chaine personnelle, où je poste des vidéos en français sur la Corée, sur mon quotidien et sur mon travail. J’essaie aussi de donner des conseils pratiques sur la Corée, et je veux créer plus de contenus vidéo sur le sud de la Corée, comme c’est une région encore inconnue du public français. Mon autre chaîne Jeolla Go, est une chaine plus professionnelle », où je fais la promotion en anglais et en coréen des provinces de Jeollabuk-do et Jeollanam-do. J’assure aussi la promotion de la ville de Sunchang, là où j’habite actuellement. J’ai commencé mon nouveau travail en juin 2019, et je suis officiellement devenue fonctionnaire du gouvernement coréen. En gros, je suis chargée de la promotion touristique et culturelle de la ville. Mon travail consiste à faire du contenu vidéo sur YouTube. J’écris aussi des articles pour des magazines. Je fais différents concours vidéo, de la télé, des tv-show coréens, etc. Je représente la ville et j’assure la promotion touristique auprès du public étranger. Je commencerai aussi à guider les touristes au printemps 2020. En plus d’un visa qui m’autorise à vivre en Corée, ce travail me permet d’assouvir ma passion du voyage et de faire la promotion touristique de la Corée. Le lancement du City Tour bus à Sunchang est pour bientôt, peux-tu nous le présenter ? Oui, avec plaisir, car c’est notre grand projet. Nous lançons un bus touristique, le Sunchang City Bus ». Ce bus ralliera les deux villes de Sunchang et Damyang, et vous pourrez ainsi visiter les spots touristiques des deux villes en une seule journée. Le bus est un bon moyen de voir des lieux incontournables de la région Metasequia Road, le village de Meta-Provence, la forêt de bambou et le lac de Damyang, le village traditionnel de Sunchang, le parc national de Gangcheonsan. Je serai la guide officielle du bus, et je présenterai les différentes destinations le week-end. Inauguration du bus touristique de Sunchang. Crédits photo Léa Moreau Vous pourrez acheter votre billet directement dans le bus, il sera d’environ trois euros. Vous pourrez monter et descendre depuis n’importe quel arrêt. C’est vraiment un moyen génial pour visiter la région sans vous perdre. Nous allons aussi organiser d’autres tours, et j’espère pouvoir proposer un tour spécial des spots où les dramas coréens les plus connus ont été filmés dans la région. Actuellement, le tournage du drama Crash Landing on You » avec Hyun Bin et Son Ye-jin est filmé à Sunchang ! Qu’apprécies-tu le plus en Corée du Sud ? Les gens, tout simplement. Pour moi, la raison de cet amour pour la Corée, c’est grâce à toutes les personnes extraordinaires que j’ai pu rencontrer. La ville de Gwangju, et la province de Jeolla regorgent d’artistes, d’activistes, d’entrepreneurs et de gens inspirants. Si on étudie l’histoire de Corée, on comprend alors que beaucoup de mouvements démocratiques sont nés ici, dans cette province. Cette région est habitée par l’âme de la Corée. Et je ne saurais comment l’expliquer, mais les gens sont réellement touchants. Il y a peu d’étrangers dans cette région, donc les Coréens sont très avenants et ils te considèrent comme une partie de leur famille très rapidement. Ici, les gens sont moins pressés qu’à Séoul ou Busan, on a vraiment l’impression d’être dans un grand village. La région de Jeolla est aussi reconnue comme le berceau de la gastronomie coréenne, donc pour les food-addict », c’est vraiment une région à ne pas manquer. Enfin, la raison principale de mon amour pour la Corée, c’est qu’il y a tant à découvrir, tellement de petits villages et d’îles à visiter. J’ai une énorme liste d’endroits que je n’ai pas encore pu découvrir. Justement, le Sud est bien moins visité que la capitale Séoul. Selon toi, quels seraient les endroits à visiter dans la région ? La région de Jeolla regorge de lieux à visiter. Déjà , je dirais Damyang et Sunchang avec notre bus touristique ;-. Si vous avez l’occasion, je recommande aussi la ville de Gwangju pour en apprendre plus sur l’histoire de Corée. La ville de Jeonju pour son quartier historique et toutes les maisons traditionnelles hanok. Je recommanderais aussi la visite de Boseong et ses plantations de thé. Enfin, les villes portuaires telles que Yeosu ou Wando, sont vraiment belles en été ! Si vous aimez marcher, je recommande de visiter les différents parcs en automne, tels que Naejangsan, Gangcheonsan, Wolchusan, Jirisan et Mudeungsan. L’un de mes lieux préférés est le temple de Unjusa, situé dans la ville de Hwasun. J’aime aussi beaucoup la ville de Gochang, avec sa forteresse traditionnelle coréenne. Il y a bien trop d’endroits à recommander, car je suis littéralement amoureuse de cette région ! Travailler en Corée du Sud, ou dans un autre pays étranger, peut être excitant, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite, comme nous l’a bien expliqué Léa à travers son expérience. J’espère que cette interview vous a plu, et vous a fait découvrir d’autres facettes de la vie en Corée. Merci beaucoup à Léa d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Je lui souhaite le meilleur pour ses futurs projets, en particulier le lancement du bus touristique entre Sunchang et Damyang au printemps 2020. Nous ne manquerons pas de le tester un jour 😊. 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